Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Baignoire en granit noir – Musée Pio Cristiano, Vatican
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Mosaïque des Athlètes – Musée Pio Cristiano, Vatican
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Détail d’une mosaïque.
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Thermes de Caracalla
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
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Thermes de Caracalla. |
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Lieu de construction | Regio XII Piscina Publica Plaine sub-aventine, entre la via Nova et la via Ardeatina |
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Date de construction | De 206 à 216 apr. J.-C. | |
Ordonné par | Caracalla | |
Type de bâtiment | Thermes | |
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Localisation des thermes dans la Rome antique (en rouge) |
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Liste des monuments de la Rome antique | ||
Les thermes de Caracalla (en latin : Thermae Antoninianae), inaugurés à Rome sous l’empereur romain Caracalla en 216 ap. J.-C., sont les plus grands et les plus luxueux thermes romainsréalisés jusqu’alors, même s’ils sont dépassés par la suite. En plus des équipements concernant directement les bains, ce complexe propose des activités variées (bains publics et privés, nage, massage, exercices de gymnastique), ce qui explique sa taille gigantesque. Une superficie de plus de onze hectares, de la place pour 1 600 baigneurs et 64 citernes de 80 000 litres chacune. C’est aujourd’hui l’édifice thermal le mieux conservé de l’Empire romain. Les ruines qui demeurent encore à Rome ont conservé leur aspect colossal.
Histoire
La construction des thermes dans le prolongement de la colline de l’Aventin, entre la Via Nova parallèle à la Via Appia et la Via Ardeatina, a débuté sous Caracalla en 212, comme l’indiquent les estampilles sur les briques de construction et non comme on l’affirme parfois à la fin du règne de Septime Sévère (193-211). Les travaux se prolongent jusqu’en 216. Un peu plus tard, deux autres empereurs en achèvent la construction avec l’enceinte extérieure : Héliogabale (218-222) ajoute des portiques qui sont complétés plus tard par Sévère Alexandre(222-235)1.
Les bâtiments
Plan d’ensemble
La conception des thermes de Caracalla reprend le modèle des thermes de Trajan, complexe thermal construit un siècle plus tôt entre 104 et 109. Selon un plan rigoureusement symétrique, l’édifice se compose d’un corps central destiné aux bains encadré par une enceinte presque carrée. Compris entre les deux péristyles de l’enceinte, les thermes s’intègrent dans un vaste ensemble comprenant également une grande esplanade, ou péribole, occupée par des jardins pour la promenade, des fontaines et des bancs. Les ouvertures sont nombreuses sur l’enceinte et rares pour entrer dans le bâtiment principal dont les murs austères ne disposent que de quelques ouvertures. L’enceinte se présente donc comme un lieu où sont répartis tous les services accessoires n’ayant pas de rapport avec les bains. Les bains ne sont pas seulement un endroit où on se lave, c’est un centre communautaire à vocations multiples.
L’orientation des thermes est calculée pour que la partie chaude (caldarium) profite au mieux de la chaleur du soleil, comme c’est le cas d’ailleurs pour tous les grands thermes romains de la période impériale.
L’enceinte
L’enceinte forme une terrasse presque carrée de 337 m sur 328 m et délimite un espace d’environ 110 000 m2.
Le côté nord-est est constitué d’un portique, précédé de deux étages de pièces voûtées dans lesquelles se trouvent des boutiques et probablement des tavernes et des restaurants.
Dans les côtés nord-ouest et sud-est, il y a de grandes absides symétriques dans lesquelles certaines salles sont peut-être chauffées. On y trouve de chaque côté un nymphaeum, un gymnasia (gymnases subsidiaires), où l’on s’échauffe avant le bain, et des salles de conférences ou de travail. Certaines pièces sont peut-être destinées aux massages, aux frictions et au parfum pour les plus riches.
Dans le côté sud-ouest sont placées les citernes et de chaque côté de celles-ci les bibliothèques grecque et latine et des salles de lecture publique.
Entre les citernes et l’édifice thermal proprement dit se trouve un stade et une longue exèdre en forme de demi-stade qui comporte quelques rangées de gradins. Au-delà de ce mur se trouvent les abondantes réserves d’eau transportées par un aqueduc.
Le bâtiment central
Le bâtiment thermal forme un rectangle assez compact, élargi d’un demi-cercle formé par la rotonde du caldarium. Il n’est pas placé au centre exact de l’enceinte, mais est décalé, plus proche du péristyle nord, ménageant ainsi une vaste cour-jardin sur la partie sud. Il s’organise autour d’un axe central nord-est/sud-ouest formé par l’enfilade de la piscine (natatio), du frigidarium, du tepidarium et du caldarium. Un second axe perpendiculaire au précédent s’articule sur le frigidarium flanqué de deux palestres. Cette disposition en croix est complétée par des salles de service ou de circulation (vestibules d’entrée, vestiaires, etc.) pour constituer un corps de bâtiment compact. Ainsi, toutes les salles rayonnent autour du frigidarium central, ce qui permet la circulation aisée des usagers.
Le bâtiment thermal mesure 214 m de long pour 110 m de profondeur, caldarium non compris. Le frigidarium, véritable nef à trois voûtes soutenues par huit piliers mesure 58 m sur 24 m. Le caldarium forme un cercle de 34 m de diamètre, à moitié enchâssé dans le bâtiment. Ses huit piliers soutiennent une coupole d’une hauteur évaluée à 45 m. Chaque cour intérieure des palestres mesure 50 m sur 20 m. La natatio, par ses 53 mde long, peut rivaliser avec les piscines de compétition modernes2.
Chaque fonction essentielle du bâtiment est matérialisée dans une architecture qui lui est propre. La maîtrise de la construction, qui se voit dans l’équilibre du plan, la puissance des voûtes et la grandeur des proportions ont participé à la conservation et à la réussite de l’édifice.
La bibliothèque
La bibliothèque des thermes de Caracalla est construite en même temps que les thermes en 216 ap. J.-C. et inaugurée par l’empereurCaracalla. Située sur le côté sud-ouest des thermes, la bibliothèque est séparée en deux salles, une pour les ouvrages grecs et l’autre pour les livres latins. Il existe aussi des salles de lectures publiques, le tout autour des citernes.
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Palestre côté Est, cour intérieure
Construction : ruines et hypothèses
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Les ruines sont dans un bon état de conservation, à l’exception du caldariumcomplètement rasé. On y reconnaît les vastes salles nommées exedrae amplissimae où la voûte plane était supportée par des barres de bronze. On y voit les restes du stade, de la grande cour environnée de portiques ; des exèdres en forme d’hémicycle, pour les discussions philosophiques ; des salles circulaires pour les bains chauds (caldaria). Il semblerait que tout le voûtement du caldarium soit fait d’une charpente métallique noyée dans la maçonnerie d’une coupolesurbaissée.
Les murs sont hauts (plus de 20 m) et forment des massifs de béton particulièrement imposants. Ils sont épais pour éviter l’influence des températures extérieures, et pour soutenir la poussée des voûtes. Ils sont en opus caementicium (moellons noyés dans un mortierfait d’un mélange de chaux et de différents produits, appelés agrégats) et recouverts de parements en briques rouges. Les murs porteurs entre le frigidarium et la piscine, zone non couverte et donc dépourvue d’un toit capable de contrebuter la voûte du frigidarium sont renforcés et constituent de véritables contreforts.
Plusieurs styles de toits sont possibles : plats, à double pente, chiens assis, coupole ou demi-coupole. Les toits sont en tuiles (tegulae) sauf dans la salle du caldarium, couverte d’une coupole.
C’est l’utilisation de la brique, matériau léger, du béton et de la voûte d’arête qui a permis de construire et de couvrir des bâtiments aussi vastes. En août 2005, les archéologues ont retrouvé le lieu de fabrication des briques employées pour la construction des monuments romains les plus prestigieux (Colisée, Panthéon, thermes de Caracalla…). Il est localisé à Mugnano, à 80 km au nord de Rome. La fabrique était celle des frères Domitius Tullus et Lucanus, dont la marque caractéristique se retrouve sur les briques sorties de leurs ateliers.
D’après Pierre Gros, spécialiste de l’architecture antique, le chantier a vraisemblablement été organisé en grandes terrasses : les remblais, qui sont nécessaires pour égaliser le terrain en pente, ont été utilisés systématiquement. Pendant la construction des murs, le niveau de la terre rapportée s’élevait lui aussi jusqu’aux voûtes : ceci permet de comprendre l’absence de trous de boulins dans les parois jusqu’à environ 20 m au-dessus du sol ; on a ainsi obtenu pour la mise en place des couvrements un plan de chantier solide qui a évité de périlleux et coûteux échafaudages ; on évacuait ensuite les équipements, matériaux et outils nécessaires à l’opération par les vastes ouvertures sous arcade ou coupole, avant même de procéder à l’élimination des remblais. Enfin, l’essentiel du travail de finition s’organisait du haut vers le bas en suivant l’abaissement du terre-plein.
Ces méthodes, simples, mais efficaces, expliquent que quelques années aient suffi pour élever de telles masses.
La décoration intérieure
Décor et matériaux
Giacobbe Giusti, Thermes de Caracalla
Les thermes sont aussi des bâtiments esthétiques. Du point de vue de la décoration, l’édifice a été achevé par les deux derniers empereurs de la dynastie des Sévères, Élagabal et Alexandre Sévère. D’un aspect extérieur très sobre, ces thermes étaient richement décorés à l’intérieur. Des fouilles ont été entreprises sur ce site dès le xvie siècle par le cardinal Farnèse lors de la construction de son palais. Au xixe siècle, on a découvert de magnifiques statues, vasques, mosaïques, colonnes et chapiteaux.
On peut regarder les thermes comme les constructions dans lesquelles les Romains, vainqueurs du monde et enrichis des dépouilles de presque tous les peuples de l’univers, ont déployé le plus de luxe et de magnificence. Les chefs-d’œuvre de tous les arts ont concouru à l’embellissement de ces lieux ; on sait que le groupe du Laocoon a été découvert dans les thermes de Titus, et que des ruines des thermes de Caracalla sont sorties des œuvres célèbres. Les salons principaux étaient revêtus de marbre et ornés de bronze doré. Les murs étaient couverts de marbre de couleur et les plafonds étaient probablement décorés de peintures; le pavé de presque toutes les salles était orné de mosaïques, les bassins et les palestres étaient décorés de statues et de fresques ; enfin certaines baignoires étaient creusées dans les marbres les plus précieux, les autres étant exécutées en basalte, en granite, en porphyre et en albâtre. Aux thermes de Caracalla, on ne comptait pas moins de mille six cents sièges de marbre.
Les statues des thermes de Caracalla.
Des fouilles archéologiques entreprises à différentes époques ont mis au jour de nombreuses œuvres d’art, surtout à l’époque du pape Paul III Farnèse (1534-1549) :
- le fameux groupe du Taureau Farnèse, par Apollonios et Tauriscus de Tralles, représentant le supplice de Dircé, liée par Amphion et Zéthos à un taureau pour se venger de l’outrage dont avait été victime leur mère Antiope.
- la statue colossale d’Hercule Farnèse, réalisée par l’Athénien Glycon largement inspirée d’une œuvre grecque de Lysippe. Hercule y est représenté reposant sur sa massue recouverte en partie de la peau du lion, et il tient à la main les pommes du jardin des Hespérides.
- Flore Farnèse, œuvre inspirée par l’école attique du ive siècle av. J.-C. (copie ?)
(Toutes ces statues sont conservées au musée national de Naples.)
- le Torse du Belvédère, chef-d’œuvre du grec Apollonios.
- Manderscheid pense qu’un nymphéemonumental se trouvait dans le mur nord-ouest de la natatio.
- une Vénus.
- une Bacchante.
- un groupe d’Atrée et Thyeste.
- un Hermaphrodite.
- une Minerve.
- quelques bustes des Sévères.
Mosaïques
Les thermes de Caracalla étaient décorés de riches mosaïques : parmi elles, on a retrouvé la célèbre mosaïque sur laquelle ont été reproduits différents athlètes vêtus de leurs costumes caractéristiques, nantis de leurs agrès de compétition et tenant près d’eux les prix de leurs victoires. Elle fut découverte durant les fouilles de 1824 dans les exèdres des palestres et transféré au Musée du Vatican.
D’autres mosaïques, bicolores, figurent des dauphins, des divinités aquatiques, des animaux, des figures humaines ou des dessins géométriques.
Temple – objets divers
Parmi les objets et éléments importants retrouvés aux thermes, on peut citer :
- deux baignoires de marbre gris égyptien de la place Farnèse, ainsi que celles qui embellissent la Cour du Belvédère au Vatican
- La dernière colonne entière transportée sur la Place de la Trinité à Florence en 1563 : large socle, base à 2 tores, fût monolithe lisse, etc.
Les souterrains fouillés au début du xxe siècle présentent également un grand intérêt : là se trouvaient les pièces de service nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement et c’est dans un de ces souterrains, sous la grande exèdre nord-ouest, que se révéla un Mithraeum, temple à Mithra, le plus imposant de Rome.
Le fonctionnement des thermes romains
L’eau, aqueduc, chauffage
L’aqueduc est vital au fonctionnement des thermes : l’Aqua Antoniniana, dérivation spéciale de l’Aqua Marcia, apporte l’eau nécessaire dans d’énormes citernes (64 en tout, d’une capacité de 80 000 litres chacune) situées au-dessus du niveau des Thermes afin de maintenir une pression suffisante pour alimenter les différents bassins. L’enceinte extérieure entourait un plateau artificiel sous lequel se trouvent les locaux et les circulations de service (chaufferies, réserves de combustibles…). L’eau est ensuite distribuée dans différentes chambres qui alimentent chacune une partie bien déterminée des bains.
Ce flux est réglé par un grand réseau de galeries et de tuyauteries souterrain; on avait la place pour passer avec un char. Le chauffage se fait par un foyer souterrain, l’hypocauste, qui propulse de l’air chaud sous les sols et à l’intérieur des murs constitués de piliers en brique.
L’eau, chauffée dans une chaudière au sous-sol (præfurnium), située au-dessus du foyer alimenté avec du charbon de bois, entretenu par des esclaves, arrive dans les bains par un système de tuyauteries. Des passages souterrains voûtés permettent aux esclaves d’entretenir le système de chauffage. L’air chaud circule sous les bains surélevés par des piliers de briques, de l’air chaud circule aussi dans les murs par des conduits en briques creuses. Les bains les plus chauds comme le caldarium sont les plus près du præfurnium, ils peuvent ainsi chauffer jusqu’à 30 °C, les bains plus froids étant plus éloignés. Pour les parties comme le sudatorium(extrêmement chaud) les bassins étaient métalliques et contiennent du charbon de bois ardent, la température de l’eau est alors portée à 60 °C. Les baigneurs portent alors des sandales de bois pour ne pas se brûler le dessous des pieds.
Circuit balnéaire
Les Romains aimaient se retrouver en fin d’après-midi aux thermes pour s’y baigner, prendre des bains de vapeur et faire de l’exercice. À son arrivée, le Romain se rendait à l’apodyterium, le vestiaire. C’était une salle carrée flanquée de chaque côté de deux petites pièces probablement voûtées en berceau. Là il laissait ses vêtements dans une niche qu’il confiait à la surveillance d’un esclave. Il se situe dans le couloir autour de la palestre qui comprend aussi des baignoires et des latrines.
Les médecins romains avaient élaboré toute une succession d’étapes pour le bain : d’abord les exercices physiques pour échauffer le corps à la palestre (gymnase) : jeux de balles, course à pied, haltérophilie… La palestre comprend une piscine et un jardin entouré par de vastes péristyles soutenant un mur orné de fresques.
Ceux qui n’aiment pas l’effort physique vont directement dans le caldarium, immense rotonde coiffée d’une coupole appuyée sur huit piliers. Les fenêtres entre les piliers laissent entrer à flots la lumière de l’après-midi. La température atteignait probablement 50°c ou 55 °C. Le caldarium est composé de deux parties : le bain chaud et le laconium ou le sudatorium qui étaient des pièces annexes à chaleur sèche destinées à activer la transpiration. Pour éliminer la sueur, la saleté et les peaux mortes, on se racle la peau avec un strigile (grattoir courbe). On puise de l’eau fraîche dans le labrum (grande vasque centrale) puis on va s’immerger dans un des bassins latéraux.
On passe ensuite dans une salle plus petite, le tepidarium pour y prendre un bain tiède, très reposant. Cette salle constitue un sas qui prépare l’entrée dans le frigidarium, grande salle fraîche et voûtée, flanquée de bains froids. De là, on peut terminer en nageant dans la piscine découverte. À côté de ces espaces principaux, on trouvait les chambres pour les bains privés, les cours de service, des petites pièces pour l’entreposage des huiles et des sables, et les chambres ouvertes pour des bains de soleil. À la sortie de l’eau, on se fait masser, éventuellement épiler et parfumer. Les thermes de Caracalla étaient aussi équipés d’une douche appelée lavatio.
Fin des thermes et redécouvertes
Restaurés plusieurs fois sous Aurélien, sous Dioclétien et sous Théodoric le Grand au début du vie siècle, les thermes de Caracalla cessent de fonctionner en 537 apr. J.-C., lorsque Vitigès et ses Ostrogoths assiègent Rome et détruisent l’aqueduc qui l’alimente1.
Par la suite ils tombent en ruines après les incursions des Sarrasins au ixe siècle. Au Moyen Âge, ils deviennent un cimetière pour les pèlerins décédés lors de leur voyage à Rome, puis une carrière de marbre et de briques pour les églises et les palais romains.
À partir du xvie siècle, on en extrait des œuvres d’art, dont le fameux Taureau Farnèse, l’Hercule Farnèse et Flore Farnèse, trois grandes statues recueillies dans la collection Farnèse. Les premières fouilles systématiques commencent en 1824, dégageant le sol au niveau des mosaïques, dont la mosaïque des Athlètes conservée au Musée Pio Cristiano du Vatican, et récupérant les grandes vasques en granit. En 1901 et en 1912, les souterrains sont peu à peu dégagés, exploration qui culmine avec la découverte du Mithraeum en 19383.
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Flore Farnèse, Musée archéologique de Naples
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Baignoire en granit noir – Musée Pio Cristiano, Vatican
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Mosaïque des Athlètes – Musée Pio Cristiano, Vatican
Conclusion
Les Thermes de Caracalla sont, parmi les nombreux grands établissements thermaux de l’époque impériale, ceux qui nous sont parvenus dans les meilleures conditions. Les ruines montrent encore bien la répartition des pièces, bien que dépouillées de leurs marbres et de leurs décorations, l’établissement offre un exemple important des caractéristiques de l’architecture romaine : plan axial, symétrie et fonctionnalisme. C’est sans doute l’édifice thermal le mieux conservé et le plus luxueux de l’époque impériale. Sous l’Empire, les thermes se multiplient. Il en fleurit partout dans les villes. On en recense 70 à la fin du ier siècle av. J.-C., et plus d’un millier deux siècles plus tard. Les thermes de Caracalla ne sont donc pas un projet autonome, mais s’inscrivent dans un large mouvement de construction. Ce qui structure la ville romaine ce n’est pas son plan, mais bien la présence dans tout l’empire de monuments comme les thermes grâce à sa portée sociale.
Cet ensemble, inspiré des thermes de Trajan, est donc à la fois représentatif d’un certain type de thermes et original : par sa taille d’abord, qui préfigure l’immensité des thermes de Dioclétien, par la richesse de son décor et les techniques de construction employées.
Les thermes romains sont les précurseurs de ceux que nous employons aujourd’hui, mais la définition a changé puisqu’on parlera plutôt maintenant d’établissement thermal où l’on fait une cure, où l’on vient prendre des eaux ayant des vertus médicinales. Il est devenu un lieu relativement coûteux et épisodique, en opposition avec la véritable pratique sociale quotidienne de ces lieux complets et particulièrement représentatifs de la vie romaine.
Classification
D. Krencher, R. Rebuffat et I. Niesen ont classifié les thermes en fonction de leur plan et de l’itinéraire qu’ils imposent à l’utilisateur. Les thermes de Caracalla sont classés IX, petits et grands thermes impériaux caractérisés par un double circuit en boucle et une disposition axiale du frigidarium, du tepidarium de sortie et du caldarium avec un dédoublement des salles intermédiaires.
Notes et références
- Coarelli 1994, p. 228
- Coarelli 1994, p. 229-231
- Coarelli 1994, p. 229
Bibliographie
- Filippo Coarelli (trad. Roger Hanoune), Guide archéologique de Rome, Hachette, (1re éd. 1980), 350 p. (ISBN 2012354289)
- Pierre Gros, L’Architecture romaine du début du iiie siècle av. J.-C. à la fin du Haut-Empire, t. 1 : Les Monuments publics, Picard, 2002, (ISBN 2708406736)
- Bernard Andreae, L’Art de l’ancienne Rome, Éditions d’Art Mazenod, 1973, réédité en 1988, (ISBN 2850880043
)
Baths of Caracalla
Latin: Thermae Antoninianae
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The baths as viewed from the south-west. The caldarium would have been in the front of the image.
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Alternate name | Italian: Terme di Caracalla |
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Location | Rome, Italy |
Region | Regione XII Piscina Publica |
Type | Thermae |
Part of | Ancient Rome |
Area | 100,000 m2 (1,100,000 sq ft) |
Volume | 8,000,000 L (1,800,000 imp gal; 2,100,000 US gal) (baths’ waters)[1] |
Height | 40 m (130 ft)[1] |
History | |
Builder | Caracalla |
Material | Marble, pozzolana, lime, tuff, basalt |
Founded | probably 212-216/217 AD |
Abandoned | circa 537 AD |
Periods | Imperial |
Site notes | |
Condition | in ruins |
Public access | Limited |
Architecture | |
Architectural styles | Ancient Roman |
Official name | Baths of Caracalla |
Type | Cultural, artistic, historical, architectural, religious |
Criteria | i, ii, iii, iv, vi |
Designated |
|
Part of | Historic Centre of Rome, the Properties of the Holy See in that City Enjoying Extraterritorial Rights and San Paolo Fuori le Mura |
Reference no. | 91ter |
Documents | Historic Centre of Rome… |
List of ancient monuments in Rome |
The Baths of Caracalla (Italian: Terme di Caracalla) in Rome, Italy, were the city’s second largest Roman public baths, or thermae, likely built between AD 212 (or 211) and 216/217, during the reigns of emperors Septimius Severus and Caracalla.[2] They were in operation until the 530s and then fell into disuse and ruin.
However, they have served as an inspiration for many other notable buildings, including the Baths of Diocletian, Basilica of Maxentius, the original Pennsylvania Station (New York) and Chicago Union Station. Art works recovered from the ruins include famous sculptures such as the Farnese Bull and the Farnese Hercules.
Today the Baths of Caracalla are a tourist attraction.
History
Construction – 216–235
Construction of the baths was probably initiated by emperor Septimius Severusand completed during the reign of his son, Caracalla. They were inaugurated in AD 216. The baths were located in the southern area of the city, Regio XII, where members of the Severan family commissioned other construction works: the via nova leading to the baths and the Septizodium on nearby Palatine Hill.[3]:7
For work to have been mostly completed in the time of Caracalla, workers would have had to install over 2,000 t (2,000 long tons; 2,200 short tons) of material every day for six years in order to complete it between 211 (when Severus died) and 216.[4]
Work on additional decorations continued under Caracalla’s successors Elagabalusand Severus Alexander. The baths were likely mostly finished by 235. Later renovations were conducted under Aurelian (after a fire) and by Diocletian. Under Constantine the Great the caldarium was modified.[3]:7–8
The building was heated by a hypocaust, a system of burning coal and wood underneath the ground to heat water provided by a dedicated aqueduct. The baths were free and open to the public.
5th century – destruction in 9th century
The baths were fully functional in the 5th century when they were referred to as one of the seven wonders of Rome. Olympiodorus of Thebes mentions a capacity of 1,600. This is interpreted to refer to the maximum number of simultaneous visitors, as the daily capacity is thought to have been 6,000 to 8,000 bathers.[3]:8
The baths remained in use until the 6th century. In 537 during the Gothic War, Vitigesof the Ostrogoths laid siege to Rome and severed the city’s water supply. Shortly thereafter the baths were abandoned.[5] Located too far away from the still populated area of Rome, the baths were mostly disused but in the 6th and 7th centuries were apparently used for the burials of pilgrims who died after being cared for in the nearby Xenodochium of Santi Nereo ed Achilleo. Some simple tombs from this era have been found inside the bath area.[3]:8–9
Popes Adrian I, Sergius II and Nicholas I may have had some work done on the aqueduct through the 9th century.[3]:9
The earthquake of 847 destroyed much of the building, along with many other Roman structures.[6]
12th century – 19th century – other uses
At least since the 12th century the baths were used as a quarry for construction materials, and of decorative pieces to be reused in churches and palaces ( e.g. in Pisa Cathedral and Santa Maria in Trastevere).[3]:9
During the 14th century, the area was used as vineyards and gardens. In the mid-16th century Pope Paul III had excavations conducted in the area during the construction of his new villa. In 1545-7 many large statues, made of marble and bronze, were recovered from the ruins. Later during the 16th century, the pope granted the area to the Roman Seminary of the Jesuits, it was used as a playground for children. Philip Neri may have brought children from his oratory here – he is believed to have commissioned the fresco Madonna supported by an angel still located in the natatio.[3]:10–2
Between the 16th and 18th century interest in the structure was rekindled and several famous architects made drawings of the ruins (Andrea Palladio, Giovanni Battista Falda, Giambattista Nolli and Giuliano da Sangallo).[3]:12
The aqueduct serving the baths was in use up to the 19th century. The Aqua Antoniniana aqueduct, a branch of the earlier Aqua Marcia also worked on under Diocletian, was specifically built to serve the baths.[citation needed]
Modern times – excavation and restoration
In 1824, excavations at the baths were conducted by Count Egidio di Velo, whose findings included the mosaics showing athletes now at the Vatican Museums. Further work followed by Luigi Canina in the frigidarium (until the mid-19th century) and then by Battista Guidi (1860–7).[3]:12
From 1866 to 1869 restoration work in the central part of the complex revealed a torso of Hercules, porphyr columns and figure-adorned capitals. In 1870 the area became the property of the Italian government and Pietro Rosa conducted excavations in the eastern palaestra. In 1878/9, Giuseppe Fiorelli discovered mosaics in the caldarium and western palaestra.[3]:14
From the early 20th century, excavations expanded into the outer areas of the complex and downward, revealing the subterranean passages, including a mithraeum (see below). Systematic work on the galleries, started in the 18th and 19th centuries, resumed after 1901. On the eastern side more work was done in the late 1930s, when an opera stage was installed in the caldarium. Except for some sketches no documentation of these restorations survives.[3]:14
Further restoration work took place in the 1980s, when thick vegetation and illegally built houses in the area were cleared away. The southern wall with its cisterns, the southwestern library and the octagonal hall known as the Temple of Jupiter were restored at that point. In 1998-9, the opera stage was dismantled and modern visitor facilities were added to the baths. They reopened to the public in 2001.[3]:14
The baths were the only archaeological site in Rome to be damaged by an earthquake near L’Aquila in 2009.[7] They were again damaged, though minor, in August 2016 by an earthquake in central Italy.[8]
Description
Overview
The bath complex covered approximately 25 ha (62 acres). The complex is of rectangular shape, measuring 337 by 328 meters. Its construction involved the moving of a substantial amount of earth, as parts of the nearby hills had to be removed or leveled into platforms. Several million bricks were used in the construction. The baths contained at least 252 columns, 16 of which had a height of over 12 meters.[3]:19
Water was carried to the baths by the then newly constructed acqua nova Antoniniana from the major acqua Marcia. The exact path of the aqueduct supplying the baths is not known as only a few segments have been discovered. The aqueduct connected to the southern side of the baths were it filled 18 cisterns. These in turn were connected by lead pipes with the baths proper.[3]:20–1
The baths followed the « great Imperial baths » blueprint for Roman baths. They were more a leisure centre than just a series of baths. Besides being used for bathing, the complex also offered facilities for taking walks, reading/studying, exercise and body care. The main building stood in the centre with no connections to the surrounding walls, which housed the cisterns, two symmetrical libraries (south), two large exedras(east and west) and tabernae (shops) to the north. The surviving library measures 38 by 22 meters. Between the outer wall and the central complex were gardens (xystus).[3]:25–7
The axis of the baths was laid out in a northeast to southwest fashion to make use of the sun’s heat. The caldarium faced southwest, the frigidarium northeast. Overall, the bath area was arranged along a single linear axis. However, dressing rooms and palaestra were arranged symmetrically on both sides of the building, giving easier access and facilitating the flow of people in and out of the thermal area, thus increasing the number of potential users of the baths.[3]:22
The bath main building was 214 x 110 meters and the height to the top of the roof line was 44 meters (145 ft.); it covered 6.5 acres and could hold an estimated 1,600 bathers.[9]
Interior
The « baths » were the second to have a public library within the complex. Like other public libraries in Rome, there were two separate and equal sized rooms or buildings; one for Greek language texts and one for Latinlanguage texts.[10] The surviving library had three walls covered by niches (a total of 32) that housed the books. A larger niche in the middle of the southern wall likely contained a statue. A masonry ledge in front of the three other walls probably served as a bench. The floor is made from marble.[3]:26–7
The baths consisted of a central frigidarium (cold room) measuring 58 by 24 m (190 by 79 ft) under three groin vaults 32.9 m (108 ft) high, a double pool tepidarium (medium), and a circular caldarium (hot room) 35 m (115 ft) in diameter, as well as two palaestras (gyms where wrestling and boxing were practiced). The northeastern end of the bath building contained a natatio or swimming pool.[9] The caldarium had seven pools, the frigidarium four, the tepidarium two. Next to the caldarium were saunas (laconica).[3]:28
The central room was the frigidarium, whose high roof was supported by eight giant columns made from Egyptian granite. Walls and floor were made from marble. The hall served a dual purpose: It was a meeting place and transition area for visitors heading for other parts of the bath. It also housed the cold baths, in the form of four pools, two of which were connected to the tepidarium and two of which communicated with the natatio via some waterfalls. In the middle of the frigidariumwas another circular pool (now at the Archaeological Museum at Naples) surrounding a fountain. It was flanked by two additional brick pools.[3]:30–1
The caldarium was a circular room with marble floors and topped by a dome of almost 36 meters diameter, close to the size of the Pantheon‘s dome. The weight of the dome was carried by just eight masonry pillars. Between them were glass windows that helped heat the large room (and reduced the weight of the walls). Its seven pools measured 9.5 m by 5 m (depth of 1 m). Only six of these remain. The seventh was replaced by a small apse during the restoration by Constantine.[3]:32–3
The Olympic-sized natatio pool measured 50 m by 22 m. The walls rose to more than 20 m and the northern façade was structured by three huge columns made from grey granite. Between those columns were niches on several levels which housed ornamental statues.[3]:33
The natatio was roofless with bronze mirrors mounted overhead to direct sunlight into the pool area. The entire bath building was on a raised platform 6 m (20 ft) high to allow for storage and furnaces under the building.[9]
Subterranean features
Discovered in 1912 by Ettore Ghislanzoni, the mithraeum at the baths is considered the largest documented gathering space for the worshippers of Mithra, the Persian god in vogue with the military and mostly lower class men, in the 2nd and 3rd centuries AD. The mithraeum was approximately 23 m (75 ft) long and 10 m (33 ft) wide with a cross-vaulted ceiling. It can be only roughly dated by the two main events associated with the baths: the mithraeum was created after the complex was completed circa AD 217 and it was probably no longer in use when the aqueduct supplying the complex was cut in the 530s.[1][11]
The floor of the main room was covered with a black and white mosaic. Benches lined the walls. A fresco portraying Mithra (or a torch bearer) is on the western wall. The only other ornamentation was a marble block, roughly carved into the shape of a snake. In the floor near the entrance a circular pit was found covered with a marble slab, with a terracotta bowl containing the remains of staves of wheat. A rectangular hole in the floor gives access to a small tunnel that runs under the center of the main hall into an adjoining room, where there is an entrance/exit with staircase. This, a unique feature in a mithraeum, has been controversial. Most scholars view this as a fossa sanguinis, a ritual pit over which the bull at the center of the Mithraic mythology was slaughtered, bathing one or more initiates in its blood. Others think it was used as a sort of stage trap door allowing a person to stage a surprising entry into the room.[1][11][3]:40–3
In a nearby room, a statue of Aphrodite Anadyomene was found in 1912. It is now located in the Museo Nazionale Romano at the Baths of Diocletian.[3]:41,43
Apart from housing the mithraeum, the subterranean tunnels served to heat the baths and as sewers for the outflow of water. They were also used to store the fuel for the furnaces – which are estimated to have burned around 10 tons of wood per day. Storage capacity had been estimated at more than 2,000 tons of wood.[3]:25
Overall, these tunnels ran for hundreds of meters underneath the main structure. They were lit by skylight-type windows that allowed the air to circulate, thus keeping the stored wood from rotting.[3]:39
An underground water mill was excavated beginning in 1912. First thought to be medieval in origin it is now considered to date to Antiquity. It may have been a part of the original workings of the baths. Fire damage indicates it was burned in the 3rd century, but rebuilt with some alterations.[3]:40
Dimensions
Principal dimensions
- Precinct maximum: 412 m × 393 m (1,352 ft × 1,289 ft)
- Internal: 337 m × 328 m (1,106 ft × 1,076 ft)
- Central Block overall: 214 m × 110 m (702 ft × 361 ft)
- Natatio (swimming pool): 54 m × 23 m (177 ft × 75 ft)
- Frigidarium: 59 m × 24 m (194 ft × 79 ft), height of 41 m (135 ft)
- Caldarium: 35 m (115 ft), height of 44 m (144 ft)
- Internal courts: 67 m × 29 m (220 ft × 95 ft)
Quantities of materials
- Pozzolana: 341,000 m3 (12,000,000 cu ft)
- Quick lime: 35,000 m3 (1,200,000 cu ft)
- Tuff: 341,000 m3 (12,000,000 cu ft)
- Basalt for foundations: 150,000 m3 (5,300,000 cu ft)
- Brick pieces for facing: 17.5 million
- Large Bricks: 520,000
- Marble columns in Central block: 252
- Marble for columns and decorations: 6,300 m3 (220,000 cu ft)
Estimated average labour figures on site
- Excavation: 5,200 men
- Substructure: 9,500 men
- Central Block: 4,500 men
- Decoration: 1,800 men
The 12 m (39 ft) columns of the frigidarium were made of granite and they weighed close to 100 t (98 long tons; 110 short tons).
Works of art
The baths were originally ornamented with high quality sculptures, estimated to have numbered more than 120. Despite their location in one of the city’s working class areas, of all the antique baths in Rome the Baths of Caracalla were found to have contained the most lavish assortment of statues. Although many were destroyed in the Middle Ages to make lime, beginning in the 16th century under Pope Paul III Farnese, sculptures were excavated from the area to serve as decorations in newly built palazzi.[3]:47,51
Among the well-known pieces recovered from the Baths of Caracalla are the Farnese Bull (probably from the eastern palaestra) and Farnese Hercules (from the frigidarium), now in the Museo Archeologico Nazionale, Naples; others are in the Museo di Capodimonte there. One of the many statues is the colossal 4 m (13 ft) statue of Asclepius.[3]:47–8
Two granite tubs from the frigidarium were taken to Piazza Farnese where they still serve as fountains, made by Girolamo Rainaldi. A granite column from the natatiowas taken to Florence by Cosimo I de’ Medici in Piazza Santa Trinita. It is now known as the Column of Justice.[3]:51
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The Farnese Bull, now at Naples
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One of the statues that adorned the baths was the Farnese Hercules, now at Naples
Use as a cultural venue
Opera and concerts
The central part of the bath complex (the caldarium) was the summer home of the Rome Opera company from 1937 to 1993. In 2001, use of the venue by the opera resumed but it now uses a temporary movable stage outside of the main structure, which reduces the stress on the antique ruins.[3]:14
It is also a concert venue, having achieved fame as the venue and backdrop for the first Three Tenors concert in 1990.
Sporting
The area was used for the Rome Grand Prix four times between 1947 and 1951.[12][13]
At the 1960 Summer Olympics, the venue hosted the gymnastics events.
Visiting
The extensive ruins of the baths have become a popular tourist attraction. The baths are open to the public for an admission fee. Access is limited to certain areas/walkways to avoid additional damage to the mosaic floors.
Cultural impact
The Baths of Caracalla (and especially the central frigidarium) had a significant impact on the architecture of many later buildings. In Roman times, these included the Baths of Diocletian and the Basilica of Maxentius.[3]:32
In the 19th and early 20th century, the design of the baths was used as the inspiration for several modern structures, including St George’s Hall in Liverpool and the original Pennsylvania Station (demolished in 1963) in New York City.
The main halls of Penn Station and Chicago Union Station made use of direct copies of the frigidarium’s architecture.[3]:32
References
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- Jump up^ Architectural Record, Volumes 19–20. F.W. Dodge Corporation. 1906. p. 454.