Giacobbe Giusti, LORENZO DI CREDI : Annunciazione, UFFIZI
https://it.wikipedia.org/wiki/Annunciazione_(Lorenzo_di_Credi)
Giacobbe Giusti, LORENZO DI CREDI : Annunciazione, UFFIZI
https://it.wikipedia.org/wiki/Annunciazione_(Lorenzo_di_Credi)
Giacobbe Giusti, Leonardo’s earliest known drawing, the Arno Valley (1473), Uffizi
https://en.wikipedia.org/wiki/Leonardo_da_Vinci
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi |
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Artist | Domenico Veneziano |
Year | c. 1445–1447 |
Medium | Tempera on panel |
Dimensions | 210 cm × 215 cm (83 in × 85 in) |
Location | Uffizi, Florence, Italy |
The Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece(Italian: Pala di Santa Lucia de’ Magnoli) is a painting by the Italian painter Domenico Veneziano, dated to around 1445–1447. Once placed at the high altar of the church of Santa Lucia dei Magnoli, Florence, it is now in the Uffizi Gallery in the same city. The large panel had originally a predella, which has been divided between museums in Washington, Berlin and Cambridge.
It has been described as « almost certainly … the first true sacra conversazione« , or painting of the Virgin and Child with saints on a unified scale and sharing the same space.[1]
The painting is one of the earliest known examples of tabula quadrata et sine civoriis as suggested by Brunelleschi, which meant a « modern » type of painting without the inner frames and the gilded background which was typical of earlier painting. The setting is however reminiscent of the frames, with three ogival arches, the columns and the shell-shaped niches. The polychrome floor, and the architecture, including the base of the Madonna’s throne, is depicted with the use of geometrical perspective, an innovation introduced in Italian early Renaissance art.[2]
The saints portrayed are St. John the Baptist and St. Zenobius (patron saints of Florence), St. Lucy (titular of the church where the painting was situated) and St. Francis,[2] who resided in the church at his arrival in Florence in 1211. The garments and the mitre of St. Zenobius are particularly rich, with precious stones, pearls, golden plaques and enamels.
Giacobbe Giusti, DOMENICO VENEZIANO: Santa Lucia de’ Magnoli Altarpiece, Uffizi
The predella included panels with scenes of the saints of the main composition, and a central, double-size Annunciation: the Stygmata of St. Francis and John Baptist in the Desert are currently in the National Gallery of Art in Washington, the Annunciation and The Miracle of St. Zenobius are in the Fitzwilliam Museum of Cambridge, and the Martyrdom of St. Lucy is in the Berlin State Museums.
Veneziano’s St. Lucy Altarpiece, Smarthistory[2] |
Le retable de Santa Lucia dei (ou de’) Magnoli (en italien : Pala di Santa Lucia dei Magnoli, aussi appelé Sacra
Conversazione), est une œuvre du peintre italien Domenico Veneziano, exécutée vers 1445-1447, conservée au musée des Offices, à Florence.
Le retable ornait autrefois le maître-autel de l’église Santa Lucia dei Magnoli, à Florence.
Le retable est signé sur la première marche du gradin : OPVS DOMINICI DE VENETIIS HO[C] MATER DEI MISERERE MEI DATVM EST .
La Vierge à l’Enfant est selon une des figures de l’iconographie chrétienne représentée en Conversation sacrée, soit trônant dans une architecture terrestre, et entourée de figures saintes : de gauche à droite, saint François d’Assise, saint Jean Baptiste, saint Zénobie et sainte Lucie. Saint Jean-Baptiste et saint Zénobie sont les saints patrons de la ville et du diocèse de Florence, sainte Lucie est la dédicataire de l’église ; enfin, saint François est supposé s’être rendu dans cette église lors de son premier séjour à Florence, en 1211. Le visage de saint Jean Baptiste est un autoportrait du peintre.
La composition se caractérise par une luminosité très étudiée, l’emploi d’une palette claire et la création d’espaces vastes et aérés, démontrant la maîtrise de la perspective – selon les principes exposés par Alberti dans son traité De Pictura (1435) – par l’utilisation d’éléments architecturaux et de jeux d’ombre. Les volumes sont modelés avec grâce, et la tonalité « pastel » de la palette résulte des fines variations sur la lumière et l’espace. La maîtrise de la perspective est attestée par la représentation du pavement, ainsi que la position des personnages définie par le cadre architectural symétrique, avec des chapiteaux en saillie surmontés de voûtes à arcs en plein cintre. La scène se situe dans une élégante loggia décorée de marqueterie en marbre et éclairée par une lumière pâle et délicate descendant obliquement de droite à gauche mettant en évidence l’utilisation de jeux d’ombre. Au premier plan figure le pavement avec une marqueterie de marbre, puis la loggia, et enfin la cour polygonale avec niches, les différentes couleurs mettant en évidence les structures architecturales.
L’axe central de toute la composition est constitué par la figure de la Vierge sur le trône qui se situe au sommet d’un triangle dans lequel sont disposés les personnages des saints. L’élément linéaire est effacé par la lumière claire qui provient d’en haut à droite, mettant en évidence les profils des personnages. C’est précisément cette « synthèse de couleurs » comme la définit Roberto Longhi, qui constitue l’élément fondamental qui a été transmis à Piero della Francesca, bien visible dans ses chefs-d’œuvre comme La Légende de la Vraie Croix (Basilique San Francesco d’Arezzo). Les couleurs limpides et pures de Domenico Veneziano sont souvent expliquées par sa présumée origine vénitienne, qui en réalité est uniquement suggérée par son nom.
Après L’Annonciation de Fra Angelico (1426), le retable de Santa Lucia dei Magnoli est l’un des premiers exemples qui subsistent encore aujourd’hui de tabula quadrata sine civoriis (panneau carré sans séparations), exigence de plus en plus fréquente à cette époque chez les commanditaires florentins, et qui marque une volonté de rompre avec les canons esthétiques de la période médiévale ; ils suivent en cela les recommandations énoncées par Brunelleschi en 1425 pour la basilique San Lorenzo1.
Le retable était à l’origine accompagné d’une prédelle, aujourd’hui divisée en cinq éléments partagés entre plusieurs musées (comme beaucoup de polyptyques italiens démembrés et dispersés) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Retable_de_Santa_Lucia_dei_Magnoli
Giacobbe Giusti, SANDRO BOTTICELLI: La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste
Artiste | |
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Date |
vers 1470
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Technique |
tempera sur bois
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Dimensions (H × L) |
85 × 62 cm
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Mouvement | |
Localisation |
Galleria dell’Accademia, Florence (Italie)
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La Vierge à l’Enfant avec deux anges et Jean-Baptiste (en italien : Madonna con Bambino, San Giovannino e due angeli1) est une peinture religieuse de Sandro Botticelli, datant de 1470 environ, conservée à laGalleria dell’Accademia à Florence et exposée dans la sala del Colosso.
L’œuvre provient de l’hôpital Santa Maria Nuova et est généralement attribuée à Sandro Botticelli. Néanmoins ceci est contesté par Herbert Horne et Adolfo Venturi qui la considèrent comme une « œuvre d’école » à cause de diverses « simplifications » dans le visage des anges. La datation précoce et les affinités entre la toile La Vierge à l’Enfant et Deux anges et la Madone à la Roseraie vont dans le sens de ces incertitudes.
Elle figure sur l’inventaire des Musées de Florence du 1890 au no 3166.
L’œuvre reprend une figure de l’iconographie chrétienne : celle de la Vierge à l’Enfant, présentant la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, ici en compagnie de saint Jean-Baptiste présenté jeune (et non pas enfant comme c’est souvent le cas) et de deux figures célestes, des anges.
La Vierge, vêtue de ses traditionnelles couleurs rouge et bleu, est assise sur un trône représentant un séraphin rouge sur le bas du siège; elle est tournée de trois-quarts vers la gauche, et, de sa main gauche, elle tient légèrement par le bas du corps l’Enfant qui tend les bras vers elle. Ce dernier est soutenu par un ange qui le tient de la main droite au bas du dos en regardant Marie. Le second ange qui regarde intensément le spectateur est le « festaiolo », c’est-à-dire qu’il a le rôle de contact avec le public, comme le personnage des représentations sacrées du théâtre de la Renaissance qui expliquait entre autres les scènes aux spectateurs2. Derrière et sur la droite, se trouve le jeune saint Jean-Baptiste avec ses attributs d’ermite dans le désert, peau de chameau et roseau croisé. L’arrière-plan est uni, un ciel dégradé de bleu.
La Vierge est finement coiffée avec les cheveux tenus par une fine coiffe et un voile fin retombant sur le front ; ses vêtements sont ornés de festons et de perles d’or que l’on retrouve dans les détails des auréoles que tous les personnages portent.
La composition de l’œuvre témoigne de l’influence de Fra Filippo Lippi comme dans La Lippina (1465 environ), duquel dérivent l’attitude rêveuse et indifférente de la Vierge, la prédominance de la ligne du contour et le drapé vibrant. Néanmoins les formes apparaissent désormais plus douces et souples, et assument des attitudes plus complexes que les œuvres de Lippi. La couleur vive du contraste et le ton bronze dérivent des exemples d’Antonio Pollaiuolo. La physionomie de l’Enfant est désormais typique de Botticelli qui a abandonné les exemples de Verrocchio qu’il avait utilisés dans les œuvres précédentes. La tête de la Vierge, avec le menton en pointe, que l’on retrouve aussi dans La Madone de l’Eucharistie, La Vierge de la loggiaet l’allégorie de la Force, toutes datables des mêmes années.
L’ambiance générale de l’œuvre, représentant des figures sérieuses, pensives, absorbées dans leur propre beauté, est mélancolique et contemplative, accentuée par la délicatesse des tons en clair obscur dans les carnations et dans les vêtements.
Giacobbe Giusti, GIORGIONE: Laura, Kunsthistorisches Museum, Vienna
Giorgione(/ˌdʒɔːrdʒiˈoʊneɪ, –ni/, US: /ˌdʒɔːrˈdʒoʊni/; Italian: [dʒorˈdʒoːne]; born Giorgio Barbarelli da Castelfranco; c. 1477/78–1510[2]) was an Italian painter of the Venetian school in the High Renaissance from Venice, whose career was ended by his death at a little over 30. Giorgione is known for the elusive poetic quality of his work, though only about six surviving paintings are affirmatively acknowledged to be his. The uncertainty surrounding the identity and meaning of his work has made Giorgione one of the most mysterious figures in European art.
Together with Titian, who was probably slightly younger, he founded the distinctive Venetian school of Italian Renaissance painting, which achieves much of its effect through colour and mood, and is traditionally contrasted with Florentine painting, which relies on a more linear disegno-led style.
Giacobbe Giusti, GIORGIONE
Giacobbe Giusti, TITIEN: Vénus d’Urbin, Galerie des Offices
La Vénus d’Urbin1 (en italienVenere di Urbino et donc quelquefois Vénus d’Urbino en français) est une peinture de la Renaissance réalisée par Titien en 1538.
La toile, exposée à la Galerie des Offices de Florence, fut au départ conçue pour être transportable, selon les vœux d’un noble italien de l’époque (dimensions 119 × 165 cm).
Le peintre a alors 50 ans et c’est la première fois qu’on lui passe commande d’un tel nu.
Le titre conventionnel de l’œuvre, Vénus d’Urbin, est dû à Giorgio Vasari qui, ayant vu le tableau lors d’un voyage à Urbino en , a qualifié la femme nue de « vénus »dans la seconde édition de son grand œuvre, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes2 :
« Il y a de Titien, dans la garde-robe du duc d’Urbin, deux têtes de femmes très gracieuses ; une Vénus représentée sous la forme d’une jeune femme couchée, tenant des fleurs, et entourée de draperies d’une légèreté et d’un fini extraordinaires ; et une tête de sainte Marie-Madeleine aux cheveux épars, qui est une œuvre remarquable. »
— Giorgio Vasari, trad. de l’italien par Léopold Leclanché et Charles Weiss, revue par Véronique Gerard Powell3.
La Vénus d’Urbin est une commande de Guidobaldo della Rovere, l’héritier de Francesco Maria della Rovere, le duc d’Urbino. Le duc a déjà acheté, deux ans plus tôt, le portrait du même modèle, La Bella4. Une lettre de Guidobaldo della Rovere parle de la donna nuda, et cette tournure suffit à montrer que le sujet mythologique n’est ici qu’un prétexte. Le repos de Vénus permet en effet de mettre en évidence la beauté et l’attrait du corps de la femme5. Au xvie siècle, on attribue une puissance magique aux images. Il est recommandé d’accrocher de belles nudités, homme ou femme, dans les chambres à coucher des époux6. Si la femme regarde ces beaux corps au moment de la fécondation, son enfant sera plus beau7.
Le tableau représente probablement8 la déesse Vénusentièrement nue. Elle est probablement inspirée de la Vénus de Dresde appelée aussi la Vénus endormie de Giorgione. La femme nue se présente allongée légèrement en appui sur le bras droit, la tête relevée par un coussin, cheveux dénoués sur l’épaule, quelques roses entre les doigts. Elle s’offre entièrement aux regards. Seul son sexe est caché de sa main gauche d’une manière à la fois naturelle et pudique. Un petit chien lové à ses pieds. Le décor est celui d’un palais de la Renaissance. En arrière-plan, deux servantes, s’affairent autour d’un coffre à vêtements. Les nus dans les couvercles des coffres étaient une pratique florentine du xve siècleissue du Moyen Âge mais jamais pratiquée dans la peinture vénitienne. On pourrait presque penser que la Vénus est sortie nue du coffre de mariage.
La Vénus d’Urbin affirme sans détour sa sensualité et sa séduction dans une œuvre qui montre le naturalisme tout en nuance de Titien. Le peintre révèle encore une fois au spectateur sa capacité à représenter une réalité concrète, un moment et un climat particuliers. Construit sur le modèle de la Vénus de Giorgione, il s’en détache grâce à l’environnement somptueux, aux servantes et surtout au regard de la femme qui se pose sur le spectateur. Ces éléments permettent de briser l’isolement mythique dans lequel Giorgione avait placé son idéal de la beauté9.
Certains critiques d’art ont assimilé la main posée sur le sexe à une masturbation 10. La représentation du geste est tout à fait exceptionnelle. Titien ne l’a jamais reprise et aucun autre peintre non plus. Sous cet angle, le sujet paraît un peu osé, à la limite du pornographique. Il met sur le devant de la scène un geste qui est admis dans l’intimité du mariage7. L’historienne de l’art Rona Goffen a montré qu’au xvie siècle la science disait que les femmes ne pouvaient être fertilisées qu’au moment de leur jouissance 11. Certains médecins suggéraient donc aux femmes mariées de se masturber avant le coït pour avoir un enfant. C’est donc un tableau imaginé dans un contexte de mariage (Guidobaldo Della Rovere a été marié 4 ans plus tôt à une jeune fille de 10 ans et le mariage n’a pas encore été consommé). Le myrte sur la fenêtre, les roses dans la main droite, les deux coffres du fond et le petit chien endormi sur le lit sont aussi des symboles liés au mariage. Toutefois ces symboles ne sont pas univoques. Les coffres peuvent être de simples coffres de mariage mais il faut savoir que les courtisanes en possèdent aussi dans leur palais. Le myrte et les roses peuvent n’être seulement que des roses et du myrte7.
Erwin Panofsky, un grand historien de l’art, a vu dans le grand pan de peinture noire à gauche, les plis du rideau, créant ainsi une rupture qui sépare visuellement les deux espaces au centre du tableau, à l’aplomb précis du sexe de Vénus. Cette ligne noire verticale est prolongée par le bord du pavement horizontal, noir également. Mais pour Daniel Arasse, lui aussi historien de l’art, s’il y a bien un rideau derrière Vénus, c’est un rideau vert, soulevé et noué au-dessus de sa tête. Du même coup, ce grand pan de peinture noire n’est certainement pas un rideau. Ce n’est pas non plus un mur. Cela ne représente rien. Même chose pour le bord de pavement. Le tableau est donc incohérent, et pourtant parfaitement construit7. Les bords se contentent de fixer les limites entre les deux lieux du tableau : le lit avec la femme nue et la salle avec les servantes. En fait, Arasse va même plus loin, en disant que la Vénus se situe entre deux lieux, avec, d’une part, l’arrière-plan avec les deux servantes, qui est en perspective et donne conséquemment une place au spectateur (celui-ci est face au tableau), et d’autre part, l’espace même du spectateur. Le corps de la Vénus n’occupe donc aucun espace précis, si ce n’est la surface même de la toile.
Giacobbe Giusti, MANET
Deux espaces perspectifs du tableau sont distincts : la salle d’un palais vénitien Renaissance où évoluent deux servantes et celui du lit sur lequel repose Vénus, les deux sols n’appartenant pas au même plan continu. La perspective de l’arrière-salle est travaillée avec une attention très rare dans l’œuvre de Titien. L’objectif n’est pas de construire une unité spatiale mais une unité mentale. Le point de fuite des lignes de pavement est placé à l’aplomb de la main gauche de Vénus et à la hauteur de son œil gauche7. La couleur qui traite de façon équivalente le premier plan et le fond donne une impression de douceur à l’intérieur du palais.
Ni portrait de courtisane, ni tableau de mariage, La Vénus d’Urbin est devenue une matrice du nu féminin qui inspirera Édouard Manet pour son Olympia12.
En 1822, Ingres a copié le tableau de Titien. Cette copie se trouve au Walters Art Museum de Baltimoreaux États-Unis. Au début de la IIIeRépublique, Victor Mottez a peint lui aussi une copie de la Vénus d’Urbin pour l’éphémère musée des copies. La copie a ensuite été attribuée au musée de Mâcon13.
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
Quaratesi Polyptych
Giacobbe Giusti, GENTILE da FABRIANO: Quaratesi Polyptych
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Artist | Gentile da Fabriano |
Year | 1425 |
Medium | Tempera on panel |
Location | National Gallery, London, Uffizi Gallery, Florence, and Pinacoteca Vaticana, Rome |
The Quaratesi Polyptych is a painting by the Italian late medieval painter Gentile da Fabriano, now divided between several museums.
It was painted by the artist for the Quaratesi family’s chapel in the Church of San Niccolò Oltrarno, perhaps not a long time after the Strozzi Altarpiece. Today four of the five original compartments (including the painted cusp) are known, as well as some parts of the predella (which has scenes of the Life of St. Nicholas):
Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars
Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Vénus et Mars
Artiste | |
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Date |
Env. 1483
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Technique |
Tempera sur bois
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Dimensions (H × L) |
69 × 173 cm
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Mouvement | |
Localisation |
National Gallery, Londres(Grande-Bretagne)
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Numéro d’inventaire |
NG915
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Le Vénus et Mars (en italien : Venere e Marte) est une peinture de Sandro Botticelli, une tempera et sur bois (69 × 173 cm) datant de 1483environ, conservée à la National Gallery à Londres.
La provenance de l’œuvre est inconnue. L’œuvre est généralement datée postérieurement au retour du séjour romain de Botticelli (1482), par le côté classique que l’auteur a probablement étudié à partir des sarcophages antiques vus à Rome. Le tableau est comparable aux autres peintures de la série mythologique et allégorique comprenant le Printemps, la Naissance de Vénus et Pallas et le Centaure.
Par ses dimensions, le tableau est cité comme celui d’un panneau de coffre de mariage (cassone) ou encore celui de la spalliera d’un lit.
La présence de guêpes (vespe » en italien), en haut à droite, suggèrent un lien avec la famille Vespucci qui l’auraient commandée à l’occasion d’un mariage, ou encore le symbole de la « piqûre » de l’amour.
L’ouvrage montre le dieu de guerre romain Mars et la déesse de l’amour Vénus dans une allégorie de la beauté et de la vaillance. Vénus regarde Mars allongé et endormi, tandis que trois satyres enfants jouent avec sa lance et un quatrième avec sa cuirasse (sous son bras). Un quatrième souffle dans une conque à son oreille afin de le réveiller.
La scène se déroule dans une forêt, avec, en arrière-plan, la mer où Vénus est née. Un bosquet de myrte, l’arbre de Vénus, forme la toile de fond aux deux dieux qui sont situés l’en face à l’autre, dans un pré. Des guêpes issu d’un nid volent autour de la tête de Mars, peut-être comme un rappel que l’amour est souvent accompagné de douleur1.
La déesse de l’amour, entièrement habillée et soigneusement peignée, habillée d’un fin habit blanc finement plissé, regarde fixement Mars qui dort dans une représentation sculpturale de la beauté idéale du nu masculin, vêtu uniquement d’un fin drapé blanc posé sur ses parties intimes. Le Dieu de la guerre a retiré son armure et est allongé sur son manteau rouge alors que de petits faunes jouent avec ses attributs guerriers, casque, armes et lance.
Mars, Dieu de la guerre, a été l’un des amants de Vénus, la déesse de l’amour. Ici Mars est endormi et non armé, tandis que Vénus est éveillée et en alerte.
Outre la figuration de « la petite mort » suivant l’orgasme (Mars est endormi et désarmé de « sa lance » dont les faunes s’emparent), le sens allégorique de l’œuvre manque d’évidence, comme pour la plupart des œuvres de la Renaissance. Il peut traiter, selon le principe du Néoplatonisme médicéen, de la question du pouvoir de l’amour (Vénus-Humanitas), c’est-à-dire le plus haut degré de l’évolution humaine, battant la force du guerrier (Mars, Dieu de la guerre et de la force destructrice).
L’œuvre est l’un des premiers exemples de la peinture de la Renaissance représentant ces êtres hybrides malicieux et vivants.
Les guêpes peuvent être une référence au client qui a commandé à la peinture. Elles font en effet partie des armoiries de la famille Vespucci, dont le nom vient de la l’italien « vespa ». La famille Vespucci était apparentée aux Médicis, mécènes de Botticelli, par le mariage en 1482 entre Pierfrancesco Medici et Semiramide Vespucci. Ici, le peintre s’est vraisemblablement inspiré de Simonetta Vespucci pour représenter Vénus. Les guêpes peuvent également avoir une signification symbolique, se référant à celui qui, dans les plaisirs de l’amour, peut être « piqué » par la douleur.
La composition comporte diverses particularités stylistiques : d’une part, les figures de Vénus et Mars se trouvent dans une position symétrique formant avec les trois faunes tenant la lance un triangle inversé. Les personnages principaux sont immobiles, Mars est passif, il dort, tandis que Vénus, vigilante, est éveillée ; la diagonale qui retrace le corps de Vénus, du haut depuis la gauche vers le bas, invite au repos, tandis que la ligne oblique de Mars, montant du bas gauche jusqu’en en haut du tableau à droite, peut être lue plus active.
Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Virgin and Child with an Angel, Isabella Stewart Gardner Museum, Boston
Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Virgin and Child with an Angel, Isabella Stewart Gardner Museum, Boston
Virgin and Child with an Angel also known as Our Lady of the Eucharist (Italian: Madonna dell’Eucarestia) is a tempera on wood panel painting by Sandro Botticellimade c.1470. It is now held by the Isabella Stewart Gardner Museum in Boston, Massachusetts, acquired from Prince Chigiin 1899. The painting measures 85.2 × 65 centimetres (33.5 × 25.6 in) and one of a series of Madonna paintings by Botticelli from 1465 and 1470. It shows influences from Filippo Lippi‘s Virgin and Child and Angels of c.1465 held by the Uffizi.
The Virgin Mary is shown in a three quarter view, with the Baby Jesus held on her lap. A smiling angel, wearing a crown of myrtle, offers them a bowl containing twelve ears of wheat and grapes. The child raises a hand in benediction, and Mary holds one of the ears of corn.
The scene may be set in a walled garden or hortus conclusus, symbolic of Mary’s virginity, with a landscape of hills and a river visible through an opening in the arcade around the wall. The wheat and grapes are symbolic of the bread and wine of the Eucharist, which themselves symbolise the body and blood of the incarnate Jesus, and the number of ears possibly refer to the number of the apostles at the Last Supper.
Prince Chigi first offered the painting to Isabella Stewart Gardner in 1899 for $30,000. She demurred initially, but by the time she decided to buy the price was $70,000. The sale was controversial in Italy, where there was press comment that the sale was illegal, and Prince Chigi was fined. The painting was exhibited at Colnaghi in London before being transported to Boston.
Giacobbe Giusti, BOTTICELLI: Virgin and Child with an Angel, Isabella Stewart Gardner Museum, Boston
Artiste | |
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Date |
vers 1470
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Technique |
Tempera sur panneau
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Dimensions (H × L) |
85 × 64,5 cm
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Mouvement | |
Localisation | |
Numéro d’inventaire |
P27w73
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La Madone de l’Eucharistie (en italien : Madonna dell’Eucarestia), appelée aussi La Vierge à l’Enfant et un ange ou Madonna Chigi, est un tableau, peint vers 1470 par Sandro Botticelli.
Cette tempera sur panneau de format vertical 85 cm × 64,5 cm, est conservée au musée Isabella Stewart Gardner de Boston.
Le tableau entre dans les collections du musée Isabella Stewart Gardner en 1899, après son achat auprès du prince Chigi1.
Adossée au mur d’angle du portique délimitant l’hortus conclusus, Marie est représentée assise, de trois-quarts et tient l’Enfant Jésus sur ses genoux. Un ange adolescent, au visage inspiré des modèles de Verrocchio et éclairé d’un sourire, et dont la tête est ceinte d’un feuillage de myrte, vient de faire irruption par l’ouverture du mur et tend à Marie une corbeille remplie de grappes de raisin et décorée de douze épis de blés. Prudemment, la Vierge se saisit d’un épi, tandis que l’Enfant, dont la grâce enfantine des précédentes œuvres de Botticelli a disparu, lève la main droite en signe de bénédiction, avec tout le sérieux d’une personne consciente de son futur destin.
Derrière ces trois personnages monumentaux du premier plan, une ouverture architecturée révèle en fond un paysage fluvial, dominé par des collines, avec une tour médiévale et une église.
André Chastel note la relation de cette iconographie avec la philosophie néoplatonicienne selon laquelle « l’Amour est ordonné à la Beauté parce que celle-ci manifeste le visage même du divin. »2.
Jusque-là limité à l’arrière-plan de la scène, le symbolisme est, pour la première fois, introduit par le peintre également au premier plan, avec la nature morte de grappes de raisin et des douze épis de blé, allusion au pain et au vin de l’Eucharistie et aux apôtres de la Cène.
L’allusion à la virginité de Marie est représentée par deux attributs issus du Cantique des cantiques, l’hortus conclusus « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. » (Ct 4:12) et la tour médiévale « Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour être un arsenal ; mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros. » (Ct 4:4).
Le portique ouvert sur un paysage fluvial atteste de la maîtrise de la construction spatiale
https://en.wikipedia.org/wiki/Virgin_and_Child_with_an_Angel_(Botticelli)
Giacobbe Giusti, DUCCIO: Madonna Rucellai, Uffizi
La Madone Rucellai, en italien Madonna Rucellai ou Madonna dei Laudesi, est une Vierge à l’Enfant au trône et les anges, un tableau peint par Duccio en tempera sur panneau de 290 × 450 cm.
Elle est conservée à la Galerie des Offices de Florence, visible et mise en regard dans la même salle N° 2 (dite salle des Maestà) avec deux autres Maestà de référence : la Maestà di Santa Trinita de Cimabue et la Vierge d’Ognissanti de Giotto.
Retable commandé le 15 avril 1285 par la Compagnie des Laudesi(Chantres) pour l’église Santa Maria Novella de Florence, elle se trouvait à l’origine dans la Chapelle des Bardi, où certaines fresques du Trecento encore existantes furent probablement peintes à son installation ; en 1591 elle fut déplacée dans la chapelle voisine dite Rucellai1, dont elle a pris le nom couramment.
Restée dans cet emplacement jusqu’à 1937, elle fut transférée et exposée dans une grande exposition sur Giotto à Florence, et depuis 1948 elle est exposée à la galerie des Offices.
Le sujet représenté est une « Maestà » c’est-à-dire une « Vierge à l’Enfant au trône, entourée d’anges », qui, dans ce cas, sont placés agenouillés les uns au-dessus des autres sur les deux côtés du trône2.
Elle est inspirée de la Maestà3 de Cimabue, peinte cinq ans plus tôt, ce qui a fait longtemps croire qu’il s’agissait d’une œuvre de Cimabue :
Mais là l’Enfant Jésus ne tient ni rouleau ni livre de la main gauche et les anges ne regardent pas le spectateur mais tous leurs regards sont tournés vers la Vierge (souveraine des anges et des saints, iconographie traditionnelle des Frères Prêcheurs de Santa Maria Novella).
Seule la Vierge regarde le spectateur, et l’Enfant regarde à sa droite, vers l’un des anges ou vers l’un ou l’autre des apôtres figurant dans les petits médaillons du cadre, qui contiennent aussi, à sa gauche, les grandes figures de l’Ancien Testament, et en bas aux saints dominicains de l’histoire toute récente de l’Ordre.
Toutes les principes de la peinture byzantine sont exprimés dans ce tableau : fond doré, Vierge et l’Enfant symboliquement plus grands que les autres personnages, le trône dans sa perspective rudimentaire (isométrie) reste symbolique.
Il faudra attendre la Vierge d’Ognissanti de Giotto pour que la perspective à point de fuite s’affirme dans le dessin du trône.
Les anges se détachent, isolés, ils semblent flotter dans les airs malgré leur pose agenouillée et ils ne semblent pas différenciés (similitude et répétition des poses).
Rucellai Madonna | |
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Artist | Duccio di Buoninsegna |
Year | 1285 (commissioned) |
Type | Tempera and gold on panel |
Dimensions | 450 cm × 290 cm (180 in × 110 in) |
Location | Uffizi Gallery, Florence |
The Rucellai Madonna is a panel painting by the late medieval Italian painter Duccio di Buoninsegna from Siena. Originally painted for the Societa di S Maria Virginis for Florence‘s Santa Maria Novellachurch, the painting now resides in the Uffizi Gallery in the same city. The painting depicts the Virgin and Child enthroned, surrounded by angels on a gold background.
The altarpiece was commissioned by the Compagnia dei Laudesi for the Santa Maria Novella church in Florence. The Rucellai Madonna is Duccio’s earliest work for which there is documentation. The work was designed for the main altar of the church, but the current name reflects its later use in the Rucellai family’s chapel, situated within the church. In a contract dated 15 April 1285, Duccio was commissioned to paint a panel for which he was to be paid 150 lire. The contract’s only requirements were that the Virgin and Child and « other figures » should be present, but gave no other instructions as to its contents or style. The document stated that if the final work failed to please, the artist would retain possession of the painting and no payment would be made.[1]
In the 16th century, the art historian Giorgio Vasari mistakenly attributed the Rucellai Madonna to Duccio’s contemporary, Cimabue, in his Lives of the Most Eminent Painters, Sculptors, and Architects. This mistake went unchallenged for centuries; in the 19th century Frederic Leighton was to show the Rucellai Madonna paraded through the streets in his first major painting, which bore the title Cimabue’s Celebrated Madonna Carried in Procession (1853-5).[2][3] In 1889, however historian Franz Wickhoffcompared stylistic choices between the Rucellai Madonna and Duccio’s Maestà, and soon other critics agreed that Duccio had indeed painted the Madonna.[4]
The work, measuring 4.5 by 2.9 meters, may be the largest surviving painting of Italian 13th century art. It is tempera on a five-pieced poplar panel; the frame is of the same wood. The Virgin’s robe was found during its 1989 cleaning to be azurite-based paint. The Virgin is shown looking directly at the viewer, as the Christ Child is seen sitting on her lap, giving a blessing. The Madonna is large in scale, taking up the majority of the frame. Her robe is finely modelled and her gold halo incised as if to illuminate her presence. Duccio’s use of gold represents the family’s holiness and the unearthly realm they inhabit. Six angels are seen holding the ornate throne, and are painted in shades of green, pink, lilac and blue. Their positions in front and behind the throne suggest they are either lifting it up, or bringing it down to earth. The frame is decorated with thirty roundels containing portraits of Apostles, prophets, saints and patriarchs. It is clear from the attention to detail that Duccio was highly concerned with idealism and beauty, rendering each figure softly, with delicate features and adoration.
The Rucellai Madonna has spatial complexity, emotion, intimacy and a refined choice of color, unprecedented in the Italian art of its time. Duccio had improved upon the popular Byzantine art, characterised by two-dimensionality and hard contours, and had created one of the first pieces of what became known as the Renaissance. Duccio’s humanization of the holy family was never before seen in Byzantine art, and although the Virgin and Child maintain their formal qualities, the level of intimacy and inclusion of the viewer within the painting is innovative.[5]
Duccio’s Rucellai Madonna, Smarthistory[6] |
Narrow courtyard between palace’s two wings with view toward the Arno
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Established | 1581 |
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Location | Piazzale degli Uffizi, 50122 Florence, Italy |
Type | Art museum, Design/Textile Museum, Historic site |
Visitors | 2.02 million (2016)[1] Ranked 25th globally in 2013[2] |
Director | Eike Schmidt |
Website | www.uffizi.it |