Giacobbe Giusti, CIMA da CONEGLIANO: Madonna dell’arancio, Gallerie dell’Accademia de Venise

Giacobbe Giusti, CIMA da CONEGLIANO: Madonna dell’arancio, Gallerie dell’Accademia de Venise

Cima da Conegliano, né Giovanni Battista Cima (Conegliano 1459 – Conegliano 1517), est un peintre vénitien de la Renaissance de l’école vénitienne.

Biographie

Seuls de rares documents permettent de reconstituer la vie du peintre. La date de naissance de l’artiste (1459 ou 1460) n’est pas établie, mais déduite des registres de Conegliano de 1473, qui mentionne un cimator (ouvrier drapier) nommé Joannes, mais est-ce lui, ou bien un ouvrier de son frère Antonio ? Joannes est un prénom courant. Si c’est bien le peintre, il devait avoir à ce moment quatorze ans, puisque c’est l’âge où il a commencé à payer des impôts, selon les lois de la ville.

On ne sait rien sur sa formation en peinture avant 1489, date de sa première œuvre qu’il signe et date (vierge à l’enfant entre saint Jérôme et saint Jacques). À ce moment-là, il vit à Venise où il est « maître », ce qui sous entend qu’il a son propre atelier avec au moins un apprenti.

Vasari dit de lui qu’il fut l’élève de Giovanni Bellini, qu’il est mort jeune et que sans cela il aurait probablement égalé son maître.

L’année 1494 voit quelques paiements effectués à l’artiste. Les autres paiements remontent à 1499, 1504 et 1510.

Entre 1500 et 1515, il a probablement vécu entre Venise et la région de l’Émilie. À Parme, Bologne, des œuvres lui ont été commandées pour les églises, comme la Vierge et l’Enfant, des saints Michel et André en 1505 et la Conversation sacrée en 1513.

Sa présence à Conegliano, où il a passé les étés, est documentée pour la dernière fois en 1516. Il meurt entre 1517-1518, probablement à Conegliano, où il existe aujourd’hui un musée Giovanni Battista Cima.

Œuvres

Une centaine d’œuvres lui sont attribuées¹, dont une trentaine de retables², 4 polyptyques, 2 triptyques, 19 Vierge à l’Enfant, dix-huit Conversation sacrée, 5 Jérôme au désert.

Avant 1490

• Vierge à l’Enfant avec Saint Jean-Baptiste et Saint François, 1478-1488, Huile sur chêne, Museum Kunstpalast, Düsseldorf
• Vierge à l’Enfant avec saint Paul et saint François , 1488-93, Nivaagaards Malerisamling³
• Vierge en majesté avec saint Jacques l’apôtre et saint Jérôme, 1489, Pinacotèque du Palais Chiericati, Vicence Pinacothèque Vicenza [archive]

• 

  Conversation sacrée

  (1478-1488) Düsseldorf

• 

  Conversation sacrée

  (1488-1493) Niva, Danemark

• 

  Conversation sacrée

  (1489) Vicence

De 1490 à 1500

• Le Couronnement de la Vierge v. 1490, huile sur toile, restauration en 1999. San Zanipolo Venise
• Vierge à l’Enfant couronnés avec des saints et des saints patrons(Conversation sacrée avec les saints Sébastien, Jean-Baptiste, Madeleine, et Roch), v. 1490, huile sur toile, 301 × 211 cm, Pinacothèque de Brera, Milan
• Saint Jean-Baptiste entre saint Pierre, saint Marc, saint Jérôme et saint Paul (retable de saint Jean-Baptiste), 1491-1492, bois, 305 × 205 cm, Gallerie dell’Accademia de Venise, peint pour l’église de la Madonna dell’Orto⁴
• Saint Jérôme au désert , 1492, huile sur toile, National Gallery (Londres)
• Baptême du Christ, 1494, bois, 350 × 210 cm, San Giovanni in Bragora, Venise
• Vierge à l’Enfant avec deux vierges martyres, 1495, tempera sur bois, Memphis Brooks Museum of Art⁵, Tennessee
• Annonciation, 1495, Tempera et huile sur toile, 136,5 cm × 107 cm, musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg
• Vierge à l’Enfant avec saint Jérôme et saint Jean-Baptiste, 1495, huile sur toile, 105 cm × 146 cm, National Gallery of Art, Washington
• Vierge à l’Enfant avec saint Jérôme et Marie-Madeleine, 1495, taille 79,6 × 122,9 cm, Alte Pinakothek, Munich
• Vierge à l’Enfant en majesté avec les saints Pierre, Romuald, Benoît et Paul, v.1495, huile sur peuplier, 206 × 135 cm, Gemäldegalerie, Berlin
• Vierge à l’Enfant trônant avec les Saints, 1496-1499, peinture sur bois, 419 × 213 cm, Gallerie dell’Accademia de Venise
• La Vierge à l’oranger, 1495, Tempera et huile sur panneau de bois, 212 × 139 cm, Gallerie dell’Accademia de Venise. Provient de Santa Chiara à Murano
• Conversation sacrée, 1496, huile sur toile, 54 cm × 72 cm, fondation Gulbenkian à Lisbonne
• Sainte Hélène, 1498, huile sur toile, 49,5 cm × 20,5 cm, National Gallery of Art de Washington
• La Guérison d’Aniane, 1497-1499, Gemäldegalerie, Berlin
• Vierge à l’Enfant avec saint Michel l’archange et saint André l’Apôtre, 1498-1500, huile sur bois, 194 × 134 cm, Galerie nationale de Parme
• Polyptyque Miglionico, fin du xv^e siècle, basilique Santa Maria Maggiore, Miglionico, Basilicate.
• Imago Pietatis, fin du xv^e siècle, palais de Wilanów
• Thésée tuant le Minotaure, fin xv^e siècle, huile sur panneau, 38 × 31 cm, Museo Poldi Pezzoli, Milan⁶

• 

  Couronnement de la Vierge 
  1490, Venise
• 

  Conversation sacrée
  1490, Milan
• 

  Saint Jérôme au désert 
  1492, Londres
• 

  Le baptême du Christ, 1493-94. Huile sur panneau, 350 × 210 cm. San Giovanni in Bragora

• 

  Madonna dell’arancio1495 Gallerie dell’Accademia de Venise

• 

  Conversation sacrée
  1495, Memphis
• 

  Conversation sacrée
  1495, Munich
• 

  Conversation sacrée
  1495, Berlin
• 

  Vierge à l’Enfant trônant avec les Saints
  1496-99, Gallerie dell’Accademia de Venise
• 

  La Fuite en Égypte
  1496, Lisbonne

De 1500 à 1510[modifier | modifier le code]

• Vierge à l’Enfant avec les saints Jean-Baptiste et Nicolas de Tolentino, v. 1500, tempera et huile sur peuplier, 72,1 × 111,1 cm, Brooklyn Museum, New York
• Présentation de la Vierge Marie au Temple, 1500, huile sur toile, Staatliche Kunstsammlungen de Dresde
• Sant’Elena e Costantino ai lati della Croce, 1501-1503, Église San Giovanni in Bragora Venise
• Sainte Catherine d’Alexandrie, 1502, Wallace Collection, Londres
• Vierge à l’Enfant, 1504, tempera sur bois, 66 × 57 cm, Musée des Offices, Florence où l’Enfant tient le pouce de sa mère⁷
• Vierge à l’Enfant, 1505, huile sur toile, 69,5 cm × 57 cm, National Gallery (Londres)
• L’Incrédulité de saint Thomas et l’évêque saint Magne, v. 1505, bois, 215 × 151 cm, Gallerie dell’Accademia de Venise. Vient de la Scuola dei Mureri à San Samuele
• Vierge à l’Enfant entre l’archange saint Michel et l’apôtre saint André, 1505, huile sur toile, 194 × 134 cm, Galerie Nationale de Parme
• Vierge à l’Enfant, v. 1505, huile sur toile, 59 × 45 cm, Museum of Fine Arts de San Francisco
• La Nativité (avec sainte Catherine, sainte Hélène, Tobieet l’archange Raphaël), bois, 300 × 185 cm, Gallerie dell’Accademia de Venise. Vient de l’Église Santa Maria dei Carmini
• Conversation sacrée, panneau, 64 × 91 cm, Museum Kunstpalast, Düsseldorf⁸

• 

  Conversation sacrée
  v. 1500, Brooklyn Museum
• 

  Ste Hélène et Constantin aux côtés de la Croix
  1501-1503, Venise
• 

  Conversation sacrée
  1505, Parme
• 

  Incredulità di san Tommaso col vescovo Magno 1505 Gallerie dell’Accademia de Venise

De 1510 à 1518

• Vierge à l’Enfant avec saint François et sainte Claire, 1510, Huile sur bois, 20,3 × 26,7 cm, Metropolitan Museum de New-York
• Vierge à l’Enfant avec saint Georges et saint Jacques, 1510–1511, triptyque, huile sur toile, 114 cm × 52 cm et 110 cm × 39 cm, musée des beaux-arts de Caen
• Descente de Croix , huile sur toile, musée des beaux-arts Pouchkine de Moscou.
• Saint Jérôme au désert, après 1510, bois, 215 × 151 cm, Musée des Offices, Florence⁷.
• La Vierge et l’Enfant entre saint Jean-Baptiste et sainte Marie-Madeleine, Conversation sacrée, 1511-1513, huile sur toile, 167 × 110 cm, musée du Louvre, Paris. Vient de Parme, entré au Louvre en 1812
• Vierge à l’Enfant avec saint Jean l’évangéliste et saint Nicolas de Bari, 1513-18, National Gallery de Londres
• Vierge à l’enfant avec des saints, 1515, Cleveland Museum of Art
• Vierge à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste et sainte Catherine, 1515, huile sur bois, 957 × 624 cm, Pierpont Morgan Library, New York
• Vierge à l’Enfant avec les saints Sébastien, François, Jean-Baptiste et Jérôme, v. 1515, huile sur bois, 159 × 2 015 cm, Fogg Art Museum, Cambridge
• Vierge à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste et saint Paul, Gallerie dell’Accademia de Venise

• 

  Conversation sacrée
  1510, New York
• 

  Conversation sacrée
  1510-1511, Caen
• 

  Conversation sacrée
  1511, Louvre
• 

  Conversation sacrée
  1513-18, Londres
• 

  Conversation sacrée
  1515, Cleveland
• 

  Conversation sacrée
  1515, Morgan Library, NY
• 

  Conversation sacrée
  v. 1515,Cambridge
• 

  Madone avec Sts J-Baptiste et Paul
  Académie de Venise

1. ↑ ^a et b Villa CF, L’exposition Cima de Conegliano, un virtuose en pleine lumière, L’Objet d’Art, Hors série n^o 61, avril 2012, p. 2-7
2. ↑ Philippon C, Cima da Conegliano, un maître vénitien novateur et influent, L’Objet d’Art, Hors série n° 61, avril 2012, p16-27
3. ↑ Nivaagaards Malerisamling Museum [archive]
4. ↑ Augusto Gentili, « Giovanni Battista Cima da Conegliano », dans Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, Paris, Editions Place des Victoires, 2008(ISBN 978-2-8099-0019-4), p. 150 à 157
5. ↑ Memphis Brooks Museum [archive]
6. ↑ James Stourton, Petits Musées, grandes collections : Promenade à travers l’Europe, Scala, 2003, p.140
7. ↑ ^a et b Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Editions Place des Victoires, 2000(ISBN 2-84459-006-3), p. 146
8. ↑ Le Grand Dictionnaire de la Peinture : Des Origines à nos jours, EDDL, 1998 (ISBN 2-23700-329-7), p. Cima, Giovanni Battista
9. ↑ Brouard C, Cima peintre de paesi, l’illuszion d’une campagne amène, L’Objet d’Art, Hors-série n^o 61, avril 2012, p. 32-37
10. ↑ Yacob A, La technique picturale : un usage magistral de l’huile et des couleurs, L’Objet d’Art, Hors-série n^o 61, avril 2012, p. 51-56
11. ↑ Franceschini G, Les rares feuilles de Cima dessinateur, L’Objet d’Art, Hors-série n^o 61, avril 2012, p. 62-63
12. ↑ Site de l’exposition Cima da Conegliano au musée du Luxembourg [archive]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cima_da_Conegliano

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Giacobbe Giusti, GIORGIONE: Laura, Kunsthistorisches Museum, Vienna

Giacobbe Giusti, GIORGIONE: Laura, Kunsthistorisches Museum, Vienna

Giorgione(/ˌdʒɔːrdʒiˈoʊneɪ, –ni/, US: /ˌdʒɔːrˈdʒoʊni/; Italian: [dʒorˈdʒoːne]; born Giorgio Barbarelli da Castelfranco; c. 1477/78–1510^[2]) was an Italian painter of the Venetian school in the High Renaissance from Venice, whose career was ended by his death at a little over 30. Giorgione is known for the elusive poetic quality of his work, though only about six surviving paintings are affirmatively acknowledged to be his. The uncertainty surrounding the identity and meaning of his work has made Giorgione one of the most mysterious figures in European art.

Together with Titian, who was probably slightly younger, he founded the distinctive Venetian school of Italian Renaissance painting, which achieves much of its effect through colour and mood, and is traditionally contrasted with Florentine painting, which relies on a more linear disegno-led style.

Selected works

Giacobbe Giusti, GIORGIONE

Young Man with Arrow, (1506)
Kunsthistorisches Museum, Vienna

• The Test of Fire of Moses(1500–1501) – Oil on panel, 89 x 72, Uffizi, Florence
• The Judgement of Salomon (1500–1501) – Oil on panel, 89 x 72 cm, Uffizi, Florence
• Judith (c. 1504) – Oil on canvas, transferred from panel, 144 x 66,5 cm, Hermitage Museum, St. Petersburg
• Adoration of the Shepherds (c. 1505–10) –Oil on panel, 90.8 x 110.5 cm,National Gallery of Art,Washington
• Castelfranco Madonna (Madonna and Child Enthroned between St. Francis and St. Nicasius); c. 1505 – Oil on wood, 200 x 152 cm, Duomo, Castelfranco Veneto
• Portrait of a Young Bride (Laura) (c. 1506) Oil on wood, 41 x 33,5 cm,Kunsthistorisches Museum, Vienna
• The Tempest (c. 1508) – Oil on canvas, 82 x 73 cm, Accademia, Venice
• La Vecchia (Old Woman) (c. 1508) – Oil on canvas, 68 x 59 cm, Accademia, Venice
• Pastoral Concert (c. 1509) widely now given to Titian– Oil on canvas, 110 x 138 cm, Louvre, Paris
• Portrait of a Youth (1508–10) – Oil on canvas, 72,5 x 54 cm, Museum of Fine Arts, Budapest
• The Three Philosophers (1509) – Oil on canvas, Kunsthistorisches Museum, Vienna
• Portrait of Warrior with his Equerry (c. 1509) – Oil on canvas, 90 x 73 cm, Galleria degli Uffizi, Florence
• Sleeping Venus (c. 1510) – Oil on canvas, 108,5 x 175 cm,Gemäldegalerie, Dresden
• The Impassioned Singer (c. 1510) – Oil on canvas, 102 x 78 cm,Galleria Borghese, Rome
• Portrait of a Young Man – Wood, 69,4 x 53,5 cm, Alte Pinakothek, Munich

•  This article incorporates text from a publication now in the public domain: Chisholm, Hugh, ed. (1911). « Giorgione« . Encyclopædia Britannica. 12 (11th ed.). Cambridge University Press. pp. 31–33.
• Gould, Cecil, The Sixteenth Century Italian Schools, National Gallery Catalogues, London 1975, ISBN 0-947645-22-5
• Encyclopedia of Artists, volume 2, edited by William H.T. Vaughan, ISBN 0-19-521572-9, 2000

https://en.wikipedia.org/wiki/Giorgione

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Giacobbe Giusti, FILIPPINO LIPPI: Apparition of Christ to the Virgin, Alte Pinakothek

 

 

Giacobbe Giusti, FILIPPINO LIPPI: Apparition of Christ to the Virgin, Alte Pinakothek

Giacobbe Giusti, FILIPPINO LIPPI: Apparition of Christ to the Virgin, Alte Pinakothek
Artist	Filippino Lippi
Year	c. 1493
Medium	Oil on panel
Dimensions	156.1 cm × 146.7 cm (61.5 in × 57.8 in)
Location	Alte Pinakothek, Munich

The Apparition of Christ to the Virgin is a painting by the Italian Renaissance master Filippino Lippi, executed around 1493 and now housed in the Alte Pinakothek of Munich, Germany.

The work dates to around to the period after Lippi’s return to Florence after his works in the Carafa Chapel at Rome. It is perhaps to be identified with the panel mentioned by the Renaissance art historian Giorgio Vasari in the church of San Francesco al Palco of Prato. In the 19th century, Ludwig I of Bavaria acquired the paintings, which later, together with the other royal collections, was included in the Alte Pinakothek.

Description

The painting portrays Mary kneeling under the God, shown in a golden disc amongst the clouds in the sky. She is flanked by the apparitions of the Angel of the Annunciation and the Virgin Mary. The unusual iconography was perhaps a precise request of the commissioners, who would be also referenced by the monastery on the hill at the left.

Mary, according to the preachings by Girolamo Savonarola which were popular in Florence at the time, is aged and with a dramatic expression on her face. Her larger figure is perhaps connected to the particular worship she received in the original location of the painting.

The landscape in the background is depicted using aerial perspective, with echoes of the early Netherlandish paintings through Italian predecessors of Filippino, including his father Filippo Lippi. There are some small characters such as a few monks, depicted on a river view (perhaps the Bisenzio near Florence) commanded by rocky formations on the right. Far away is a misty city, identifiable most likely with Florence due to the presence of a large dome resembling that of Santa Maria del Fiore.

The panel has a predella with Christ Hold by an Angel and Six Saints.

The predella.

Sources

• Cosmo, Giulia (2001). Filippino Lippi. Florence: Giunti. ISBN 88-09-02031-6.

https://en.wikipedia.org/wiki/Apparition_of_Christ_to_the_Virgin

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Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

Artiste	Albrecht Dürer
Date	1499
Technique	Huile sur panneau
Dimensions (H × L)	50 × 39 cm
Localisation	Alte Pinakothek, Munich(Allemagne)
Numéro d’inventaire	WAF 230, WAF 230 A, WAF 230 B

Le Portrait d’Oswald Krell (ou Oswolt Krel¹) est une huile sur panneau de tilleul (50×39 cm) réalisée par Albrecht Dürer, datée de 1499 et conservée à l’Alte Pinakothek de Munich. L’œuvre est un triptyque composé du tableau central encadré de deux panneaux latéraux représentant deux « hommes sauvages » portant les blasons d’Oswald et Agathe Krell et mesurant 49×16 cm chacun.

Histoire

Oswald Krell (1460-1534) a résidé de 1495 à 1503 à Nuremberg, où il représentait une importante société commerciale de Ravensburg.

Postérité

En 1969, Fernando Botero a dessiné son interprétation personnelle du portrait².

Galerie

Giacobbe Giusti, ALBRECHT DURER: Portrait d’Oswald Krell

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  Le triptyque

• 

  Les deux panneaux latéraux

Notes et références

• Portrait d’Oswald Krell,

1. ↑ Dans l’angle supérieur droit, le portrait porte l’inscription « Oswolt Krel 1499 ».
2. ↑ Le dessin de Fernando Botero, collection Würth, inventaire n° 9280 [archive].

Bibliographie

• Costantino Porcu (dir.), Dürer, Rizzoli, Milano 2004
• Pierre Vaisse, Albrecht Dürer, Fayard, coll. « Histoire de l’art », 1995, 268 p.(ISBN 2-213-59402-3)
• Stefano Zuffi, Dürer, Gallimard, 2000, 140 p.(ISBN 2-07-011677-8)

[masquer] v · m Albrecht Dürer (1471-1528)
Lieux	Nuremberg · Colmar · Bâle ·Strasbourg · Venise · Augsbourg ·Voyage aux Pays-Bas · Bruxelles
Famille	Albrecht Dürer l’Ancien ·Barbara Dürer · Hans Dürer ·Endres Dürer · Agnes Dürer
Entourage	Johann Amerbach ·Jacopo de’ Barbari · Michael Furter ·Anton Koberger ·Willibald Pirckheimer ·Michael Wolgemut
Disciples	Hans Baldung · Barthel Beham ·Hans von Kulmbach · Georg Pencz ·Erhard Schön · Hans Springinklee
Dessins, aquarelles et gouaches	Autoportrait à l’âge de treize ans (1484) ·Autoportrait nu (entre 1500 et 1512) ·Le Lièvre (1502) ·Madone des animaux (1503) ·Grande Touffe d’herbes (1503) ·Mains en prière (1508) ·Aile de rollier bleu (1512) ·Tête de morse (1521)
Œuvre gravé	L’Apocalypse (1496-1498) ·Adam et Ève (1504) ·Grande Passion (1511) ·Petite Passion (1511) ·Le Chevalier, la Mort et le Diable (1513) ·Melencolia I (1514) ·Saint Jérôme dans son étude (1514) ·Rhinocéros (1515) ·Arc de triomphe de Maximilien (1515)
Tableaux religieux	L’Homme de douleurs (1493) ·Saint Jérôme pénitent (1496) ·Polyptyque des Sept Douleurs (1500) ·Déploration du Christ (Munich) (1500) ·Retable Jabach (1504) ·L’Adoration des mages (1504) ·Jésus parmi les docteurs (1506) ·La Vierge de la fête du rosaire (1506) ·Adam et Ève (1507) ·Martyre des dix mille chrétiens (1508) ·La Madone à l’œillet (1516) ·Les Quatre Apôtres (1526)
Portraits sur toile et sur panneau	Albrecht Dürer l’Ancien (1490) ·Barbara Holper (1490) ·Autoportrait au chardon (1493) ·Frédéric III de Saxe (1496) ·Autoportrait aux gants (1498) ·Hans Tucher (1499) ·Oswald Krell (1499) ·Autoportrait à la fourrure (1500) ·Jeune femme vénitienne (1505) ·Jacob Fugger (1518) ·Maximilien Ier (1519) ·Bernhart von Reesen (1521) ·Hieronymus Holzschuher (1526) ·Jakob Muffel (1526) ·Johann Kleberger (1526)
Historiens	Fedja Anzelewski · Marcel Brion ·Ernest Chesneau · Pierre Descargues ·Max Jakob Friedländer ·Erwin Panofsky · Pierre Vaisse ·Heinrich Wölfflin · Stefano Zuffi

https://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_d%27Oswald_Krell

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Giacobbe Giusti, ANTONELLO da Messina: Virgin Annunciate,Palazzo Abatellis, Palermo

Giacobbe Giusti, ANTONELLO da Messina: Virgin Annunciate,Palazzo Abatellis, Palermo

 

Giacobbe Giusti, ANTONELLO da Messina: Virgin Annunciate,Palazzo Abatellis, Palermo

The Virgin Annunciate in the Palazzo Abatellis in Palermo

Giacobbe Giusti, Antonello da Messina
Portrait of Man, possibly a self-portrait
Born	Antonello di Giovanni di Antonio c. 1430 Messina, Italy
Died	February 1479 Messina, Italy
Nationality	Italian
Known for	Painting
Movement	Italian Renaissance

Antonello da Messina, properly Antonello di Giovanni di Antonio, but also called Antonello degli Antoni^[1]and Anglicized as Anthony of Messina (c. 1430 – February 1479), was an Italian painter from Messina, Sicily, active during the Italian Renaissance. His work shows strong influences from Early Netherlandish painting although there is no documentary evidence that he ever travelled beyond Italy.^[2] Giorgio Vasaricredited him with the introduction of oil painting into Italy.^[3] Unusually for a south Italian artist of the Renaissance, his work proved influential on painters in northern Italy, especially in Venice.

Early life and training

Giacobbe Giusti, Antonello da Messina

 

Antonello da Messina – St Jerome in his study

Antonello was born at Messina around 1429–1431, to Garita (Margherita) and Giovanni de Antonio Mazonus.

According to a letter written in 1524 by the Neapolitan humanist Pietro Summonte, in about 1450 he was a pupil of the painter Niccolò Colantonio at Naples,^[4] where Netherlandish painting was then fashionable. This account of his training is accepted by most art historians.^[5]

Early career

Antonello returned to Messina from Naples during the 1450s.^[2] In around 1455 he painted the so-called Sibiu Crucifixion, inspired by Flemish treatments of the subject, which is now in the Muzeul de Artǎ in Bucharest. A Crucifixion in the Royal Museum of Antwerp dates from the same period. These early works shows a marked Flemish influence, which is now understood to be inspired by his master Colantonio and from paintings by Rogier van der Weyden and Jan van Eyck that belonged to Colantonio’s patron, Alfonso V of Aragon.

Giacobbe Giusti, Antonello da Messina

Antonello da Messina, Salting Madonna

In his biography of the artist, Giorgio Vasari remarked that Antonello saw an oil painting by Jan Van Eyck (the Lomellini Tryptych) belonging to King Alfonso V of Aragon at Naples. Another theory, supported only by vague documentary evidence, suggests that in 1456 Antonello visited Milan, where he might have met Van Eyck’s most accomplished follower, Petrus Christus. Since Antonello was one of the first Italians to master Eyckian oil painting, and Christus was the first Netherlandish painter to learn Italian linear perspective, such a meeting would be a convenient explanation for the evolution of the styles of both artists. However, neither is known for certain to have been in Milan at the time.

Between the years of 1456 and 1457, Antonello proved himself to be a master painter in Messina. He also shared his home with Paolo di Ciacio, a student from Calabria.^[6] The artist’s earliest documented commission, in 1457, was for a banner for the Confraternità di San Michele dei Gerbini in Reggio Calabria, where he set up a workshop for the production of such banners and devotional images.^[2] At this date, he was already married, and his son Jacobello had been born.

In 1460, his father is mentioned leasing a brigantine to bring back Antonello and his family from Amantea in Calabria. In that year, Antonello painted the so-called Salting Madonna, in which standard iconography and Flemish style are combined with a greater attention in the volumetric proportions of the figures, probably indicating a knowledge of works by Piero della Francesca. Also from around 1460 are two small panels depicting Abraham Served by the Angels and St. Jerome Penitent now in the Museo Nazionale della Magna Grecia in Reggio Calabria. In 1461 Antonello’s younger brother Giordano entered his workshop, signing a three-year contract. In that year Antonello painted a Madonna with Child for the Messinese nobleman Giovanni Mirulla, now lost.

Historians believe that Antonello painted his first portraits in the late 1460s. They follow a Netherlandish model, the subject being shown bust-length, against a dark background, full face or in three-quarter view,^[7] while most previous Italian painters had adopted the medal-style profile pose for individual portraits.^[8] John Pope-Hennessy described him as « the first Italian painter for whom the individual portrait was an art form in its own right ».^[9]

Giacobbe Giusti, ANTONELLO da Messina: Virgin Annunciate,Palazzo Abatellis, Palermo

 

The Virgin Annunciate in the Palazzo Abatellis in Palermo

Although Antonello is mentioned in many documents between 1460 and 1465, establishing his presence in Messina in those years, a gap in the sources between 1465 and 1471 suggests that he may have spent these years on the mainland.^[8] In 1474, he painted the Annunciation, now in Syracuse, and the St. Jerome in His Studyalso dates from around this time.^[10]

Selected works

• Sibiu Crucifixion (1455) – Muzeul de Artà,Bucharest
• Crucifixion (1455) – Oil on panel 52.5 x 42.5 cm, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Antwerp
• Abraham Served by the Angels – Museo della Magna Grecia, Reggio Calabria
• Ecce Homo (c. 1470) – Tempera and oil on panel, 42.5 x 30.5 cm, Metropolitan Museum of Art, New York City
• Ecce Homo (1470) – Tempera and oil on panel, 40 x 33 cm, Galleria Nazionale di Palazzo Spinola, Genoa
• St. Jerome Penitent – Various techniques on wood, 40.2 x 30.2 cm, Museo della Magna Grecia, Reggio Calabria
• San Gregorio Polyptych (1473) – Tempera on panel, 194 x 202 cm, Regional Museum,Messina
• Ecce Homo (c. 1473) – Tempera on panel, 19.5 x 14.3 cm, Private collection, New York City
• Portrait of a Man (1474) – Oil on wood, Staatliche Museen, Berlin
• Madonna with Child (Salting Madonna) – Oil on wood, 43.2 x 34.3 cm, National Gallery, London
• Portrait of a Man (1474) – Oil on wood, 32 x 26 cm, Staatliche Museen, Berlin
• Annunciation (1474) – Oil on panel, 180 x 180 cm, Bellomo Palace Regional Gallery,Syracuse
• St. Jerome in His Study (c. 1474) – Oil on wood, 46 x 36,5 cm, National Gallery, London
• Ecce Homo (1475) – Oil on panel, 48.5 x 38 cm, Collegio Alberoni, Piacenza
• Portrait of a Man (Il Condottiere) (1475) – Oil on wood, 35 x 38 cm, Musée du Louvre, Paris
• Crucifixion (1475) – Wood, 42 x 25,5 cm, National Gallery, London
• Portrait of a Man (c. 1475) – Oil on wood, Galleria Borghese, Rome
• Portrait of a Man (c. 1475) – Oil on panel, 36 x 25 cm, National Gallery, London
• Portrait of a Man (1475–1476) – Oil on panel, 28 x 21 cm, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid
• San Cassiano Altarpiece (1475–76) – Oil on panel, Kunsthistorisches Museum, Vienna
• The Dead Christ Supported by an Angel (1475–78) – Panel, 74 x 51 cm, Museo del Prado, Madrid
• Christ at the Column (c. 1475–1479) – Oil on wood, 25,8 x 21 cm, Musée du Louvre, Paris
• Virgin of the Annunciation -Oil on panel, Alte Pinakothek, Munich
• Portrait of a Man (1476) – Oil on panel, Museo Civico d’Arte Antica, Turin
• Virgin of the Annunciation (c. 1476) – Oil on wood, 45 x 34,5 cm, Museo Nazionale, Palermo
• St. Sebastian (1477–1479) – Oil on canvas transferred from panel, 171 × 85 cm,Gemäldegalerie Alte Meister, Dresden
• Portrait of a Young Man (c. 1478) – Panel, 20.4 x 14.5 cm, Staatliche Museeun, Berlin
• Portrait of an unknown man – Oil on panel, Museo Mandralisca, Cefalu

References

1. Jump up^ Memorie istorico-critiche di Antonello degli Antonj pittore Messinese by Tommaso Puccini, Florence 1809.
2. ^ Jump up to:^a b c Barbera 2005, p. 13.
3. Jump up^ Barbera 2005, p. 14.
4. Jump up^ The letter to the Venetian Marcantonio Michiel, of 20 March 1524, reporting on the state of art in Naples, and works there by Netherlandish painters, dwells upon Colantonio and his Netherlandish technique, which one sees assimilated in the art of Antonello; it was published by Fausto Niccolini, L’arte napoletana del Rinascimento(Naples) 1925:161-63. It is translated in Carol M. Richardson, Kim Woods, and Michael W. Franklin, Renaissance Art Reconsidered: An Anthology of Primary Sources(2007:193-96).
5. Jump up^ Barbera 2005, p. 15.
6. Jump up^ « Antonello da Messina ». Benezit Dictionary of Artists. Oxford Art Online. Oxford University Press. Retrieved February 13, 2017.
7. ^ Jump up to:^a b Barbera 2005, p. 23.
8. ^ Jump up to:^a b Barbera 2005, p. 51.
9. Jump up^ Pope-Hennessy 1966, p. 60.
10. Jump up^ Barbera 2005, p. 22.
11. Jump up^ Barbera 2005, p. 29.
12. Jump up^ Chisholm 1911.

Sources

• Barbera, Giocchino (2005). Antonello da Messina, Sicily’s Renaissance Master(exhibition catalogue). New York: Metropolitan Museum of Art Yale University Press. ISBN 0-300-11648-9 (online).
• Christiansen, Keith. “Antonello da Messina (ca. 1430–1479).” In Heilbrunn Timeline of Art History. New York: The Metropolitan Museum of Art, 2000–. (March 2010)
• Pope-Hennessy, John (1966). The Portrait in the Renaissance. London: Phaidon.
•  This article incorporates text from a publication now in the public domain: Chisholm, Hugh, ed. (1911). « Antonello da Messina« . Encyclopædia Britannica. 2 (11th ed.). Cambridge University Press. p. 148.

Antonello da Messina.

• Antonello da Messina in the « History of Art »
• Antonello da Messina – Biography and Works
• Best of Sicily Magazine article on Antonello da Messina and the technique of egg tempera / oil media
•  « Antonello da Messina« . Catholic Encyclopedia. 1913.
• Web Gallery of Art
• Guardian article on « Portrait of a Man »
• Petrus Christus: Renaissance master of Bruges, a full text exhibition catalog from The Metropolitan Museum of Art, which contains material on Antonello da Messina (see index)

https://en.wikipedia.org/wiki/Antonello_da_Messina

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Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

Madonna with Child(detail), painting by Segna di Bonaventura, c. 1310, Minneapolis Institute of Arts

 

Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

 

Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

Madonna and Child, painting by Segna di Bonaventura, c. 1325-30, Honolulu Museum of Art

Segna di Bonaventura, also known as Segna de Bonaventura, and as Segna di Buonaventura, was an Italian painter of the Sienese School. He was active from about 1298 to 1331. In 1306 he painted a panel for the office of the Biccherna in the Palazzo Pubblicoin Siena. In 1317 he painted an altar panel for the convent of Lecceto (near Siena). In 1319 he repaired a figure of the Virgin in the Palazzo Pubblico. In 1321 he painted a panel for the Palazzo Pubblico. Segna di Bonaventura’s sons Niccolò di Segna and Francesco di Segna di Bonaventura were also painters of the Sienese School

Like Duccio, Segna di Bonaventura’s paintings are characterized by graceful curvilinear rhythms and subtle blends of colors. The Alte Pinakothek (Munich), the Honolulu Museum of Art, the Metropolitan Museum of Art, the Minneapolis Institute of Arts, the North Carolina Museum of Art, and the Pinacoteca Nazionale di Siena are among the public collections having paintings by Segna di Bonaventura.

References

• Fredericksen, Burton and Federico Zeri, “Census of 14th-Century Italian Paintings in North American Public Collections”, Harvard University Press, Cambridge, 1972.

Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

• • 

    Mary Magdalen, painting on wood by Segna di Bonaventura, c. 1320, Alte Pinakothek, Munich

     

  Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

• 

  St. John the Evangelist, painting by Segna di Bonaventura, 1320s, Metropolitan Museum of Art, New York City

  Giacobbe Giusti, SEGNA di BUONAVENTURA

   

• 

  Crucifix by Segna di Bonaventura, 1310–15, Pinacoteca Nazionale di Siena

   

   

External links

• Italian Paintings: Sienese and Central Italian Schools, a collection catalog containing information about Bonaventura and his works (see index; plates 1-3).

https://en.wikipedia.org/wiki/Segna_di_Bonaventura

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Giacobbe Giusti, Maître du Haut Rhin: Jardin de Paradis

Giacobbe Giusti, Maître du Haut Rhin: Jardin de Paradis

Le Maître du Haut Rhin, ou Maître du Jardin de Paradis de Francfort^{[n. 1]}, est un peintre anonyme du gothique tardif, actif dans la région de la Rhénanie supérieure dans le premier quart du XV^e siècle. S’inscrivant dans le courant du gothique international, il doit son nom provisoire à son œuvre la plus célèbre, le Jardin de Paradis, conservée au Städel Museum de Francfort-sur-le-Main en Allemagne.

En l’absence de documentation le concernant, aucune identification définitive n’a jusqu’à présent été possible. Sa localisation dans la région de la Rhénanie supérieure, et plus particulièrement dans la ville de Strasbourg, recueille cependant désormais un large consensus parmi les historiens d’art, même si le corpus de ses œuvres, établi selon des rapprochements techniques et stylistiques, reste discuté — notamment pour distinguer celles de sa main propre de celles de son atelier.

Localisation

Stefan Lochner, Adoration de l’enfant Jésus, 1445, 36 × 23 cm, Alte Pinakothek, Munich

L’histoire de la localisation du Maître du Haut Rhin est étroitement liée à celle de l’œuvre servant habituellement à le désigner. C’est en 1841 que Franz Kugler réalise la première étude du Jardin de Paradis, même si ses publications, Geschichte der Malerei seit Constantin dem Großen (1847)^[1], et Kleine Schriften und Studien zur Kunstgeschichte, Zweiter Teil (1854)^[2], sont postérieures à cette date. Il situait le peintre à Cologne, et le considérait comme un contemporain de Stefan Lochner, tout en relevant des influences du Maître de sainte Véronique. Cette localisation est reprise au XIX^e siècle par Heinrich Gustav Hotho ou Johann David Passavant^[3], mais contestée par d’autres. Ainsi Alfred Lichtwark rapproche ce panneau de l’autel de l’Église saint Pierre de Francfort pour en situer l’origine dans la région du Rhin moyen^{[n. 2]}, alors que Carl Aldenhoven le tient pour originaire de Westphalie.

Ce n’est qu’en 1905 que Carl Gebhardt, dans la revue Repertorium für Kunstwissenschaft^[4], place le Jardin de Paradis dans la région du haut Rhin. L’hypothèse met cependant du temps à s’imposer : Karl Simon suppose encore, en 1911, que le tableau trouve son origine à Francfort-sur-le-Main, et Curt Glaser y voit, en 1924, une œuvre du Rhin moyen, avec des influences bourguignonnes. Le haut Rhin, toutefois, sera retenu par Ernst Buchner, André Girodie^[5], ainsi que par Ilse Futterer, qui met en 1926 l’œuvre en relation avec les quinze panneaux du Retable de Tennenbach (ou Retable de Staufen), provenant de l’abbaye cistercienne de Tennenbach dans la Forêt-Noire, et désormais conservés à l’Augustinermuseum de Fribourg-en-Brisgau^[6], et à la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe^[7], pour situer plus précisément le peintre dans la région de Strasbourg^[8].

Cette dernière localisation recueille actuellement de très larges suffrages, notamment en raison de la présence authentifiée de deux autres panneaux, La Nativité de la Vierge, et Le Doute de Joseph, provenant vraisemblablement d’un grand retable, aujourd’hui disparu, consacré à la Vierge et peint pour l’ancien couvent de Saint-Marc à Strasbourg, avec lesquels Le Jardin de Paradis entretient des similitudes suffisamment remarquables pour qu’elles puissent servir de preuves^[9].

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_du_Haut_Rhin

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Giacobbe Giusti, GIOTTO DI BONDONE: Crucifixion

Autore	Giotto (attr.)
Data	1320 circa
Tecnica	Tempera e oro su tavola
Dimensioni	58×33 cm
Ubicazione	Gemäldegalerie, Berlino

Giacobbe Giusti, GIOTTO DI BONDONE: Crucifixion

La Crocifissione nell’Alte Pinakothek (1320-1325 circa)

Giacobbe Giusti, GIOTTO DI BONDONE: Crucifixion

Crocifissione con cinque francescani nella basilica inferiore di Assisi (1308-1310 circa)

 Giacobbe Giusti, GIOTTO DI BONDONE: Crucifixion

• La Crocifissione di Strasburgo (1320 circa)

  Giacobbe Giusti, GIOTTO DI BONDONE: Crucifixion

  

  Crocifissione nella cappella degli Scrovegni di Padova (1303-1305 circa)

  https://it.wikipedia.org/wiki/Crocifissione_di_Berlino

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Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, Alte Pinakothek, MUNICH

 

Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, Alte Pinakothek, MUNICH

 

Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, METROPOLITAN MUSEUM, NEW YORK

 

Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, Isabella Stewart-Gardner Museum, BOSTON

 

Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, Villa I Tatti ,FLORENCE

 

Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, Alte Pinakothek, MONACO

 

Giacobbe Giusti, GIOTTO: Sept comprimés avec des histoires de Jésus

GIOTTO, NATIONAL GALLERY, LONDON

 

Sette tavolette con storie di Gesù
Autore	Giotto
Data	1320-1325 circa
Tecnica	tempera e oro su tavola
Dimensioni	ciascuna circa 44×circa 45 cm
Ubicazione	Varie collocazioni

Le Sette tavolette con storie di Gesù sono un gruppo di dipinti a tempera e oro su tavola, attribuiti a Giotto, databili al 1320–1325 circa e conservati in vari musei: tre all’Alte Pinakothek di Monaco di Baviera, una nel Metropolitan Museum di New York, una nell’Isabella Stewart Gardner Museum di Boston, una nella collezione Berenson di Settignano (Firenze) e una nella National Gallery di Londra.

Storia

Simili per dimensioni e stile, le sette tavolette (probabilmente in origine facenti parte di un gruppo più numeroso) provengono verosimilmente da un medesimo complesso, la cui collocazione originaria è sconosciuta. Improbabile che facessero parte di una predella (troppe scene e di formato poco consono), si pensa che potessero essere raggruppate a formare una sorta di polittico a storie piccole, simile per struttura alla Tomba Tarlati nel Duomo di Arezzo o alle Formelle dell’armadio della sacrestia di Santa Croce di Taddeo Gaddi, quindi con parti mobili^[1].

L’unica menzione compatibile con una tale struttura è quella del Vasari (1568) che ricordò « una tavola di man di Giotto di figure piccole » già a Sansepolcro, trasferita ad Arezzo da Pietro Tarlati, fratello del vescovo sepolto in Duomo e verosimilmente proprio per decorarne la tomba », a metà del Trecento. Da lì la pala era « andata in pezzi », alcuni dei quali vennero visti dallo storico aretino in Palazzo Gondi a Firenze^[2].

Altre ipotesi mettono in relazione le tavolette col Polittico Peruzzi, al quale sono comunque legate per ragioni stilistiche che ne orientano la datazione agli anni venti del Trecento, oppure al polittico smembrato di cui farebbero parte la Madonna col Bambino di Washington e le due tavole di Chaalis, oppure al San Lorenzo del Museo Horne^[3]. Un’ipotesi più recente mette invece le tavolette in relazione con un polittico realizzato per i Malatesta nella chiesa di San Francesco a Rimini, facente parte delle « moltissime pitture » indicate genericamente da Vasari, con una datazione al 1310-1312 circa, che potrebbe essere anticipata fino al 1301, anno cui è prevalentemente riferita la Croce di Rimini^[4].

Descrizione e stile

Le sette tavole mostrano scene dell’infanzia e della Passione di Cristo, fino alla Pentecoste. Eleganti e curate, con un ordinato svolgimento dello spazio, ripropongono schemi degli affreschi della Cappella degli Scrovegni, con l’eccezione della Discesa al Limbo non presente nel ciclo padovano.

Immagine	Titolo	Dimensioni in cm	Paese	Città	Luogo di conservazione	Attribuzione e note
	Adorazione dei Magi	44×45	Stati Uniti	New York	Metropolitan Museum	La scena mostra i personaggi che si muovono a proprio agio nello spazio. I pastori che ricevono l’annuncio degli angeli, in alto a destra, sono vestiti con sai che ricordano l’abito francescano. Vi sono rappresentati i Magi, il primo dei quali, inconsuetamente, depone il Bambino nella mangiatoia, mentre Giuseppe si è appena piegato per riceverne il regalo. Sulla capanna si nota la stella cometa. Due degli angeli in alto sono dipinti usando un medesimo modello ribaltato. Opera ritoccata e un po’ depressa nel modellato, è forse eseguita con ampio ricorso di aiuti.
	Presentazione al Tempio	44×43	Stati Uniti	Boston	Isabella Stewart-Gardner Museum	Tra le migliori del gruppo, fu acquistata nel 1900 da J. P. Richter, su indicazione di Berenson. Mostra un impianto del tutto analogo alla scena della Cappella degli Scrovegni, con dettagli che ricordano anche l’Annuncio a Zaccaria della Cappella Peruzzi (il ciborio, le figure che si protendono), e Gesù simile al piccolo San Giovanni Battista proteso nella scena dell’Imposizione del nome dello stesso ciclo. La cura dei dettagli (come il fregio cosmatesco o il complicato pavimento a riquadri in marmi bianchi e neri, appare quasi annullata dalla semplicità del fondo oro uniforme, che crea un’atmosfera sospesa e raccolta.
	Ultima cena	42,56×43	Germania	Monaco	Alte Pinakothek	Arrivato nelle collezioni di re Massimiliano I di Baviera nel 1805 da una collezione privata, venne giudicato da Thode il prototipo dell’Ultima Cena degli Scrovegni, anche se oggi è per lo più indicata, al contrario, come una sua riduzione in piccolo. Oltre all’organizzazione spaziale infatti, le due scene condividono anche i tipi fisici degli apostoli[5]. La scena mostra un’attenzione quasi miniaturistica nella cura del dettaglio, dalla balconata interna con decori cosmateschi, alle vivande sulla tavola, dal motivo a losanghe della tovaglia alle decorazioni dorate delle vesti. Giovanni, come tipico, dorme in petto a Cristo, il quale sta dando il boccone a Giuda, primo di spalle a sinistra, dipinto già senza aureola. Gli apostoli più lontani non sembrano neanche accorgersi dell’accaduto.
	Crocifissione	45×43,5	Germania	Monaco	Alte Pinakothek	Fu acquistata da Ludovico I di Baviera nel 1813. Ai piedi della croce stanno i committenti e san Francesco (riconoscibile dai segni delle stimmate sui palmi dei piedi), figura che fece ipotizzare a Roberto Longhi come l’insieme potesse provenire dalla basilica francescana di Santa Croce a Firenze. Secondo l’ipotesi che vuole l’opera invece dipinta per Rimini, i due committenti sarebbero invece Malatesta da Verrucchio e sua moglie[4]. Stilisticamente il Cristo crocifisso riprende la forma e la mordbidezza del modellato della Croce di Rimini e delle sue derivazioni, quali quella di Padova o quella di San Felice[5].
	Deposizione	44,5×43	Italia	Firenze	Villa I Tatti (collezione Berenson)	Cristo morto è appoggiato sul sepolcro e sta per essere calato con l’aiuto di Nicodemo e Giuseppe d’Arimatea. Lo compiangono san Giovanni, la Maddalena (ai piedi, di spalle e vestita di rosso), e le pie donne, che reggono Maria svenuta per il dolore. Lo sfondo è un paesaggio roccioso con andamento orizzontale, simile a quello dei personaggi, e punteggiato da alberelli rigogliosi. In alto quattro angeli, realizzati a coppie simmetriche usando un medesimo disegno ribaltato e colorato diversamente, si abbandonano a gesti di disperazione, simbolo del dolore cosmico per la morte del figlio di Dio. Esistono alcuni dubbi sull’autografia della tavoletta, eccezion fatta per il notevole gruppo della Madonna svenente.
	Discesa al Limbo	45×43,5	Germania	Monaco	Alte Pinakothek	Analoga è la provenienza con la Crocifissione. L’inferno è rappresentato come una montagna rocciosa sulla quale alcuni diavoli tormentano dei dannati. Da una cavità a doppia arcata Cristo, reggente il vessillo crociato e accompagnato da un uomo che ne porta la croce (il buon ladrone), tira fuori i patriarchi del Vecchio Testamento dal Limbo, per portarli con sé in paradiso. Si ammette un’estesa collaborazione di aiuti.
	Pentecoste	45×43,5	Regno Unito	Londra	National Gallery	Donata nel 1942, è tra le migliori della serie e mostra un’innovativa soluzione spaziale, con la stanza in cui sono radunati gli apostoli priva della parte superiore della parete frontale, in modo da permettere di vederne l’interno, e con alcuni curiosi in primo piano che si affacciano per sbirciare l’accaduto. I due uomini simmetrici sono realizzati con un medesimo cartone ribaltato e potrebbero essere ispirati a rilievi romani, come le scene di Liberalitas ad esempio nell’Arco di Costantino. Seguendo l’iconografia più antica, è assente la   Madonna.

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