Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

 

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

 

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

 

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

 

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

 

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome

Giacobbe Giusti, Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, Rome
Façade de la basilique
Présentation
Nom local	Basilica di San Paolo Fuori le Mura
Culte	Catholicisme
Type	Basilique majeure
Début de la construction	ive siècle
Fin des travaux	xixe siècle
Style dominant	Architecture néoclassique
Protection	Patrimoine mondial (1980)
Site web	http://www.vatican.va/various/basiliche/san_paolo/index_it.html [archive]
Géographie
Pays	Italie
Région	Latium
Ville	Rome
Géolocalisation sur la carte : Rome (Voir situation sur carte : Italie)

La basilique Saint-Paul-hors-les-Murs est une des quatre basiliques majeures de Rome, les trois autres étant les basiliques Saint-Jean-de-Latran, Sainte-Marie-Majeure et Saint-Pierre.

Historique

Selon la tradition chrétienne, Paulest décapité dans un vallon désert appelé les Eaux salviennes sur le site actuel de l’abbaye de Tre Fontane. Son corps est réclamé par une femme appelée Lucina, une matrone romaine appartenant à la communauté chrétienne et qui possédait un domaine agricole le long de la Via Ostiense, en dehors du Mur d’Aurélien (d’où le qualificatif « hors-les-Murs » associé au nom de l’édifice), au niveau de la Porta Ostiensis (ou « Porte Saint-Paul »), propriété adjacente à une nécropole¹. Lucina l’enterre dans la tombe familiale près d’un vignoble sur les rives du Tibre. Sa tombe étant celle d’un citoyen romain, elle n’a pas à être cachée et devient rapidement un lieu de vénération des chrétiens, si bien que le pape Anaclet y fait construire un oratoirefunèbre (édicule appelé Cella Memoriae ou tropaeum), comme sur la tombe de Saint Pierre².

La basilique paléochrétienne et médiévale

Dès l’officialisation du Christianisme avec l’édit de Milan en 313, Constantin crée une basilique sur la nécropole contenant la tombe de Saint Paul, à environ 2 km de la muraille aurélienne qui ceinturait Rome et place le corps du saint dans un sarcophage de bronze sous le maître-autel. Ce premier édifice, occidenté, est consacré le 18 novembre 324 par le pape Sylvestre.

En 383, Valentinien II, devant l’afflux de pèlerins, décide de raser la basilique et d’en construire une nouvelle, comme en témoigne une lettre adressée par l’empereur au préfet de la ville de Rome, Sallustius, qui était chargé de l’étude des travaux. La construction de cet édifice est poursuivie à partir de 386 sous le règne de Théodose I^er et est achevée sous Honorius en 395. La basilique nouvelle, orientée cette fois, et beaucoup plus vaste, est construit par Cirade, dit « Professeur Mechanicus » qui projette le plan à cinq nefs et le portique à quatre arcades. L’édifice est consacré par le pape Sirice en 391 et est désigné à cette époque comme la « basilique des trois Empereurs »³.

Galla Placidia, fille de Théodose, et demi-soeur d’Honorius, fait ajouter la mosaïque de l’arc triomphal, datée de 440, qui sera refaite entre les VIII^e et ix^e siècles⁴.

Léon le Grand entreprend de représenter tous les Papes de l’histoire dans une série de médaillons peints dans la nef centrale. Après l’incendie de 1823, le pape Pie IX reprend le même principe en 1847 avec des médaillons en mosaïque sur fond d’or.

Le pape Grégoire II y établit de façon stable la communauté et l’abbaye bénédictine. Chargée de garder la dépouille mortelle du saint et de l’honorer, cette communauté perdure jusqu’à aujourd’hui.

La basilique est saccagée par les Lombards, en 739, et par les Sarrasins en 846. Pour défendre le lieu saint, Jean VIII ordonne la construction d’un fortin, autour duquel se forma un bourg appelé Giovannipoli (« ville de Jean »), dont il ne reste aujourd’hui plus aucune trace.

Le pape Grégoire le Grand fait rétablir la communauté monastique de Saint-Paul-hors-les-Murs et restaure la basilique, élevant notamment un campanile (détruit au xix^e siècle).

La basilique subit un incendie en 1115, un séisme en 1349 et une inondation en 1700⁵.

La basilique après l’incendie

Vue intérieure de la basilique après son incendie.

Sous le pontificat de Pie VII, dans la nuit du 15 au 16 juillet 1823, un incendie détruisit la majeure partie de l’édifice, mais l’abside, le transept et le cloître ne furent pas endommagés. Léon XII s’occupa de la reconstruction de l’édifice qui débuta en 1825. Il fut choisi de garder le plan paléochrétien et de construire un nouveau bâtiment.

Le projet de Giuseppe Valadier fut retenu par le Saint-Siège. Mais la Commission pour la reconstruction confia les travaux à Pasquale Belli (it). À sa mort Luigi Poletti lui succéda à la tête des travaux achevés en 1831. Le 5 octobre 1840, le pape Grégoire XVIconsacra la nef transversale et y célébra la première messe, à l’autel pontifical. Pie IX consacra l’église entière le 10 décembre 1854⁶.

Le résultat final, bien qu’ayant gardé la typologie basilicalepaléochrétienne, et respectant très bien le plan et l’élévation d’origine, n’en est pas moins assez différent, au niveau des détails et du décor, de l’édifice de Théodose.

On supprima toutes les irrégularités (colonnes torsadées, décors sous les arcades…). On remplaça le pavement de marbre uniforme par un pavement géométrique. On plaça un plafond à caissons sur la nef centrale, masquant la charpente. On boucha la moitié des fenêtres de la nef centrale pour ajouter 36 fresques représentant des épisodes de la vie de saint Paul et au-dessous, une frise sur laquelle sont peints les portraits de tous les papes de Pierre au plus récent, actuellement François, le tout étant mis à jour après chaque nouvelle élection pontificale. Une superstition populaire s’inspirant de la Prophétie de saint Malachie⁷ affirme qu’une fois tous les médaillons de la frise remplis le temps de l’Église prendra fin, mais de nouveaux médaillons ont été ajoutés avant que tous ne soient utilisés.

La mosaïque de la façade, du xi^e siècle, fut remplacée par une nouvelle, loin des canons esthétiques paléochrétiens. Des restes de la première mosaïque sont visibles derrière l’arc de triomphe.

À la suite du jubilé de l’an 2000 et de la demande croissante des pèlerins, l’archevêque Francesco Gioia (it), administrateur pontifical de la basilique, lance des fouilles menées par l’archéologue Giorgio Filippi afin de vérifier la présence du tombeau de l’apôtre. En 2002 est identifié à 1,37 m sous l’autel papal un sarcophage qui pourrait contenir les reliques de l’apôtre Paul⁸. Le sarcophage porte sur le côté une inscription sur une plaque tombale de marbre d’époque constantinienne. Cette plaque munie d’orifices⁹ a comme mention épigraphique « PAULO APOSTOLO MART » (l’inscription complète étant « Paulo Apostolo martyri »)¹⁰.

La basilique actuelle est ainsi un édifice d’aspect plutôt néo-classique, style qui cherche ses références dans le Haut-Empire Romain, témoin du gout du xix^e siècle, et non plus vraiment l’ancien édifice paléochrétien issu de l’art des derniers temps de l’Empire Romain.

Architecture

Intérieur de la basilique

L’entrée est entourée d’un quadriportique réalisé par Guglielmo Calderini (it) en 1928 avec au milieu de l’atrium une statue colossale de Saint-Paul et ses attributs (l’épée, instrument de son martyre et livre) réalisée par le sculpteur Giuseppe Obici (1807-1878). Le pronaos de la façade compte dix colonnes monolithiques de granit rose de Baveno, une double rangée de colonnes sur les côtés, et une triple rangée du côté du Tibre, le portique de 70 mètres de longueur étant composé de 146 colonnes.

Le fronton de la façade est décoré de mosaïques exécutées entre 1854 et 1874 (cartons de Filippo Agricolaet Nicola Consoni) représentant : « au registre inférieur, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel et Daniel ; au milieu, l’Agneau mystique entouré de quatre fleuves symbolisant les quatre Évangiles, et de douze agneaux représentant les douze apôtres. Au registre supérieur, le Christ entre Pierre et Paul ». La porte centrale monumentale en bronze représente des périodes de la vie de Pierre et de Paul¹¹.

L’intérieur de la basilique latine, gigantesque, mesure 131,66 mètres de long, 65 mètres de large, 29,70 mètres de haut avec 80 colonnes monumentales monolithiques en granit de Montofarno. La nef est divisée en cinq vaisseaux : le vaisseau central et deux doubles bas-côtés. Un large transept sépare le nef de l’abside. Le sol et les murs sont ornés de motifs géométriques en marbre polychrome tandis que le plafond à caissons est décoré de stuc doré.

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  Dans la nef, vue vers l’entrée.

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  Le transept et l’abside. Cette partie de l’édifice est d’origine.

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  Dans la nef, vue vers l’abside.

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  Dans l’un des bas-côtés.

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  Portique d’entrée

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  Le quadriportique et ses colonnes

Dans les médaillons représentant les papes et qui entourent la nef principale, celui du pape actuel est éclairé en permanence. Selon la légende, la fin du monde adviendra lorsqu’il n’y aura plus de place pour un nouveau portrait¹².

Candélabre du cierge pascal.

La mosaïque de l’arc triomphal représente un passage de l’apocalypse de Jean avec le buste du Christ en majesté entouré de la cour céleste de 24 vieillards (les docteurs de l’église) qui vont déposer les 24 couronnes d’or. Les symboles des quatre évangélistessont représentés au-dessus ainsi que saint Pierre et saint Paul au-dessous. La mosaïque de la voûte absidale en cul-de-four, exécutée au xiii^e siècle sous Innocent X et restaurée à la suite de l’incendie, représente le Christ bénissant entouré de saints.

Sous le ciborium (un dais gothique réalisé par Arnolfo di Cambio en 1285) du chœur se trouve la confessio de saint Paul. Une fenêtre est créée lors de la dernière restauration en 2006 afin de permettre aux fidèles et visiteurs de voir le sarcophage.

Près du ciborium, un candélabre pascal, réalisé à la fin du xii^e siècle par Nicolas, fils d’Angilo et par Pietro Vassalletto (en), témoigne de la richesse du mobilier presbytéral de la basilique. Ses registres alternent des scènes de la vie de Jésus (Passion et Résurrection) avec des motifs végétaux et animaliers¹³.

Le cloître, réalisé au xiii^e siècle par des Vassaletto, est accessible depuis le bas-côté gauche. De style roman, ses arcades sont soutenues par une série de doubles colonnes torsadées cosmatesques (incrustées de porphyre rouge et vert, tesselles d’or), toutes de formes différentes.

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  Le cloître roman du xiii^e siècle.

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  Mosaïques décorant le cloître

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  Le jardin du cloître.

Tombeaux et reliques

• Tombeau de saint Paul de Tarsesous l’autel central
• Chaînes de saint Paul de Tarselors de sa captivité
• Tombeau de saint Félix III
• Reliques de saint Ananie (Damas)

 Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

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  Confessio de saint Paul

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  Chaînes de Paul

Archiprêtres

Le 31 mai 2005, le Motu proprio du pape Benoît XVI fait de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs un vaste complexe extraterritorial (l’ensemble comprenant l’abbaye bénédictine ainsi que des musées et des annexes), régi par un cardinalarchiprêtre, comme les trois autres basiliques majeures¹⁴.

Le premier cardinal archiprêtre en a été Andrea Cordero Lanza di Montezemolo.

Liste des archiprêtres

• Andrea Cordero Lanza di Montezemolo: 2005-2009
• Francesco Monterisi: 2009-2012
• James Michael Harvey: 2012-

Notes et références

1. ↑ Cette nécropole comporte des tombes païennes qui vont des derniers temps de la république romaine jusqu’au iv^e siècle.
2. ↑ Norbert Hugedé, Saint Paul et Rome, Les Belles Lettres, 1986, p. 230
3. ↑ André Chastagnol, Aspects de l’antiquité tardive, L’Erma di Bretschneider, 1994, p. 321
4. ↑ (en) Frank J. Korn, A Catholic’s Guide to Rome. Discovering the Soul of the Eternal City, Paulist Press, 2000, p. 67
5. ↑ (en) Margaret Varnell Clark, Walking Through Rome, iUniverse, 2013, p. 138
6. ↑ Baedekers Autoführer-Verlag, Italie centrale, K. Baedeker, 1909, p. 424
7. ↑ « Prophétie de Saint Malachie et Saint-Paul-hors-les-Murs » [archive] (consulté le11 février 2013)
8. ↑ (it) Giorgio Filippi, « La tomba di san Paolo: i dati archeologici del 2006 e il taccuino Moreschi del 1850 », Bollettino dei Monumenti musei a gallerie pontificie, vol. 26,‎ août 2008, p. 321-352
9. ↑ Un orifice rond est relié à un petit conduit qui rejoint la tombe, et évoque l’usage romain, puis chrétien, de verser des parfums ou des pièces de tissu dans les tombeaux pour qu’ils soient sanctifiés par le contact des reliques et récupérés par les pèlerins.
10. ↑ Jérôme Carcopino, Études d’histoire chrétienne, Albin Michel, 1963, p. 243
11. ↑ Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. À l’extérieur [archive], site du Vatican
12. ↑ Lonely Planet, Rome, Place Des Editeurs, 2014, p. 321
13. ↑ René Jullian, « Le candélabre pascal de Saint-Paul-hors-les-Murs », Mélanges d’archéologie et d’histoire, vol. 45,‎ 1928, p. 75-96
14. ↑ Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Les origines [archive], site du Vatican

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Paul-hors-les-Murs

http://www.giacobbegiusti.com

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

 

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

 

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

 

 Giacobbe Giusti, Lateran Palace

St. John in Lateran square with the Lateran Palace (left) and the Archbasilica of St. John Lateran (right) and the Obelisk of Thutmosis III in front

The Lateran Palace (Latin: Palatium Lateranense), formally the Apostolic Palace of the Lateran (Latin: Palatium Apostolicum Lateranense), is an ancient palace of the Roman Empire and later the main papalresidence in southeast Rome.

Located on St. John’s Square in Lateran on the Caelian Hill, the palace is adjacent to the Archbasilica of St. John Lateran, the cathedralchurch of Rome. From the fourth century, the palace was the principal residence of the popes, and continued so for about a thousand years until the seat ultimately moved to the Vatican. The palace is now used by the Vatican Historical Museum, which illustrates the history of the Papal States. The palace also houses the offices of the Vicariate of Rome, as well as the residential apartments of the Cardinal vicar, the pope’s delegate for the daily administration of the diocese. Until 1970, the palace was also home to the important collections of the Lateran Museum, now dispersed among other parts of the Vatican Museums.

Following the Lateran Treaty of 1929, the palace and adjoining basilica are extraterritorial properties of the Holy See.^{[Notes 1]}

History

Pre-papal use

The site on which the Basilica di San Giovanni in Laterano sits was occupied during the early Roman Empire by the domus of the Plautii Laterani family. The Laterani served as administrators for several emperors; their ancestor Lucius Sextius Lateranus is said to have been the first plebeian to attain the rank of consul, in 366 BC. One of the Laterani, Consul-designate Plautius Lateranus, became famous for being accused by Nero of conspiracy against the emperor. The accusation resulted in the confiscation and redistribution of his properties.^[1]

Constantinian era

Main article: Constantine I and the bishops of Rome

The Domus Laterani came into the possession of the emperor when Constantine Imarried his second wife Fausta, sister of Maxentius. Around 312, Constantine had the imperial horse-guards barracks adjoining the palace, which was known as Domus Faustae or « House of Fausta » by this time, razed; the equites singulares had allegedly supported Maxentius against Constantine. He commissioned the construction of the Basilica di San Giovanni in Laterano on the site.^[2] The « domus » was eventually given to the Bishop of Rome by Constantine. The actual date of the gift is unknown but scholars believe it had to have been during the pontificate of Pope Miltiades, in time to host a synod of bishops in 313 that was convened to challenge the Donatists.^[1]

Subsequent renovations

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

 

Copy of the Byzantine mosaics that used to be on the apse of the Leonian Triclinium, one of the main halls of the ancient Lateran palace

As Byzantium grew less able to help prevent Lombard incursions, the papacy became more independent of the Empire. Author Erik Thunø notes that the incentive to refurbish the Lateran Palace was to create an imperial residence from which the pope could exercise not only spiritual but also temporal authority.^[3] The pope’s palace at the Lateran in Rome was extensively added to in the late eighth century by Pope Hadrian I (772-95) and Pope Leo III (795-816). Leo III, built an enormous Triclinium. It was one of the most famous halls of the ancient palace and was the state banqueting hall, lined with mosaics. Nothing remains of this, but in 1743 copies of the mosaics were made from drawings and placed in a specially built structure opposite the palace. The existing structure is not ancient, but a representation of the original mosaics is preserved in a three-part mosaic: In the centre Christ gives their mission to the Apostles; on the left he gives the keys to St. Sylvester and the Labarum to Constantine, while on the right St. Peter gives the stole to Leo III and the standard to Charlemagne, an image meant to represent the Frankish king’s duty to protect the Church.^[3]

The Triclinium and the sala del concilio, an oblong hall with apse mosaic and five ornate niches on each side, were built around 800 to serve as the heart of papal ceremonial. Architecturally they were reminiscent of Byzantine imperial buildings in Constantinople.^[3]

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

 

Base of obelisk with citation of Emperor Constantine I

In the tenth Century Sergius III restored it after a disastrous fire, and later it was greatly embellished by Innocent III. This was the period of its greatest magnificence, when Dante speaks of it as beyond all human achievements. At this time the centre of the piazza was occupied by the palace and tower of the Annibaldi family.

Between this palace and the Lateran basilica was the equestrian statue of Marcus Aurelius, which at the time was erroneously believed to represent the Christian Emperor Constantine (which association probably accounted for its preservation). A copy of the equestrian statue is now placed in the centre of the Capitoline Square while the original has been safely preserved for display in the Capitoline Museums.

In its place, the Lateran obelisk was erected. Originally commissioned by the 18th dynasty Pharaoh Tuthmosis III, it was completed by his grandson, Tuthmosis IV. At 32.18 m (45.70 m including the base) it is the tallest obelisk in Rome and the largest standing ancient Egyptian obelisk in the world, weighing over 230 tons. Following the annexation of Egypt to the Empire, it was taken from the temple of Amun in Karnak^{[Notes 2]} and brought to Alexandria with another obelisk by Constantius II. From there it was brought on its own to Rome in 357 to decorate the spina of the Circus Maximus. The dedication on the base however, gives the glory to Constantine I, not to his son who brought it to Rome.

The whole of the front of the palace was taken up with the Aula Concilii (« Hall of the Council »), a magnificent hall with eleven apses, in which were held the various Councils of the Lateran during the medieval period. The private apartments of the popes in this palace were situated between this Triclinium and the city walls.

Avignon Papacy

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

 

The Lateran during medieval times, from a 17th-century engraving by Giovanni Giustino Ciampini

Giacobbe Giusti, Lateran Palace

The Lateran after its reconstruction, from an 18th-century engraving by Giuseppe Vasi

The fall of the palace from this position of glory was the result of the departure of the popes from Rome during the Avignon Papacy.

Two destructive fires, in 1307 and 1361, did irreparable harm, and although vast sums were sent from Avignon for the rebuilding, the palace never again attained its former splendour. The palace had Gothic architectural elements at this point. When the popes returned to Rome they resided first at Basilica di Santa Maria in Trastevere, then at Basilica di Santa Maria Maggiore, and lastly fixed their residence at the Vatican. St. Peter’s Basilica, also built by Constantine, had until then served primarily as a pilgrimage church. Sixtus V, more concerned with rationalized urban planning than the preservation of antiquities, then destroyed what still remained of the ancient palace of the Lateran in 1586 preserving only the Sancta Sanctorum, and erected the present much smaller edifice in its place, designed by his favorite architect Domenico Fontana.^[2]

16th-century alterations

The architect he employed, immediately upon his election, was Domenico Fontana, who was engaged in alterations to the basilica at the same time. Fontana’s strong, restrained style, was influenced by Giacomo Vignola and modeled upon Palazzo Farnese for its regular and harmonious if somewhat bland major façade. Fontana’s sound engineering basis and power of coordinating a complicated architectural program on a tightly constrained site, which Sixtus urged forward at top speed, have been considered remarkable.^[4]

A notice on 29 August 1589 announced that the work had been completed: « A great palace in Piazza Lateranese has been brought to completion by Sixtus V. »^[4] Fontana reapplied motifs of the Lateran Palace in the part of the Vatican Palace containing the present papal apartments, which he undertook later, and in his additions to the Quirinal Palace. The east front was finished under Clement XII, who surmounted it with his coat-of-arms in 1735.

From the old Lateran constructions three monuments survive, two of which are located in one building built by Domenico Fontana in 1589 opposite the Lateran Basilica. These monuments are the Scala Santa and the Chapel of the Sancta Sanctorum.

Modern use

The Lateran remained in a suburban environment, surrounded by gardens and vineyards, until the growth of modern Rome in the later nineteenth century. Its site was considered unhealthy in Rome’s malarial summers, however. In the late seventeenth century, Innocent XII located, in a part of it, a hospice for orphans who were set to work in a little silk manufactory. In the nineteenth century, Gregory XVIand Pius IX founded at the Lateran a museum of religious art and pagan culture for overflow from the Vatican galleries.

In 1925 Pius XI established an ethnographic museum devoted to artifacts sent back by missionaries. On 11 February 1929, the Lateran Treaty was signed here, at last regulating the relations between the Holy See and the Italian State. It established that both the basilica and the Lateran Palace were extraterritorial properties of the Holy See, enjoying privileges similar to foreign embassies on Italian soil.^{[Notes 1]}

During the Second World War, the Lateran and its related buildings provided a safe haven from the Nazis and Italian Fascists for numbers of Jews and other refugees. Among those who found shelter there were Alcide De Gasperi, Pietro Nenni, Ivanoe Bonomi and others. The Daughters of Charity of Saint Vincent de Paul and the sixty orphan refugees they cared for were ordered to leave their convent on the Via Carlo Emanuele. The Sisters of Maria Bambina, who staffed the kitchen at the Pontifical Major Roman Seminary at the Lateran offered a wing of their convent. The grounds also housed Italian soldiers.^[5]

Fathers Vincenzo Fagiolo and Pietro Palazzini, vice-rector of the seminary, were recognized by Yad Vashem for their efforts to assist Jews.^[6][7]

Seat of the Vicariate of Rome

Pope John XXIII returned to the palace some pastoral functions by fixing here the seat of the vicariate and offices of the Diocese of Rome. The same pope removed the collections of the Lateran Museum to the Vatican. The Lateran Palace is now also occupied by the Museo Storico Vaticano, which illustrates the history of the Papal States. It was moved to the palace in 1987 and opened to the public in 1991.

On 27 July 1992, a bomb explosion devastated the facade of the Rome Vicariate at St. John Lateran. The attack is widely assumed to have been the work of the Italian Mafia, a warning against Pope John Paul II’s frequent anti-Mafia statements. Repairs were completed in January 1996.^[2]

As for the present pastoral functions of the palace, it today houses the offices of the Vicariate of Rome, as well as the living quarters of the Cardinal Vicar General of His Holiness for the Diocese of Rome.

Tourists can visit the papal apartments, usually in the morning.

In popular culture

In Assassin’s Creed: Brotherhood (2010), the basilica of the palace is presented as a dilapidated structure which holds a scroll of Romulus.

See also

• Index of Vatican City-related articles

Notes

1. ^ Jump up to:^a b The basilica and the palace, which are owned by the Holy See (article 13 of the Lateran Treaty), Archived 2011-08-13 at the Wayback Machine. « form(s) part of the territory of the Italian State (but) enjoy(s) the immunities granted by International Law to the headquarters of the diplomatic agents of foreign States » (article 15 of the Lateran Treaty).
2. Jump up^ Geographic location: 25°43′7.46″N 32°39′26.64″E

References

1. ^ Jump up to:^a b Barnes, Arthur. « Saint John Lateran. » The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 16 Jul. 2014
2. ^ Jump up to:^a b c Hager, June. « Churches of Rome: Christianity’s First Cathedral », Inside the Vatican, February 1996
3. ^ Jump up to:^a b c Thunø, Erik. Image and Relic: Mediating the Sacred in Early Medieval Rome, L’Erma di Bretschneider, 2002
4. ^ Jump up to:^a b Ludwig von Pastor, History of the Popes From the Close of the Middle Ages, vol. X p 616.
5. Jump up^ Marchione, Margherita. Yours Is a Precious Witness: Memoirs of Jews and Catholics in Wartime Italy, Paulist Press, 2001 ISBN 9780809140329
6. Jump up^ « Palazzini », the righteous among the Nations, Yad Vashem
7. Jump up^ « Fagiolo », The Righteous Among the Nations, Yad Vashem

 Media related to Lateran Palace at Wikimedia Commons

• Official site (in Italian)
• palace – map of piazza and plates (engravings)

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https://en.wikipedia.org/wiki/Lateran_Palace

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