Giacobbe Giusti, Trône Ludovisi, Musée national romain
Giacobbe Giusti, Trône Ludovisi, Musée national romain
Giacobbe Giusti, Trône Ludovisi, Musée national romain
Giacobbe Giusti, Trône Ludovisi, Musée national romain
Panneau de gauche: une femme nue jouant de l’ aulos
Panneau principal: « Aphrodite qui sort de la mer ».
Panneau de droite: femme accroupie voilée offre de l’encens
Le Trône Ludovisi est une sculpture antique de marbre blanc. Évidé de l’intérieur, il présente des bas-reliefs sur ses trois faces extérieures. La communauté scientifique assure qu’il provient de la Grèce occidentale, de la Grande-Grèce et situe à environ -460. Il appartiendrait au style sévère, mouvement artistique de transition entre la période archaïque et la période classique. Cependant, il reste une minorité de chercheurs qui mettent encore en doute son authenticité. Le Trône Ludovisi est conservé au Musée national romainà Rome, depuis son achat par l’État italien en 1894.
Description
Le panneau sculpté au centre est habituellement attribué à Aphroditesortant de la mer, cette scène représenterait en effet Vénus anadyomène. Il est haut de 0,9 mètre et large de 1,4 mètre. La déesse, en s’accrochant aux vêtements diaphanes, est aidé par deux Heures debout sur le rivage. Elles ont préparé son habit représenté par un drap qu’elles détiennent conjointement et qui cache le bas de son corps à partir de la taille. Les sujets de deux bas-reliefs d’accompagnement, situés de part et d’autre, tournent le dos au mystère du sujet central. Le relief de droite représente une femme accroupie voilée qui offre de l’encens grâce à un thymiaterion(brûleur d’encens) tenu dans sa main gauche. Les dimensions du panneau de droite sont une hauteur de 0,87 m et une longueur de 0,69 m. L’autre montre une jeune fille nue, assise avec les genoux croisés1, qui joue de la musique avec une double flûte appelée l’aulos; ses cheveux sont retenus par un foulard. Les dimensions du panneau de gauche sont une hauteur de 0,84 m et une longueur de 0,68 m.
L’iconographie de l’objet n’a pas d’équivalent dans l’Antiquité, donc on doute encore sur le véritable thème du panneau. D’après certaines propositions basées notamment sur la présence des deux servantes, le panneau de la femme émergente représenterait le rituel de revêtement d’une déesse chthonienne, probablement Perséphone, sortant d’une faille dans la terre2, Pandore est également montrée ainsi dans les vases peints d’Attique ou Héra renaissant des eaux de Kanathos près de Tirynthe comme Héra Parth
Historique
Le Trône a été découvert en 1887, alors dans les vastes jardins de la Villa Ludovisi, à Rome, auparavant les anciens jardins de Salluste. Il a été déplacé dans la Villa Ludovisi3, d’où son nom moderne4. Les Ludovisi sont une famille papale qui ont été de mécènes et de collectionneurs depuis le début du dix-septième siècle. Des difficultés financières l’ont forcée à vendre les collections Ludovisi à l’État italien en 1894. Les terrains de la Villa Ludovisi ont été divisés en lots, des rues ont été tracés à travers et le quartier a irrémédiablement changé5. Les conclusions sur le but original des objets, le sens de ses reliefs et son lieu de fabrication sont toutes débattues, mais en 1982, il a été solidement lié à un temple nouvellement à Marasa, près de Locri6, un temple Ionique d’Aphrodite qui a été reconstruit à l’intérieur, en 480 avant notre ère. Une reconstruction du trône a été présentée, afin de l’insérer exactement aux blocs restants dans le temple de fondations, et il a été suggéré que les plaques votives en terre cuite, ou pinakes, des cultes à Lokri Epizefiri, soient le seul parallèle stylistiques au Trône7.
Analyse de Jérôme Eisenberg
Les seules autres représentations du nu féminin à cette période (vers -460) sont sur la poterie attique. Les critiques des anomalies de l’anatomie et de détail, et les doutes sur l’authenticité du Trône Ludovisi ont été résumées par Jérôme Eisenberg dans un article de 1996 de Minerva, qui a affirmé en partie, que l’ hétaïre joueuse de flûte a été inspirée d’une sculpture d’Euphronios de la fin du sixième siècle avant notre ère, publié en 1857, dans l’Ermitage de la collection Campana. Eisenberg a noté que une représentation romaine tardive du deuil de Pénélope pour Ulysse est le seul exemple iconographique classique de la sculpture qui représente une femme avec les jambes croisées: la Pénélope est entièrement vêtue. Pénélope attendant (avec Télémaque) le retour d’Ulysse à Ithaque est représentée avec les jambes croisées (jambe gauche sur la jambe droite, vu à partir de la gauche) sur un skyphos à figures rouges de Chiusi, datée environ à 440 avant notre ère.
Notes et références
↑Most references note the anatomical impossibility of the right thigh’s positioning.
↑This suggestion was first made in 1922 by Bernard Ashmole(en), in Journal of Hellenic Studies42 pp. 248-53.
↑The last Ludovisi constructed the palatial new palazzo that was sold to Queen Margherita and now houses the American Embassy
↑The name was given to the sculpture in an 1892 article by E. Petersen in Römische Mitteilungen, VII, (1892) pp 31-80.
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification géographique UNESCO
Mycènes
(Voir la carte topographique)
Localisation de Mycènes en Grèce.
Mycènes (en grec ancienΜυκῆναι / Mukễnai) est une cité antique préhellénique située sur une colline au nord-est de la plaine d’Argos, dans le Péloponnèse, et entourée de murs cyclopéens (assemblage de blocs énormes).
Mythe
Selon la mythologie grecque, Mycènes est fondée par Persée à la suite de l’homicide accidentel d’Acrisios, roi d’Argos1. Alors que la ville lui revient légitimement, Persée préfère céder cette royauté à Mégapenthès, neveu du défunt, et part fonder une nouvelle ville, qu’il baptise « Mycènes » soit en allusion au pommeau de son épée, soit en allusion au champignon qu’il trouve sur place1,2. Des traditions concurrentes évoquent une Mycène3, fille d’Inachos4 ou encore un Mycénée, petit-fils de Phoronée5.
Mycènes est le royaume du héros homériqueAgamemnon, chef des Achéens lors de la guerre de Troie6. Homère la décrit comme chère à Héra7 et « riche en or »8. La richesse de la ville est en effet proverbiale dès l’Antiquité9.
Histoire
Giacobbe Giusti, Mycènes
Vue d’ensemble de la cité
Giacobbe Giusti, Mycènes
Une tablette en langue mycénienne(linéaire B), avec figure masculine gravée au revers.
Mycènes donne son nom à la civilisation mycénienne10, qui se développe à partir de 1700 av. J.-C. en Grèce continentale. Ainsi, on a retrouvé des vases en céramique et en métal précieux, des perles d’ambre et un masque funéraire en électrum dans le cercle B des tombes à fosse situées près de l’acropole, daté de 1650-1600 av. J.-C.11. Il témoigne de la transition entre les premières tombes, au matériel relativement modeste, et le cercle A (1600-1500 av. J.-C.), qui a livré une impressionnante quantité d’or et d’objets précieux12.
L’habitat de l’époque n’ayant pas été préservé, l’origine d’une telle affluence de richesses ne peut faire l’objet que de conjectures. Sir Arthur John Evans, découvreur de Cnossos, évoque l’installation d’une dynastie crétoise à Mycènes ; on a suggéré, à l’inverse, un pillage mycénien en Crète ou le retour de mercenaires partis combattre les pharaons Hyksôs en Égypte11. Il semble que la richesse des Mycéniens de l’époque soit endogène, et non due à l’extérieur, et qu’elle se soit constituée progressivement, et non à la suite d’un événement particulier.
Le matériel et l’iconographie des tombes montrent que Mycènes est alors dominée par une aristocratie guerrière, dont les représentants affichent une taille et une force physique supérieures à la moyenne, sans doute grâce à une meilleure alimentation13. Elle se distingue par son goût pour les objets de luxe et par l’importance accordée aux monuments funéraires : la tombe à tholos dite « d’Égisthe » a nécessité l’équivalent du travail de 20 hommes pendant 240 jours, puis une phase de maçonnerie d’une année entière14.
La cité est gouvernée par un monarque appelé « wa-na-ka » dans la langue mycénienne des tablettes en linéaire B, correspondant au mot (ϝ)άναξ / (w)ánax (« roi ») de la langue homérique.
La disparition de cette civilisation n’est pas expliquée précisément. Les causes sont à la fois externes (tremblements de terre à l’origine du déplacement de sources d’eau, raids de nouvelles populations) et internes (administration trop centralisée et trop rigide, incapable de surmonter de nouvelles crises). L’hypothèse de la cause interne est renforcée par le fait que, dans les tablettes mycéniennes, le nom du magistrat chargé de l’administration des villages est une forme ancienne dont aurait pu dériver le titre d’archonte (roi-prêtre de la Grèce archaïque). Ce qui signifierait que l’administration mycénienne se désintégra au point que les citoyens ne reconnurent plus que les magistrats locaux comme autorité suprême. Selon la théorie de Jared Diamond, l’exploitation sans vergogne des ressources naturelles aurait pu être à l’origine de la chute de la Grèce mycénienne15.
Ces ruines considérables furent visitées par Pausanias, au iie siècle, qui commente les tombeaux, les remparts massifs et la porte des Lionnes, encore visibles aujourd’hui. Toute connaissance sur ceux qui avaient construit cette remarquable cité avait disparu bien avant l’époque classique, et les Mycéniens ne furent connus des Grecs que de la manière la plus vague, à travers mythes et légendes.
Fouilles archéologiques
La cité de Mycènes est connue depuis l’expédition française de 1822, mais c’est à l’archéologue allemand Heinrich Schliemann que l’on doit les premières connaissances précises de la citadelle et des tombes, fouillées à partir de 1876. De nombreuses campagnes archéologiques ont été menées depuis lors.
Après Schliemann, d’autres découvertes ont révélé que Mycènes était habitée dès le troisième millénaire par une population préhellénique proche de celle de la Crèteminoenne contemporaine. Une vaste ville s’étendait au pied de la citadelle, mais elle n’a été que très peu explorée.
Masque d’or dit « d’Agamemnon », (xvie siècle av. J.-C., cercle A des tombes).
Giacobbe Giusti, Mycènes
Balances d’or, xvie siècle av. J.-C., pour la pesée des âmes, figurées par des rosaces ou des papillons.
Giacobbe Giusti, Mycènes
Glaives de bronze incrustés d’or.
Giacobbe Giusti, Mycènes
Glaives de bronze incrustés d’or.
La citadelle
Les vestiges de la citadelle de Mycènes ont été entièrement fouillés, et on peut voir aujourd’hui le palais mycénien entouré de son enceinte cyclopéenne et d’un grand nombre de tombes à fosse ou à coupole.
La porte des Lions et l’enceinte cyclopéenne
Bas-relief de la porte des Lions
Poterne nord
L’enceinte cyclopéenne est percée de deux accès, tout comme à Tirynthe. La porte des Lions constitue l’entrée principale : elle est formée d’un trilithe au linteau énorme surmonté d’un triangle de décharge à encorbellement obturé par une plaque sculptée représentant deux lionnes dressées de part et d’autre d’une colonne à chapiteau. L’ensemble est datable de -1250. Une seconde porte ou « poterne » s’ouvre au nord de l’enceinte, elle aussi constituée d’un trilithe, mais plus petite et sans décor sculpté.
Le mur a été construit en trois phases : la première date d’environ -1350. Puis au milieu du xiiie siècle av. J.-C., la défense est étendue vers le sud et l’ouest. Vers -1200 se situe le renforcement et l’extension de la citerne et des entrepôts.
Le palais royal
Le palais royal, accessible par un chemin très raide, est situé au point le plus élevé de la citadelle. Il en reste peu de vestiges, car il a été détruit dans un incendie et presque entièrement modifié. Le palais royal s’élève en terrasse au cœur de l’enceinte, selon un plan tripartite composé de trois pièces successives, deux vestibules, et d’un mégaron, qui caractérise les palais mycéniens. Cette grande salle presque carrée d’environ 120 mètres carrés, (plus vaste que celle de Pylos) est éclairée par un lanterneau soutenu par quatre colonnes. Elle possède un toit à double pente qui abrite un foyer central fixe et circulaire ainsi qu’un trône. Le palais royal domine d’autres édifices de dimension un peu plus modeste : grandes maisons dont la longueur pouvait atteindre 35 mètres que l’on retrouve des deux côtés du rempart, ainsi que des unités ordinaires d’habitation à l’architecture inchangée au cours des siècles.
Les cercles de tombes
Giacobbe Giusti, Mycènes
Cercle A des tombes
De nombreuses sépultures royales ont été découvertes à l’intérieur de deux cercles situés dans l’acropole. Les deux grands cercles A et B, situés à l’Ouest de la cité, renferment de nombreuses tombes à fosse surmontées d’une dalle ou d’une stèle sculptée en bas-relief ou en méplat et qui recèlent un matériel funéraire extrêmement riche composé de figurines de terre cuite, céramique, masques, vases et bijoux en or. Les masques mycéniens, dont le fameux masque d’Agamemnon, étaient destinés à conserver dans un moulage en feuille d’or, les traits et le souvenir des grands morts héroïsés. Cinq de ces tombes ont livré 17 os de membres inférieurs, essentiellement masculins.
Le cercle A, découvert par Schliemann, s’étend à l’intérieur de l’enceinte. Le cercle B, plus ancien, n’a été dégagé qu’après 1950 : on y a trouvé des tombes encore plus anciennes que celles du cercle A, remontant, pour certaines d’entre elles, au xviie ou xvie siècle av. J.-C., c’est-à-dire au tout début de la civilisation mycénienne.
La tombe V du cercle A :
La tombe la plus célèbre est la tombe V du cercle A. L’un des hommes avait le visage recouvert du « masque d’Agamemnon ». C’est une feuille d’or travaillée au repoussé et par incision. Les yeux sont fermés et traités en grain de café, les oreilles sont stylisées et traitées en double-volutes, tandis que la moustache et la barbe, encadrant une bouche rectiligne, sont incisées avec précision. Un pectoral, en forme de trapèze marqué par deux cercles pointés figurant les aréoles mammaires, recouvrait la poitrine. Un motif de spirales enchaînées emprunté à l’art cyclado-minoen marque le pectoral. Le matériau, pérenne, a la volonté de protéger en même temps la dépouille du défunt. L’art cyclado-minoen se retrouve également sur un vase de la tombe. À la période où la civilisation mycénienne émerge en tant que puissance locale, les mœurs de ses populations sont assez rustiques et influencées tant par l’Orient que par Cnossos.
Les tombes à coupole
On a découvert à l’extérieur de l’enceinte neuf grandes tombes monumentales à coupole, dites « tombes à tholos » en forme de ruche, construites selon la technique de l’encorbellement. Il leur a été donné des noms de fantaisie évoquant les héros homériques : trésors d’Atrée, d’Agamemnon, de Clytemnestre, d’Égisthe, etc.
Ces tombes, précédées d’un long corridor à ciel ouvert (dromos), étaient accessibles par une porte monumentale.
Celle de la tombe dite « Trésor d’Atrée », accessible par un corridor (dromos) de 36 m de long et de 6 m de large, est surmontée d’un énorme linteau, mesurant 9,50 × 1,20 m et pesant 120 t16, constitué de deux blocs. Il était déchargé par un triangle en encorbellement, obturé par une plaque décorée17, analogue au dispositif encore en place sur la porte des Lionnes. La coupole de la chambre funéraire s’élève à 14 m.
↑De μὐκης / múkês, le champignon, puis toute excroissance en forme de champignon. Cette étymologie populaire ne repose sur rien, cf. Pierre Chantraine, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Paris, Klincksieck, 1999 (édition mise à jour), 1447 p. (ISBN978-2-25203-277-0) à l’article Μυκῆναι.
↑« πολυχρὐσοιο », Odyssée, III, 305 ; voir aussi Iliade, VII, 180 et XI, 46.
↑(en) Bryan Hainsworth (éd.), The Iliad: a Commentary, vol. III : Chants IX-XII, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN0-521-28173-3), commentaire du vers XI, 46.
↑Le terme est forgé par Heinrich Schliemann, découvreur de Mycènes. Claude Mossé et Annie Schnapp-Gourbeillon, Précis d’histoire grecque, Armand Colin, 1990, p. 40.
↑ a et bJean-Claude Poursat, La Grèce préclassique, des origines à la fin du VIe siècle, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire / Nouvelle histoire de l’Antiquité », (ISBN2-02-013127-7), p. 45.
Giacobbe Giusti, ANTONIO del MASSARO: Descent from the Cross), Canino, Church of San Francesco
Giacobbe Giusti, ANTONIO del MASSARO: Descent from the Cross), Canino, Church of San Francesco
Il Pastura’s Deposizione (Descent from the Cross), Canino, Viterbo, Church of San Francesco.
Antonio del Massaro da Viterbo, or Antonio da Viterbo, nicknamed il Pastura (c. 1450–1516) was an Italian painter.
Life and career
The earliest mention of Il Pastura occurs in December 1478, when the artist participated in the establishment of Foundation of Art and University of San Luca dei Pittori, in Rome. Il Pastura may have lived in Rome for some time before this event, although the details of his career in Rome are uncertain. However, Il Pastura certainly participated in decorating some work by Pinturicchio in the rooms of the Borgia Apartment in the Vatican. In Viterbo, Il Pastura painted the Presepio con i Santi Giovanni Battista e Bartolomeo (Nativity Scenewith Saints John the Baptist and Bartholomew) (Museo Civico, Viterbo).
After the death of Lorenzo da Viterbo, Il Pastura became the most important Viterbese painter of the time. He created frescoes in Viterbo such as Santi Giovanni Battista, Girolamo e Lorenzo (Saints John the Baptist, James, and Lawrence) for the baptistery of Santa Maria Nuova, which was possibly influenced by the work of Antoniazzo Romano and Perugino. He also decorated the aedicule for the courtyard of the Chigi Palace with a Madonna and Child. Other important works, executed between 1508 and 1509, include the decoration of the chancel of the cathedral of Tarquinia, which was commissioned by the Vitelleschi family.
Critical reception
The Italian scholar Italo Faldi has observed the success with critics that Il Pastura’s work has enjoyed. Even though Giorgio Vasari did not include Il Pastura’s name in his Lives of the Most Excellent Painters, Sculptors, and Architects, Il Pastura’s reputation benefited from a resurgence of interest in his work in the 19th century. One of the first monographs on an Italian painter was one written on Il Pastura, in 1901, by E. Steinmann.[1]
Allegoria della Retorica, della Musica e della Astrologia, Appartamento Borgia (The Room of the Liberal Arts) [16]
Resurrezione, Pentecoste, Assunzione della Vergine, Angeli reggenti lo stemma di Papa Alessandro VI, Appartamento Borgia (sala dei Misteri), as a collaborator with Pinturicchio[17]
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