Giacobbe Giusti, Benozzo GOZZOLI: Cortège des mages , fresque figurant la Maison de Médicis Chapelle des Mages
Giacobbe Giusti, Benozzo GOZZOLI: Cortège des mages , fresque figurant la Maison de Médicis Chapelle des Mages
Benozzo Gozzoli, Benozzo di Lese di Sandro (Sant’Ilario a Colombano, près de la Badia di Settimo, frazione de Scandicci, 1420 ou 1424 – Pistoia, 1497) est l’un des peintres majeurs de l’école florentine dont le chef-d’œuvre reste le Cortège des mages du palais Medici-Riccardi.
Biographie
Benozzo di Lese arrive avec sa famille à Florenceen 1427. Il se forme auprès de Fra Angelico au couvent San Marco où beaucoup d’œuvres sont exécutées depuis les dessins du maître, puis entre 1444 et 1447 comme orfèvre dans l’atelier de Ghiberti et travaille avec lui et son frère Vittorio Ghiberti à la porte du Paradis du baptistère Saint-Jean.
En mai 1447, il part à Rome avec Fra Angelico appelé auprès du pape Eugène IV pour des décorations au Vatican puis à la Cappella Niccolinade Nicolas V. Sa grande renommée de décorateur commence avec les fresques (disparues) peintes durant ce séjour, à l’église Sainte-Marie d’Aracœli(Saint Antoine et deux anges) et à Sainte-Marie-Majeure. Il le suit également en Ombrie lors de travaux de fresques sur la voûte de la cathédrale d’Orvieto.
En 1449, il quitte Fra Angelico et reste en Ombrie pour une Annonciation à Narni, signée opu[s] benot[i] de florent[ia], au monastère de San Fortunato, près de Montefalco, pour une Vierge à l’Enfant avec saints et anges et d’autres travaux dont un retable de saint Thomas recevant la ceinture de la Vierge(musée du Latran), dans la chapelle de Saint-Jérôme la Vierge et les saints, la Crucifixion et d’autres sujets ; sa dernière peinture au monastère où il remplit de divers sujets sur la vie des saints dans lesquels il insère les portraits de Dante, de Pétrarque et de Giotto, travail terminé en 1452.
Il reste à Montefalco (avec un séjour à Viterbe) probablement jusqu’en 1456, employant Pier Antonio Mezzastris comme assistant. De là il part à Pérouse où il peint pour une église une Vierge et des saints(conservée au musée local) puis retourne dans la ville de son enfance, Florence.
Giacobbe Giusti, Benozzo GOZZOLI: Cortège des mages , fresque figurant la Maison de Médicis Chapelle des Mages
Une fois de retour à Florence en 1459, il termine son chef-d’œuvre : le cycle de la chapelle des Mages du palais Medici-Riccardi à Florence et dans lequel il signe en se représentant avec un bonnet portant l’inscription latine opus benotii. Il choisit aussi les villes de la région, loin des grandes commissions du pouvoir citadin central, pour exprimer son art : Saint Augustin protégeant la ville de la peste (1464) pour l’église Sant’Agostino à San Gimignano (1463-1467).
Il part ensuite à Pise, où il ouvre un atelier pour exécuter, entre 1468 et 1484, les fresques de 22 scènes bibliques du Camposanto (presque entièrement détruites aujourd’hui par les bombardements de 1944) et pour lesquelles il a été probablement assisté par Zanobi Machiavelli.
En 1478, les autorités de Pisan lui donnent, comme marque de leur respect, un tombeau au Campo Santo et il possède sa propre maison à Pise, et maisons et terres à Florence.
En 1495 il retourne à Florence après la venue de Charles VIII de France en Italie et à l’expulsion des Médicis, ses protecteurs. Quelques mois plus tard il est à Pistoia où est son fils Francesco, son collaborateur, et le magistrat Giovan Battista.
Le jour avant sa mort ses fils vendent deux tableaux au cardinal Niccolò Pandolfini, évêque de Pistoia, exécutées avec la collaboration de ses fils Francesco et Alessio : la Déposition de la Croix du Musée Horne à Florence et la Resurrezione di Lazzaro (National Gallery of Art de Washington), dans lesquels on ne trouve plus trace de sa décoration forte, mais plutôt les modalités austères et dramatiques influencées par la prédication de Jérôme Savonarole.
Giacobbe Giusti, Benozzo GOZZOLI: Cortège des mages , fresque figurant la Maison de Médicis Chapelle des Mages
Femmes au tombeau,1441
Couvent St Marc, Florence
Il meurt en 1497, à Pistoia, de la peste.
Leben und Wirken
Gozzoli, Sohn des Schneiders Lese di Sandro, lernte bei Fra Angelico und begleitete diesen 1446 nach Rom und 1447 nach Orvieto, wo er bis 1449 tätig war. Danach entstand in Montefalco unter anderem die Himmelfahrt der Maria, die dem heiligen Thomas ihren Gürtel überreicht. Das Gemälde befindet sich in der Pinakothek im Vatikan.
Ferner malte er in Montefalco in der Kirche San Francesco 1452 den Freskenzyklus mit der Legende des Heiligen Franziskus. Um 1456 ging er nach Florenz, wo er 1459–1461 die Kapelle des Palazzo Medici Riccardi mit Fresken versah. 1463–1464 hielt er sich in San Gimignano auf, wo er unter anderem den großen, aus 17 Szenen bestehenden Freskenzyklus aus dem Leben des Heiligen Augustinus für die Kirche Sant’ Agostino malte. Seit etwa 1468 lebte Gozzoli in Pisa, wo im Campo Santo sein Hauptwerk entstand, eine Serie von 25 Fresken mit dem Titel Szenen aus dem Alten Testament. Hieran arbeitete er 16 Jahre lang, bis 1485. Ein Großteil dieses Werkes wurde 1944 zerstört.
Von diesen Bildern ist das der Trunkenheit Noahs sprichwörtlich geworden. Nach der den entblößten Noah durch vorgehaltene Finger ansehenden Tochter bezeichnet man redensartlich eine Person, welche Schamhaftigkeit heuchelt, mit dem Namen Vergognosa di Pisa.
Von Gozzolis seltenen Tafelbildern sind hervorzuheben:
- Madonna mit Kind – 1449, Santa Maria sopra Minerva (Rom)
- Madonna mit vier Heiligen – 1456, Galleria Nazionale dell’Umbria zu Perugia,
- Thronende Madonna mit vier Heiligen – 1461, Nationalgalerie, London,
- Tanz der Salome – National Gallery of Art, Washington, D. C.,
- Triumph des heiligen Thomas von Aquino – Louvre, Paris,
Benozzo Gozzoli starb 1497 in Pistoia nahe Florenz und wurde im Dominikanerkloster beigesetzt.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Benozzo_Gozzoli
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