Il part à Florence où il est documenté en 1321 et en 1327, inscrit à l’Arte dei Medici e Speziali, et où il reçoit des nombreuses commandes.
Simone Martini parti à Avignon, en 1336, pour obtenir plus facilement des commandes, Ambrogio est de nouveau documenté à Sienne en 1337 et en 1340 pour le paiement de travaux au dôme de Sienne et au Palazzo Pubblico où il peint les célèbres fresques des Effets du bon et du mauvais gouvernement, peintes à partir de 1338 dans la Salle des Neuf, sur trois murs.
↑Omar Calabrese : Duccio e Simone Martini. La Maestà come manifesto politico.
↑Daniel Arasse, « la logique d’Ambrogio Lorenzetti » chapitre II in L’Annonciation italienne, une histoire de perspective, Hazan, 1999, et L’Homme en perspective
Giovanni Angelo d’Antonio est né entre 1415 et 1420 dans une communauté paysanne du village de montagne de Bolognola. Son père était connu comme Antonio di Domenico il matto (« le fou »)1.
Les premières traces officielles de Giovanni Angelo d’Antonio datent de 1443. Accompagné de Giovanni Boccati, son compatriote de Camerino, ils partent d’Urbino en janvier 1443, pour Florence à l’atelier de Fra Filippo Lippi pour un travail sur un de ses retables et où il rencontre Giovanni Cosimo de Medici. Après une seconde visite en 1444, il retourne à Camerino pour produire sa première œuvre remarquable, Madonna e Santi (1445), maintenant au Palazzo Venezia à Rome1. Ce tableau qui avait été peint pour l’église San Michele Arcangelo de Bolognola dans laquelle son frère, don Pietro, était prêtre depuis 1441, montre l’influence de l’école florentine et de Filippo Lippi en particulier1.
En 1449, il travaille sur une fresque pour une chapelle de l’église Sant’Agostino à Camerino1.
Il s’est probablement rendu avec son collègue Giovanni Boccati à Padoue, ce qui expliquerait le changement dans son style au cours des années 14501 .
Son travail le plus significatif est L’Annonciation2 du couvent de Spermento, probablement commandé par Elisabetta Malatesta da Varano et peint entre 1455 et 14561.
L’art de Giovanni Angelo d’Antonio atteint son apogée dans les années 1460, durant lesquelles il applique, de manière évidente, la mise en lumière de Piero della Francesca.
Les œuvres de cette période comprennent Crocifissione e santi, Castello di Fiordimonte (1456), la Vierge à l’Enfant et saints, église San Francesco (1462), et la Madonna della Misericordia à Villa di Montalto (1468)1. Sa dernière pièce majeure a été entreprise à l’âge de soixante-dix ans quand, de retour dans sa ville natale, il peignit une petite fresque de la Vierge à l’Enfant et saints dans un sanctuaire près de Bolognola. Les fresques du sanctuaire ont été détachées, restaurées1 et conservées à la Pinacoteca Civica de Camerino 3.
Giovanni Angelo d’Antonio a fait son testament en 1478 et est mort en 14811.
Jusqu’en 20014 une grande partie de son travail avait été attribué à Girolamo di Giovanni (qui est considéré comme étant le fils de Giovanni Boccati). La contribution de Giovanni Angelo d’Antonio à la réputation de l’école de Camerino des années 1400 est maintenant considérée comme aussi importante que celle de Giovanni Boccati et Girolamo di Giovanni1.
Œuvres
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Madonna della Misericordia (1468), fresque, Santa Maria del Soccorso, Villa di Montalto, Italie,
Les saints Sébastien et Pierre, Crucifixion et Saint-Laurent (1463-1464), tempera et or sur bois, Registre supérieur du polyptyque, Pinacothèque de Brera, Milan.
Notes et références
↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i et jLe collezioni d’arte della Pinacoteca civica di Camerino, Milano, F. Motta, , 34–36 p.
↑(it) Matteo Mazzalupi, Giovanni Angelo di Antonio 1452 : un punto fermo per la pittura rinascimentale a Camerino, in Nuovi Studi, 10, Rivista di arte antica e moderna, Casa ed. TEMI, Trento
↑Panneau portable, destiné à être monté sur un mât et transporté lors de processions les jours de fête religieuse importante. Ce type de peinture recto-verso a été très populaire dans les Marches au cours du xive et xve siècles
↑Ce panneau est issu du registre supérieur du polyptyque reconstruit dont font aussi partie Les saints Sébastien et Pierre, Crucifixion et Saint Laurent(1463-1464), tempera et or sur bois, et proviennent probablement de l’abbaye bénédictine de Gualdo Tadino, qui devait être l’emplacement original du retable auquel ils appartenaient.
Andrea De Marchi, Maria Giannatiempo Il Quattrocento a Camerino: luce e prospettiva nel cuore della Marca, Convento San Domenico, Camerino, Italie, 2002. p. 57-66-206.
Paragone, Arte: Volume 56, Numéros 665 à 669, 2005. p. 11 et 20.
Matteo Mazzalupi, « Giovanni Angelo d’Antonio 1452: un punto fermo per la pittura rinascimentale a Camerino », Nuovi studi, VIII, n. 10, 2003.
D’Antonio was born in a peasant community in the mountain village of Bolognola between 1415 and 1420.[1] His father was known as Antonio di Domenico « the madman ».[1] The first records of Giovanni Angelo d’Antonio date from 1443, after he had just made a trip to Florence that included a meeting with Giovanni di Cosimo de’ Medici.[1] After a second visit in 1444, he returned to Camerino to produce his first notable work, Madonna e santi[1] (1445), now at Palazzo di Venezia in Rome.[1] The picture, painted for the church of San Michele Arcangelo di Bolognola at which his brother, don Pietro, was the priest from 1441, shows the influence of the Florentine School and of Filippo Lippi in particular.[1]
In 1449 he was commissioned to work on a fresco for a chapel in Sant’Agostino in Camerino.[1]
It is hypothesised that he may have made a visit to Padua with his friend and fellow Camerino school painter Giovanni Boccati, which would explain the change in his style in the 1450s.[1]
His most significant work is considered to be the Annunciazione[2] from the convent at Spermento, most likely commissioned by Elisabetta Malatesta da Varano, and painted between 1455 and 1456.[1]
His most successful period followed, lasting into the 1460s, during which his understanding of way in which Piero della Francesca was using light is evident. Works from this period include the Crocifissione e santi at Castello di Fiordimonte (1456), the Madonna e santi from church of San Francesco (1462), and the Madonna della Misericordia at Villa di Montalto (1468).[1]
His final major piece was undertaken in his seventies. He returned to work in his small home town to fresco a Madonna and child with various saints in a roadside shrine near Bolognola. The shrine frescoes have now been removed to the Pinacoteca Civica in Camerino [3] and restored.[1]
Giovanni Angelo d’Antonio made his last Will and testament in 1478 and was dead by 1481.[1]
Until a radical reassessment in 2001 much of his work had been attributed to Girolamo di Giovanni (who is thought to be Giovanni Boccati‘s son). The contribution made by Giovanni Angelo d’Antonio to the reputation of the Camerino school of the 15th century is now considered at least as significant as that made by Giovanni Boccati and Girolamo di Giovanni.[1]
References
^ Jump up to:abcdefghijklValeria Rivola, ed. (2007). Le collezioni d’arte della Pinacoteca civica di Camerino. Milano: F. Motta. pp. 34–36.