Giacobbe Giusti, Michel-Ange: Le Crépuscule

 

Giacobbe Giusti, Michel-Ange: Le Crépuscule

Michelangelo – Umberto Baldini, Michelangelo scultore, Rizzoli, Milano 1973

 

Giacobbe Giusti, Michel-Ange: Le Crépuscule

 

Giacobbe Giusti, Michel-Ange: Le Crépuscule

Artiste	Michel-Ange
Date	1524-1531
Type	Nu
Technique	Statue en marbre
Dimensions (H × L)	155 × 170 cm
Mouvement	Haute Renaissance
Collection	Sagrestia Nuova
Localisation	Sagrestia Nuova – Basilique San Lorenzo, Florence

Giacobbe Giusti, Michel-Ange: Le Crépuscule

 

Crépuscule, à gauche, tombeau de Laurent, duc d’Urbin.

Le Crépuscule (Crepuscolo) est une statue en marbre réalisée par Michel-Ange entre 1524 et 1531. Elle fait partie de la décoration de la Sagrestia Nuova, dans la Basilique San Lorenzo de Florence. Ses dimensions sont 155 × 170 cm.Il s’agit de l’une des quatre allégories des Parti della Giornata, et se trouve à gauche sur le sarcophage du tombeau de Laurent de Médicis, duc d’Urbin.

Histoire

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Description

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Bibliographie

• (it) Marta Alvarez Gonzáles, Michelangelo, Mondadori Arte, Milan, 2007.(ISBN 978-88-370-6434-1)
• (en) Rona Goffen, « Mary’s Motherhood According to Leonardo and Michelangelo », Artibus et Historiae, vol. 20,‎ 1999, p. 35–69.
• (en) Leo Steinberg, « Michelangelo’s Madonna Medici and Related Works », The Burlington Magazine, vol. 113,‎ mars 1971, p. 144–9.
• (it) Umberto Baldini, Michelangelo scultore, Milan, Rizzoli, 1973.

• Michel-Ange
• Liste des Å“uvres de Michel-Ange
• Sagrestia Nuova
• Renaissance florentine

Liens externes

• Ressource relative aux beaux-arts : Catalogues des Musées de Florence

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cr%C3%A9puscule_(Michel-Ange)

http://www.giacobbegiusti.com

 

Giacobbe Giusti, PARENTE di GIOTTO: Saint François choisissant la pauvreté, Fresque d’Assise

Giacobbe Giusti, PARENTE di GIOTTO: Saint François choisissant la pauvreté, Fresque d’Assise

 

 

Giacobbe Giusti, PARENTE di GIOTTO: Saint François choisissant la pauvreté, Fresque d’Assise

Saint François choisissant la pauvreté, Fresque d’Assise

Parente di Giotto est le nom attribué par l’historien de l’art Giovanni Previtali à un élève de Giotto très proche du maître, qui aurait travaillé pour lui aux décorations de la basilique Saint-François d’Assise sur une commande qu’il n’aurait pu réaliser lui-même.

Identification probabl

Certains critiques d’art l’identifient (Maestro oblungo pour Adolfo Venturi, Maestro del polittico Stefaneschi pour Richard Offner et Millard Meiss, Maestro del polittico di S. Reparata pour Roberto Longhi et Parente di Giotto pour Giovanni Previtali) avec le mystérieux Stefano Fiorentino, cité par Vasari comme élève très talentueux, mais dont on ne connaît aucune Å“uvre certaine préservée.

Certaines Å“uvres pourraient être de sa main : comme le grand crucifixde l’église d’Ognissanti, le diptyque avec la Crucifixion et la Vierge à l’Enfant trônant avec des saints et des vertus (musée de Strasbourg et collection particulière à New York), la Crucifixion de Berlin et les fresques des Miracles de saint François après sa mort (église inférieure, transept droit de la basilique d’Assise).

Articles connexes

• Les Maîtres anonymes

Parente di Giotto sur Commons

Sources

• (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Parente di Giotto » (voir la liste des auteurs).
• G. Previtali, Giotto e la sua bottega, Milano 1967, pp. 87-100.
• Edi Baccheschi, L’opera completa di Giotto, Rizzoli, Milano 1977. ISBN non esistente
• Luciano Bellosi, Giotto, in Dal Gotico al Rinascimento, Scala, Firenze 2003.

 

https://it.wikipedia.org/wiki/Parente_di_Giotto

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Giacobbe Giusti, Rampin Rider, Acropolis Museum

 

Giacobbe Giusti, Rampin Rider, Acropolis Museum

 

Giacobbe Giusti, Rampin Rider, Acropolis Museum

Rampin rider Louvre

 

Giacobbe Giusti, Rampin Rider, Acropolis Museum

Rampin Rider at the Acropolis Museum

The Rampin Rider or Rampin Horseman (c. 550 BC) is an equestrian statuefrom the Archaic Period of Ancient Greece. The statue was masterfully made of marble and has traces of red and black paint.

The head of the rider was found on the Acropolis of Athens in 1877 and donated to the Louvre. Parts of the body of the rider and horse were found ten years earlier in a ditch filled with statues broken during the 480 BC Persian sack of Athens. The head was not associated with the rest of the statue until 1936. The statue is displayed with a plaster cast of the head at the Acropolis Museum while the head remains at the Louvre where it is displayed with a cast of the rest of the statue.

The rider has many of the features typical of an Archaic kouros, but has several asymmetrical features that break with the period’s conventions.

Interpretations

The statue was originally thought to be a part of a set of statues, perhaps paired with another as a mounted presentation of Castor and Pollux common on vases from this period. According to another theory, the statue represents the winner of a race. This theory is supported by the crown of lovage, given to winners of the Nemean Games and the Isthmian Games, on the statue.

References

• Page at the Louvre (English): Head of a horseman, known as the « Rampin Horseman »

• Gisela M. A. Richter, L’arte greca, Torino, Einaudi, 1969.
• Jean Charbonneaux, Roland Martin; François Villard, La Grecia arcaica : (620-480 a.C.), Milano, Rizzoli, 1978. ISBN non esistente
• Humfry Payne, Paolo Enrico Arias, La scultura arcaica in marmo dell’Acropoli, Roma, L’Erma di Bretschneider, 1981, ISBN 88-7062-500-1.
• Ranuccio Bianchi Bandinelli, Enrico Paribeni, L’arte dell’antichità classica. Grecia, Torino, UTET Libreria, 1986, ISBN 88-7750-183-9..
• Pierluigi De Vecchi ed Elda Cerchiari, I tempi dell’arte, volume 1, Bompiani, Milano 1999. ISBN 88-451-7107-8

https://en.wikipedia.org/wiki/Rampin_Rider

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Giacobbe Giusti, SANDRO BOTTICELLI: La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste

Giacobbe Giusti, SANDRO BOTTICELLI: La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste

 

Giacobbe Giusti, SANDRO BOTTICELLI: La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste

Artiste	Sandro Botticelli
Date	vers 1470
Technique	tempera sur bois
Dimensions (H × L)	85 × 62 cm
Mouvement	Première Renaissance
Localisation	Galleria dell’Accademia, Florence (Italie)

La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste (en italien : Madonna con Bambino, San Giovannino e due angeli¹) est une peinture religieuse de Sandro Botticelli, datant de 1470 environ, conservée à laGalleria dell’Accademia à Florence et exposée dans la sala del Colosso.

Historique

L’Å“uvre provient de l’hôpital Santa Maria Nuova et est généralement attribuée à Sandro Botticelli. Néanmoins ceci est contesté par Herbert Horne et Adolfo Venturi qui la considèrent comme une « œuvre d’école » à cause de diverses « simplifications » dans le visage des anges. La datation précoce et les affinités entre la toile La Vierge à l’Enfant et Deux anges et la Madone à la Roseraie vont dans le sens de ces incertitudes.

Elle figure sur l’inventaire des Musées de Florence du 1890 au n^o 3166.

Thème

L’Å“uvre reprend une figure de l’iconographie chrétienne : celle de la Vierge à l’Enfant, présentant la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, ici en compagnie de saint Jean-Baptiste présenté jeune (et non pas enfant comme c’est souvent le cas) et de deux figures célestes, des anges.

Description

La Vierge, vêtue de ses traditionnelles couleurs rouge et bleu, est assise sur un trône représentant un séraphin rouge sur le bas du siège; elle est tournée de trois-quarts vers la gauche, et, de sa main gauche, elle tient légèrement par le bas du corps l’Enfant qui tend les bras vers elle. Ce dernier est soutenu par un ange qui le tient de la main droite au bas du dos en regardant Marie. Le second ange qui regarde intensément le spectateur est le « festaiolo », c’est-à-dire qu’il a le rôle de contact avec le public, comme le personnage des représentations sacrées du théâtre de la Renaissance qui expliquait entre autres les scènes aux spectateurs². Derrière et sur la droite, se trouve le jeune saint Jean-Baptiste avec ses attributs d’ermite dans le désert, peau de chameau et roseau croisé. L’arrière-plan est uni, un ciel dégradé de bleu.

La Vierge est finement coiffée avec les cheveux tenus par une fine coiffe et un voile fin retombant sur le front ; ses vêtements sont ornés de festons et de perles d’or que l’on retrouve dans les détails des auréoles que tous les personnages portent.

Analyse

La composition de l’Å“uvre témoigne de l’influence de Fra Filippo Lippi comme dans La Lippina (1465 environ), duquel dérivent l’attitude rêveuse et indifférente de la Vierge, la prédominance de la ligne du contour et le drapé vibrant. Néanmoins les formes apparaissent désormais plus douces et souples, et assument des attitudes plus complexes que les Å“uvres de Lippi. La couleur vive du contraste et le ton bronze dérivent des exemples d’Antonio Pollaiuolo. La physionomie de l’Enfant est désormais typique de Botticelli qui a abandonné les exemples de Verrocchio qu’il avait utilisés dans les Å“uvres précédentes. La tête de la Vierge, avec le menton en pointe, que l’on retrouve aussi dans La Madone de l’Eucharistie, La Vierge de la loggiaet l’allégorie de la Force, toutes datables des mêmes années.

L’ambiance générale de l’Å“uvre, représentant des figures sérieuses, pensives, absorbées dans leur propre beauté, est mélancolique et contemplative, accentuée par la délicatesse des tons en clair obscur dans les carnations et dans les vêtements.

Bibliographie

• L’opera completa del Botticelli, collana Classici dell’arte Rizzoli, Rizzoli, Milan, 1978.
• Bruno Santi, Botticelli in I protagonisti dell’arte italiana, Scala Group, Florence 2001 (ISBN 88-8117-091-4)
• Pierluigi De Vecchi, Elda Cerchiari, I tempi dell’arte, volume 2, Bompiani, Milan, 1999 (ISBN 88-451-7212-0)
• Gloria Fossi, Uffizi, Giunti, Florence, 2004 (ISBN 88-09-03675-1)

• Liste d’Å“uvres de Sandro Botticelli

]

• Fiche N° 00187153 sur le site Polomuseale.firenze.it [archive]

Sources

• (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Madonna col Bambino, due angeli e Giovanni Battista » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

1. ↑ Notice du musée
2. ↑ Alessandro D’Ancona, Origini del teatro italiano: libri tre con due appendici sulla rappresentazione drammatica del contado toscano e sul teatro mantovano nel, vol 1, 1966.

 [masquer] v · m Sandro Botticelli (1445-1510)
Entourage et mécènes	Fra Filippo Lippi • Filippino Lippi • Michel Marulle • Julien de Médicis • Laurent de Médicis • Laurent II de Médicis • Michel-Ange • Flavius Mithridate • Pic de la Mirandole • Ange Politien • Savonarole • Sixte IV • Simonetta Vespucci • Léonard de Vinci
Portraits	Jeune homme (Florence) (1470) • Homme avec médaille (1474) • Esmeralda Brandini (1475) • Catherine Sforza (1475) • Simonetta Vespucci (1476-1480) • Julien de Médicis (Washington) (1478-1480) • Jeune homme (Washington) (1482-1485) • Jeune homme (Londres) (1483) • Jeune homme (Paris) (1475-1500) • Jeune femme (Francfort) (1480-1485) • Jeune femme (Florence) (1485) • Lorenzo Lorenzi (1490-1495) • Dante (1495)  • Michel Marulle (1497)
Å’uvres profanes	Pallas et le Centaure (1482) • Le Printemps (1482) • Vénus et Mars (1483) • Nastagio degli Onesti (I), (II), (III), (IV) (1483) • La Naissance de Vénus (1485) • Fresques de la villa Tornabuoni (1483-1486) • La Calomnie d’Apelle (1495) • Virginie Romana (1498) • La Tragédie de Lucrèce (1498)
Scènes bibliques	Le Retour de Judith à Béthulie (1470) • La Découverte du cadavre d’Holopherne (1470) • Retable de Saint-Ambroise (1470) • L’Adoration des mages (Florence) (1475) • Scènes de l’histoire d’Esther (1475) • L’Annonciation de San Martino alla Scala (1481) • Les Épreuves de Moïse (1481-1482) • La Punition des rebelles (1481-1482) • La Tentation du Christ (1481-1482) • L’Adoration des mages (Washington) (1482) • L’Annonciation du Cestello (1489-1490) • La Nativité (1488-1490) • Retable de San Marco (1488-1492) • La Lamentation sur le Christ mort (Munich) (1490-1495) • La Lamentation sur le Christ mort (Milan) (1490-1495) • La Nativité mystique (1500-1501)
Madones	La Vierge à l’Enfant (1467) • La Vierge de la loggia (1467) • La Vierge à l’Enfant avec deux anges (1468-1469) • La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste (1468-1470) • La Vierge à la roseraie (1469-1470) • La Vierge et l’Enfant avec le jeune saint Jean-Baptiste (1470-1475) • La Madone de l’Eucharistie (1470) • La Madone Bardi (1480) • La Madone du livre (1480) • La Madone du Magnificat (1481) • La Vierge à la grenade (1487) • La Madone du pavillon (1493)
Autres œuvres religieuses	La Force (1470) • Saint Sébastien (1474) • Saint Augustin (Ognissanti) (1480) • Saint Augustin (Offices) (1490-1494) • Divine Comédie (1485-1490) • La Dernière Communion de saint Jérôme (1494-1495) • Saint Jérôme (v. 1500) • Scènes de la vie de saint Zénobe (1500-1505)
Auteurs (xxe et xxie siècles)	Cristina Acidini Luchinat • Daniel Arasse • Giulio Carlo Argan • Umberto Baldini • Chiara Basta • Bernard Berenson • Horst Bredekamp • Marcel Brion • André Chastel • Sophie Chauveau • John Pope-Hennessy • Aby Warburg • Frank Zöllner

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vierge_%C3%A0_l%27Enfant_avec_deux_anges_et_Jean-Baptiste

http://www.giacobbegiusti.com

Giacobbe Giusti , PAOLO UCCELLO: Annunciazione

Giacobbe Giusti , PAOLO UCCELLO: Annunciazione

Annunciazione, una delle più antiche opere attribuite a Paolo Uccello, Ashmolean Museum, Oxford

• Paolo d’Ancona: Paolo Uccello. Amilcaro Pizzi Editore, Milano e Anton Schroll, Wien 1959/1960.
• Annarita Paolieri, Paolo Uccello, Domenico Veneziano, Andrea del Castagno, Scala, Firenze 1991. ISBN 88-8117-017-5.
• Pierluigi De Vecchi ed Elda Cerchiari, I tempi dell’arte, volume 2, Bompiani, Milano 1999. ISBN 88-451-7212-0.
• Stefano Zuffi, Il Quattrocento, Electa, Milano 2004. ISBN 88-370-2315-4.
• Mauro Minardi, Paolo Uccello, Rizzoli, Milano 2004.
• Andrea De Marchi e Cristina Gnoni Mavarelli (a cura di), Da Donatello a Lippi, Officina pratese, catalogo della mostra, Skira, Milano 2013. ISBN 978-88-572-2039-0

https://it.wikipedia.org/wiki/Paolo_Uccello

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Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars

Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars

 

Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars

Vénus et Mars

Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars

Vénus et Mars (Botticelli)

Artiste	Sandro Botticelli
Date	Env. 1483
Technique	Tempera sur bois
Dimensions (H × L)	69 × 173 cm
Mouvement	Première Renaissance
Localisation	National Gallery, Londres(Grande-Bretagne)
Numéro d’inventaire	NG915

Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars

 

Détail

Le Vénus et Mars (en italien : Venere e Marte) est une peinture de Sandro Botticelli, une tempera et sur bois (69 × 173 cm) datant de 1483environ, conservée à la National Gallery à Londres.

Histoire

La provenance de l’Å“uvre est inconnue. L’Å“uvre est généralement datée postérieurement au retour du séjour romain de Botticelli (1482), par le côté classique que l’auteur a probablement étudié à partir des sarcophages antiques vus à Rome. Le tableau est comparable aux autres peintures de la série mythologique et allégorique comprenant le Printemps, la Naissance de Vénus et Pallas et le Centaure.

Par ses dimensions, le tableau est cité comme celui d’un panneau de coffre de mariage (cassone) ou encore celui de la spalliera d’un lit.

La présence de guêpes (vespe » en italien), en haut à droite, suggèrent un lien avec la famille Vespucci qui l’auraient commandée à l’occasion d’un mariage, ou encore le symbole de la « piqûre » de l’amour.

Description

L’ouvrage montre le dieu de guerre romain Mars et la déesse de l’amour Vénus dans une allégorie de la beauté et de la vaillance. Vénus regarde Mars allongé et endormi, tandis que trois satyres enfants jouent avec sa lance et un quatrième avec sa cuirasse (sous son bras). Un quatrième souffle dans une conque à son oreille afin de le réveiller.

La scène se déroule dans une forêt, avec, en arrière-plan, la mer où Vénus est née. Un bosquet de myrte, l’arbre de Vénus, forme la toile de fond aux deux dieux qui sont situés l’en face à l’autre, dans un pré. Des guêpes issu d’un nid volent autour de la tête de Mars, peut-être comme un rappel que l’amour est souvent accompagné de douleur¹.

La déesse de l’amour, entièrement habillée et soigneusement peignée, habillée d’un fin habit blanc finement plissé, regarde fixement Mars qui dort dans une représentation sculpturale de la beauté idéale du nu masculin, vêtu uniquement d’un fin drapé blanc posé sur ses parties intimes. Le Dieu de la guerre a retiré son armure et est allongé sur son manteau rouge alors que de petits faunes jouent avec ses attributs guerriers, casque, armes et lance.

Analyse

Mars, Dieu de la guerre, a été l’un des amants de Vénus, la déesse de l’amour. Ici Mars est endormi et non armé, tandis que Vénus est éveillée et en alerte.

Outre la figuration de « la petite mort » suivant l’orgasme (Mars est endormi et désarmé de « sa lance » dont les faunes s’emparent), le sens allégorique de l’Å“uvre manque d’évidence, comme pour la plupart des Å“uvres de la Renaissance. Il peut traiter, selon le principe du Néoplatonisme médicéen, de la question du pouvoir de l’amour (Vénus-Humanitas), c’est-à-dire le plus haut degré de l’évolution humaine, battant la force du guerrier (Mars, Dieu de la guerre et de la force destructrice).

L’Å“uvre est l’un des premiers exemples de la peinture de la Renaissance représentant ces êtres hybrides malicieux et vivants.

Les guêpes peuvent être une référence au client qui a commandé à la peinture. Elles font en effet partie des armoiries de la famille Vespucci, dont le nom vient de la l’italien «  vespa ». La famille Vespucci était apparentée aux Médicis, mécènes de Botticelli, par le mariage en 1482 entre Pierfrancesco Medici et Semiramide Vespucci. Ici, le peintre s’est vraisemblablement inspiré de Simonetta Vespucci pour représenter Vénus. Les guêpes peuvent également avoir une signification symbolique, se référant à celui qui, dans les plaisirs de l’amour, peut être « piqué » par la douleur.

La composition comporte diverses particularités stylistiques : d’une part, les figures de Vénus et Mars se trouvent dans une position symétrique formant avec les trois faunes tenant la lance un triangle inversé. Les personnages principaux sont immobiles, Mars est passif, il dort, tandis que Vénus, vigilante, est éveillée ; la diagonale qui retrace le corps de Vénus, du haut depuis la gauche vers le bas, invite au repos, tandis que la ligne oblique de Mars, montant du bas gauche jusqu’en en haut du tableau à droite, peut être lue plus active.

Notes et références

1. ↑Potterton, 36

Sources

• (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Venere e Marte » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

• Homan Potterton, The National Gallery Londres, Thames and Hudson, 1977.
• Gail S. Weinberg. D.G. Rossetti’s ownership of Botticelli’s ‘Smeralda Brandini’ in The Burlington Magazine, janvier 2004.
• L’opera completa del Botticelli, collana Classici dell’arte Rizzoli, Rizzoli, Milan, 1978.
• Bruno Santi, Botticelli, in I protagonisti dell’arte italiana, Scala Group, Florence, 2001 (ISBN8881170914)
• Pierluigi De Vecchi, Elda Cerchiari, I tempi dell’arte, volume 2, Bompiani, Milan, 1999 (ISBN88-451-7212-0)
• Gloria Fossi, Uffizi, Giunti, Florence, 2004 (ISBN88-09-03675-1)

Articles connexes

• Liste d’Å“uvres de Sandro Botticelli

• Fiche sur le site Nationalgallery.org.uk [archive]
• Vénus et Mars sur Commons

[masquer] v · m Sandro Botticelli (1445-1510)
Entourage et mécènes	Fra Filippo Lippi • Filippino Lippi • Michel Marulle • Julien de Médicis • Laurent de Médicis • Laurent II de Médicis • Michel-Ange • Flavius Mithridate • Pic de la Mirandole • Ange Politien • Savonarole • Sixte IV • Simonetta Vespucci • Léonard de Vinci
Portraits	Jeune homme (Florence)(1470) • Homme avec médaille(1474) • Esmeralda Brandini(1475) • Catherine Sforza(1475) • Simonetta Vespucci(1476-1480) • Julien de Médicis (Washington)(1478-1480) • Jeune homme (Washington)(1482-1485) • Jeune homme (Londres)(1483) • Jeune homme (Paris)(1475-1500) • Jeune femme (Francfort)(1480-1485) • Jeune femme (Florence)(1485) • Lorenzo Lorenzi(1490-1495) • Dante(1495)  • Michel Marulle(1497)
Å’uvres profanes	Pallas et le Centaure(1482) • Le Printemps(1482) • Vénus et Mars(1483) • Nastagio degli Onesti (I), (II), (III), (IV)(1483) • La Naissance de Vénus(1485) • Fresques de la villa Tornabuoni(1483-1486) • La Calomnie d’Apelle(1495) • Virginie Romana(1498) • La Tragédie de Lucrèce(1498)
Scènes bibliques	Le Retour de Judith à Béthulie(1470) • La Découverte du cadavre d’Holopherne(1470) • Retable de Saint-Ambroise(1470) • L’Adoration des mages (Florence)(1475) • Scènes de l’histoire d’Esther(1475) • L’Annonciation de San Martino alla Scala(1481) • Les Épreuves de Moïse(1481-1482) • La Punition des rebelles(1481-1482) • La Tentation du Christ(1481-1482) • L’Adoration des mages (Washington)(1482) • L’Annonciation du Cestello(1489-1490) • La Nativité(1488-1490) • Retable de San Marco(1488-1492) • La Lamentation sur le Christ mort (Munich)(1490-1495) • La Lamentation sur le Christ mort (Milan)(1490-1495) • La Nativité mystique(1500-1501)
Madones	La Vierge à l’Enfant(1467) • La Vierge de la loggia(1467) • La Vierge à l’Enfant avec deux anges(1468-1469) • La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste(1468-1470) • La Vierge à la roseraie(1469-1470) • La Vierge et l’Enfant avec le jeune saint Jean-Baptiste(1470-1475) • La Madone de l’Eucharistie(1470) • La Madone Bardi(1480) • La Madone du livre(1480) • La Madone du Magnificat(1481) • La Vierge à la grenade(1487) • La Madone du pavillon(1493)
Autres œuvres religieuses	La Force(1470) • Saint Sébastien(1474) • Saint Augustin (Ognissanti)(1480) • Saint Augustin (Offices)(1490-1494) • Divine Comédie(1485-1490) • La Dernière Communion de saint Jérôme(1494-1495) • Saint Jérôme(v. 1500) • Scènes de la vie de saint Zénobe(1500-1505)
Auteurs (xxe et xxie siècles)	Cristina Acidini Luchinat • Daniel Arasse • Giulio Carlo Argan • Umberto Baldini • Chiara Basta • Bernard Berenson • Horst Bredekamp • Marcel Brion • André Chastel • Sophie Chauveau • John Pope-Hennessy • Aby Warburg • Frank Zöllner

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_et_Mars

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Giacobbe Giusti, PAOLO UCCELLO: Storie di Noè

Giacobbe Giusti, PAOLO UCCELLO: Storie di Noè

 

Giacobbe Giusti, PAOLO UCCELLO: Storie di Noè

Storie di Noè
Autore	Paolo Uccello
Data	1447–1448 circa
Tecnica	Affresco trasportato su tela
Dimensioni	215×510 cm
Ubicazione	Santa Maria Novella, Firenze

Il Diluvio

la Recessione delle acque

Le Storie di Noè sono una coppia di affreschidi Paolo Uccello, realizzati verso il 1436–1440 nel Chiostro Verde di Santa Maria Novella a Firenze. Come gli altri affreschi del chiostro sono a monocromo o « verdeterra » (da cui l’appellativo « Verde » del sito) e sono composti da due episodi sovrapposti: nella lunetta il Diluvio e recessione delle acque (215×510 cm) e nel riquadro sottostante il Sacrificio ed Ebbrezza di Noè(277×540 cm). Oggi gli affreschi sono staccati e trasportati su tela, anche se sempre collocati nella posizione originaria^[1].

https://it.wikipedia.org/wiki/Storie_di_No%C3%A8_(Paolo_Uccello)

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Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

Artiste	Albrecht Dürer
Date	1499
Technique	Huile sur panneau
Dimensions (H × L)	50 × 39 cm
Localisation	Alte Pinakothek, Munich(Allemagne)
Numéro d’inventaire	WAF 230, WAF 230 A, WAF 230 B

Le Portrait d’Oswald Krell (ou Oswolt Krel¹) est une huile sur panneau de tilleul (50×39 cm) réalisée par Albrecht Dürer, datée de 1499 et conservée à l’Alte Pinakothek de Munich. L’Å“uvre est un triptyque composé du tableau central encadré de deux panneaux latéraux représentant deux « hommes sauvages » portant les blasons d’Oswald et Agathe Krell et mesurant 49×16 cm chacun.

Histoire

Oswald Krell (1460-1534) a résidé de 1495 à 1503 à Nuremberg, où il représentait une importante société commerciale de Ravensburg.

Postérité

En 1969, Fernando Botero a dessiné son interprétation personnelle du portrait².

Galerie

Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

• 

  Le triptyque

• 

  Les deux panneaux latéraux

Notes et références

• Portrait d’Oswald Krell,

1. ↑ Dans l’angle supérieur droit, le portrait porte l’inscription « Oswolt Krel 1499 ».
2. ↑ Le dessin de Fernando Botero, collection Würth, inventaire n° 9280 [archive].

Bibliographie

• Costantino Porcu (dir.), Dürer, Rizzoli, Milano 2004
• Pierre Vaisse, Albrecht Dürer, Fayard, coll. « Histoire de l’art », 1995, 268 p.(ISBN 2-213-59402-3)
• Stefano Zuffi, Dürer, Gallimard, 2000, 140 p.(ISBN 2-07-011677-8)

 [masquer] v · m Albrecht Dürer (1471-1528)
Lieux	Nuremberg · Colmar · Bâle ·Strasbourg · Venise · Augsbourg ·Voyage aux Pays-Bas · Bruxelles
Famille	Albrecht Dürer l’Ancien ·Barbara Dürer · Hans Dürer ·Endres Dürer · Agnes Dürer
Entourage	Johann Amerbach ·Jacopo de’ Barbari · Michael Furter ·Anton Koberger ·Willibald Pirckheimer ·Michael Wolgemut
Disciples	Hans Baldung · Barthel Beham ·Hans von Kulmbach · Georg Pencz ·Erhard Schön · Hans Springinklee
Dessins, aquarelles et gouaches	Autoportrait à l’âge de treize ans (1484) ·Autoportrait nu (entre 1500 et 1512) ·Le Lièvre (1502) ·Madone des animaux (1503) ·Grande Touffe d’herbes (1503) ·Mains en prière (1508) ·Aile de rollier bleu (1512) ·Tête de morse (1521)
Å’uvre gravé	L’Apocalypse (1496-1498) ·Adam et Ève (1504) ·Grande Passion (1511) ·Petite Passion (1511) ·Le Chevalier, la Mort et le Diable (1513) ·Melencolia I (1514) ·Saint Jérôme dans son étude (1514) ·Rhinocéros (1515) ·Arc de triomphe de Maximilien (1515)
Tableaux religieux	L’Homme de douleurs (1493) ·Saint Jérôme pénitent (1496) ·Polyptyque des Sept Douleurs (1500) ·Déploration du Christ (Munich) (1500) ·Retable Jabach (1504) ·L’Adoration des mages (1504) ·Jésus parmi les docteurs (1506) ·La Vierge de la fête du rosaire (1506) ·Adam et Ève (1507) ·Martyre des dix mille chrétiens (1508) ·La Madone à l’Å“illet (1516) ·Les Quatre Apôtres (1526)
Portraits sur toile et sur panneau	Albrecht Dürer l’Ancien (1490) ·Barbara Holper (1490) ·Autoportrait au chardon (1493) ·Frédéric III de Saxe (1496) ·Autoportrait aux gants (1498) ·Hans Tucher (1499) ·Oswald Krell (1499) ·Autoportrait à la fourrure (1500) ·Jeune femme vénitienne (1505) ·Jacob Fugger (1518) ·Maximilien Ier (1519) ·Bernhart von Reesen (1521) ·Hieronymus Holzschuher (1526) ·Jakob Muffel (1526) ·Johann Kleberger (1526)
Historiens	Fedja Anzelewski · Marcel Brion ·Ernest Chesneau · Pierre Descargues ·Max Jakob Friedländer ·Erwin Panofsky · Pierre Vaisse ·Heinrich Wölfflin · Stefano Zuffi

https://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_d%27Oswald_Krell

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Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

 

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

 

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

 

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

 

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

Holle, Gerard du Ry van Beest (Hg.),Kunstgeschichte, Mueller Karl, Erlangen 1994

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

Autore	Michelangelo Buonarroti
Data	1508 circa
Tecnica	affresco
Dimensioni	280×560 cm
Ubicazione	Cappella Sistina, Musei Vaticani, Città del Vaticano (Roma)

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

Dettaglio

Giacobbe Giusti, MICHELANGELO: Sistine chapel – Deluge

Dettaglio

Il Diluvio Universale è un affresco (280×560 cm) di Michelangelo Buonarroti, databile al 1508–1510circa e facente parte della decorazione della volta della Cappella Sistina, nei Musei Vaticani a Roma, commissionata da Giulio II.

Storia

Nel dipingere la volta, Michelangelo procedette dalle campate vicino alla porta d’ingresso, quella usata durante i solenni ingressi in cappella del pontefice e del suo seguito, fino alla campata sopra l’altare. Il Diluvio Universale (Genesi 6,5-8,20) fa quindi parte del primo blocco, e secondo Ascanio Condivi fu la prima scena a essere dipinta sul soffitto.

La scena mostra qualche disparità esecutiva che conferma le notizie di problemi tecnici (una miscela impropria nell’intonaco che causò muffe) e della presenza di collaboratori, nella fase iniziale del lavoro.

Fin dalla prima scopertura degli affreschi, il Diluvioriscosse particolari dimostrazioni di stima. Vasariad esempio scrisse una descrizione incisiva: «nella storia del Diluvio, dove appaiono diverse morti d’uomini, che spaventati dal terror di quei giorni, cercano il più che possono per diverse vie scampo alle lor vite. Perciò che nelle teste di quelle figure, si conosce la vita esser in preda della morte, non meno che la paura, il terrore et il disprezzo d’ogni cosa. Vedevisi la pietà di molti, aiutandosi l’un l’altro tirarsi al sommo d’un sasso cercando scampo. Tra’ quali vi è uno che abracciato un mezzo morto, cerca il più che può di camparlo, che la natura non lo mostra meglio» (Le Vite, 1568).

L’affresco venne interessato da vari danni, come cadute (visibile nel lembo di cielo al centro di un colore diverso) e numerose crepe, soprattutto in occasione dello scoppio della polveriera di Castel Sant’Angelo nel 1791.

Descrizione e stile

Il Diluvio fa parte delle nove Storie della Genesi, in particolare è la penultima della serie, a metà delle tre Storie di Noè degli ultimi riquadri. Queste scene andavano a comporre un mosaico delle storie dell’umanità « ante legem », prima cioè di Mosè (le cui storie si trovano nei riquadri alle pareti opera di artisti quattrocenteschi). Ciascuna di queste scene della Genesi aveva inoltre una lettura a ritroso legata alla prefigurazione della Settimana Santa, le cui solenni celebrazioni avevano luogo nella cappella e prevedevano una processione che dall’ingresso cerimoniale arrivava all’altare. In questo sistema di concordanze il Diluvio rappresentava il Battesimo di Cristo: come l’acqua del battesimo cancella i peccati, così l’acqua del diluvio purificò il mondo dai peccatori. L’Arca di Noè era poi simbolo della Chiesa stessa: essa è di legno, come il legno della Croce, e analogamente ad esso è un mezzo di salvezza.

A differenza delle scene successive, vi sono raffigurate circa sessanta figure, relativamente piccole. I personaggi spesso nudi, sono, raggruppati e distribuiti lungo direttrici diagonali che accentuano la profondità prospettica. Secondo l’interpretazione dell’episodio fornita da Ugo da San Vittore, l’umanità si divise in tre gruppi umani, ciascuno visibile nell’affresco michelangiolesco. I giusti trovano posto nell’arca (quindi nella Chiesa) e vi trovano la Salvezza; i reprobi tentano di assalirla; il resto delle persone, pur non essendo malvagie, sono perduti per via del loro attaccamento alle cose del mondo, che causeranno la loro fine. Questi ultimi sono la schiera di persone in primo piano che cerca rifugio sulla terra ferma, portando vistosamente i propri beni: alcuni cercano di salire sugli alberi, altri hanno sulle spalle o i propri figli o i familiari. Di essi fanno parte anche le figure sull’isolotto di destra, dove spicca il commovente gruppo dell’anziano genitore che con forza titanica e grande fatica porta in braccio il corpo stremato del figlio. In generale sembra che quest’ultima tipologia di figure abbia la consapevolezza della loro sorte, accettandola dolorosamente ma con rassegnazione, cercando piuttosto di aiutare i più deboli, per quanto possibile.

I reprobi invece sono visibili anche sulla barchetta al centro, mentre litigano l’uno contro l’altro per impedire ad altri di imbarcarsi e rischiando l’affondamento; un altro gruppo cerca di dare assalto all’arca, con una scala o con un’accetta per fare a pezzi lo scafo. Ma niente sembra turbare la grandiosa imbarcazione, simile a una cittadella, sulla quale è già discesa la colomba dello Spirito Santo e Noè vi si affaccia, a sinistra, per vedere il segno divino di un raggio di sole, al centro del cielo come un disco dorato.

Le prime cinque « giornate » (su un totale di ventinove) riguardarono le figure sull’isolotto a destra, che sono condotte a secco (i due personaggi in primo piano a destra del barilotto) o comunque non a « buon fresco » (il giovane nudo sdraiato al centro). Dopodiché dovettero aver luogo i contrasti con gli assistenti, che vennero licenziati, e l’artista dovette procedere da solo, a « buon fresco ». Tra queste parti alcune hanno una maggiore freschezza, eseguite dal maestro, mentre altre sono più impacciate, legate alla preoccupazione di seguire attentamente il disegno del cartone, con un modellato più debole e una minore ricchezza nelle pennellate.

Nonostante gli scarti qualitativi, essi non sono sufficienti ad attenuare l’effetto della grandiosa invenzione compositiva.

 

Bibliografia

• Pierluigi De Vecchi, La Cappella Sistina, Rizzoli, Milano 1999

https://it.wikipedia.org/wiki/Diluvio_universale_(Michelangelo)

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Giacobbe Giusti, GIOTTO ou TADDEO GADDI: Polyptyque Baroncelli, Florence

Giacobbe Giusti, GIOTTO ou TADDEO GADDI: Polyptyque Baroncelli, Florence

Giacobbe Giusti, GIOTTO ou TADDEO GADDI: Polyptyque Baroncelli, Florence

Artiste	Giotto ou Taddeo Gaddi
Date	1328 env.
Type	tempera et or sur bois
Dimensions (H × L)	185 × 323 cm
Mouvement	Pré-Renaissance
Localisation	chapelle Baroncelli basilique Santa Croce, Florence(Italie)

Le Polyptyque Baroncelli est un retablepolyptyque datant de 1328 longtemps attribuée à Giotto avec une tendance plus actuelle à Taddeo Gaddi. Il est exposé dans son emplacement d’origine de la chapelle Baroncelli de la basilique Santa Croce, à Florence. Il porte le texte OPUS MAGISTRI JOCTI.

Histoire

Le polyptyque qui est cité dans les biographies de Giotto par Lorenzo Ghiberti et Giorgio Vasari est retenu comme Å“uvre du maître jusqu’à la fin de xix^e siècle. C’est à partir du début du xx^e siècle que l’authenticité de la signature est mise en doute par Adolfo Venturi qui émet l’hypothèse qu’elle ait pu être ajoutée au xv^e siècle quand Sebastiano Mainardi a ajouté les séraphins entre les petites arcades. Depuis, Offner a supprimé le polyptyque du catalogue de Giotto, Douglas, Sinibaldi et Brunetti l’attribuent à son atelier et Berenson, Perkins et Ventura l’attribuent à un proche collaborateur qui selon Frey serait Taddeo Gaddi¹.

Les études postérieures inversent la tendance en rendant une crédibilité à la signature en accréditant une participation dans la conception et la réalisation de Giotto : Previtali (organisation), Baldini et Salvini (dessin) ou dans la stesure de certains morceaux de meilleure qualité , en particulier le panneau central (Longhi, Marchini et Gnudi). Paatz, Bologna et Bellosi parlent d’Å“uvre de Giotto et atelier¹.

La chronologie fait moins débat et la période correspond à la phase tardive de l’artiste, après les fresques de la chapelle Peruzzi (1325 environ) et son départ pour Naples (1329), ou tout au plus aussitôt son retour à Florence (1334), mais avant son départ pour Milan¹.

L’hypothèse actuelle la plus suivie est celle émise par Federico Zeri, qui a retrouvé le cuspide du panneau central l’Éternel et Anges au musée d’art de San Diego, c’est-à-dire une collaboration entre Giotto et Taddeo Gaddi et la datation, de 1328 environ, correspondant au début de la décoration à fresque de la chapelle Baroncelli, qui est attribuée en totalité à Taddeo Gaddi¹.

Giacobbe Giusti, GIOTTO ou TADDEO GADDI: Polyptyque Baroncelli, Florence

• 

  Éternel et Anges, cimaise du panneau central du polyptyque, musée d’art de San Diego.

  Giacobbe Giusti, GIOTTO ou TADDEO GADDI: Polyptyque Baroncelli, Florence

• 

  Panneau central.

Description

L’ensemble des cinq compartiments du registre médian du polyptyque est entouré en haut et sur les côtés par une corniche d’époque Renaissance (la cimaise originale ayant été coupée, le haut du panneau central est tronqué dans son arcature).

Panneau du centre

• Couronnement de la Vierge

La Vierge placée à gauche baisse la tête pour recevoir la couronne que son fils pose sur sa tête ; tous les deux sont assis au même niveau sur une trône, élevé sur une estrade, surmonté d’un dais rouge dont les bords obliques sont alignés sur les côtés de l’encadrement architectonique. Ils sont accompagnés d’anges agenouillés en bas portant des vases.

Panneaux latéraux (deux de chaque côté)

• Scènes similaires de Saints en gloire avec des anges musiciens : les anges sont visibles en entier, de profil, agenouillés, et placés dans le bas de la composition, les saints des panneaux jouxtant le central sont visibles en buste pour les premiers rangs les autres n’étant discernables au-dessus que par leur têtes auréolées empilées jusqu’en haut du cadre à frise multilobée comme dans les panneaux extérieurs.

Prédelle

Chaque compartiment rectangulaire comporte, en son centre entouré d’arguments floraux, un hexagone comportant une forme multilobée contenant une figure sainte.

• Au centre : Christ en buste nu sortant du tombeau
• panneaux latéraux de gauche et de droite : un saint évêque, Jean le Baptiste, puis saint François et saint Geoffroy.

Notes et références

1. ↑ ^{a, b, c et d} Notice du catalogue

Bibliographie

• (it) Maurizia Tazartes, Giotto, Rizzoli, Milan, 2004.
• (it) Edi Baccheschi, L’opera completa di Giotto, Rizzoli, Milan, 1977.

Source de traduction

• (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Polittico Baroncelli » (voir la liste des auteurs).

• Polyptyque Baroncelli,

• (it) Notice sur Polomuseale.firenze.it 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Polyptyque_Baroncelli

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