Giacobbe Giusti, Néolithique précéramique B
Ain Ghazal Statue Jordan Archaeological Museum Amman Jordan
Giacobbe Giusti, Néolithique précéramique B
Yiftahel Pre-Pottery Neolithic
Autres noms |
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Auteur | Kathleen Kenyon |
Répartition géographique | Proche-Orient |
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Chronologie | 9000-7000 av. J.-C. |
Subdivisions
- PPNB ancien
- PPNB moyen
- PPNB récent
Le Néolithique précéramique B ou PPNB (Pre-Pottery Neolithic B) est une des phases du Néolithique du Proche-Orient. Il suit la phase du Néolithique précéramique A(PPNA), et il a comme ce dernier été établi en fonction de la stratigraphie du site de Jérichopar Kathleen Kenyon. Il s’étend sur environ 2000 ans entre le début du IXemillénaire et le début du VIIe millénaire av. J.-C. Il ne constitue pas une culture homogène mais une phase caractérisée par la présence de villages sédentaires, parfois très grands, dont la population commençait à maitriser l’agriculture et/ou l’élevage.
Chronologie
Le perfectionnement de la technique de datation radiocarbone et la multiplication des fouilles des sites de cette période permettent d’établir un cadre chronologique beaucoup plus précis et sensiblement différent de celui proposé par Kenyon1. Le PPNB se développe entre 8940 et 6940 av. J.-C. et se divise en trois phases2 :
- PPNB ancien : entre 8940 et 8460 av. J.-C.
- PPNB moyen : entre 8460 et 7560 av. J.-C.
- PPNB récent : entre 7560 et 6940 av. J.-C.
Son origine est probablement à rechercher autour du Moyen Euphrate, région dans laquelle on trouve très tôt des aspects caractéristiques de cette phase, par exemple les méthodes de production des outils en roche taillée1. Cependant, si on considère l’ensemble des aspects caractérisant les communautés humaines de cette période, il n’y a pas de véritable rupture avec la période précédente, le PPNA1. Par contre, la fin de cette phase est marquée par des évolutions brutales, par exemple le déclin des grands villages dans certaines régions3,4.
Occupation du territoire et habitat
Extension
Le noyau géographique du PPNB se situe au Levant, c’est-à-dire pour l’essentiel la Syrie, le nord et l’ouest de l’Irak, la Jordanie, le Liban, Israël et la Palestine. Les limites de son extension diffèrent selon les chercheurs. Le centre et l’est de toute la partie méridionale de la Turquie sont parfois inclus, mais en 2002 M. Özbaşaran et ses collègues ont proposé une autre chronologie pour cette région, la phase contemporaine du PPNB correspondant alors grossièrement à la phase Early Central Anatolia II (ECA II)5. Les découvertes effectuées à Chypre à partir des années 1990 permettent d’inclure cette île dans l’aire d’extension du PPNB6. La présence du PPNB dans le Zagros iranien fait encore l’objet de discussions car cette phase est encore très mal connue dans cette région.
Vers le sud, le PPNB , n’est pas documenté dans la péninsule arabique et, vers l’ouest, il n’atteint pas la vallée du Nil toujours peuplée de chasseurs-cueilleurs7. Dans l’état actuel de la recherche, et en dehors de quelques sites douteux, l’ouest et le nord de la Turquie en sont exclus.
La difficulté pour établir l’aire d’extension de cette phase est liée non seulement à l’état de la recherche mais surtout à la question des critères la définissant. Certains aspects traditionnellement associés au PPNB ont une aire d’extension qui dépasse son cadre géographique supposé ou au contraire sont absents de certains sites qui par d’autres aspects sont considérés PPNB. De plus, l’extension des aspects PPNB évolue au cours du temps.
Répartition des sites et environnement
Les sites PPNB se développent dans des environnements très variés, par exemple les plateaux turcs, les vallées fluviales (Tigre et Euphrate), les zones montagneuses (Zagros, Taurus) et les régions maritimes (Chypre). En outre, le climat n’est pas homogène au cours des temps. Cette période qui suit la fin de la dernière période glaciaireconnaît en effet plusieurs crises climatiques importantes8 qui ont provoqué des changements notables dans la végétation et la faune de ces régions.
Les villages
Si on considère le nombre et les dimensions des sites, la population de la phase PPNB était plus importante que celle de la phase précédente9. Certains sites sont particulièrement étendus, notamment Ain Ghazal (Syrie), Çatal Höyük et Aşıklı Höyük en Turquie. Il existe toutefois des sites beaucoup plus petits ne réunissant probablement que quelques groupes familiaux, par exemple dans le sud du Levant, à la toute fin du PPNB10.
La structure des sites varie selon les régions et les périodes considérées. Abu Hureyra, en Syrie, s’étend sur 12 ha au PPNB récent et se caractérise par un habitat dense. Les maisons sont constituées de cinq pièces ou plus. Réalisées en briques crues, elles sont séparées les unes des autres par quelques cours et d’étroits passages1. Aşıklı Höyük se caractérise au contraire par une architecture « agglutinée » : les maisons sont accolées les unes aux autres, l’accès se faisait par les toits en terrasse.
Des évolutions notables sont cependant perceptibles, par exemple Çayönü durant le PPNB se caractérise par plusieurs évolutions profondes des techniques de construction des maisons d’habitation.
Dans ce même site, ainsi que d’autres villages comme Nevalı Çoridans le Taurus-Zagros et Beidha dans le sud de la Jordanie, des bâtiments publics de grandes dimensions ont été identifiés. Certains étaient liés à des pratiques funéraires, d’autres étaient des lieux de réunion9. À Jerf el Ahmar, une structure se distingue par plusieurs de ses caractéristiques : il s’agit d’un bâtiment circulaire, semi-enterré, dont les poteaux centraux ont été réalisés dans du bois importé. Une banquette longeait le mur, plusieurs stèles ornées étaient également érigées dans cet espace. Lors de la fouille, un dépôt d’omoplatesd’aurochs a été découvert à l’intérieur de la banquette, et un dépôt de lames de silex a été découvert dans un des murs. Les dalles recouvrant le sol et les poteaux centraux étaient ornementés. L’usure de la banquette montre que des gens se sont assis régulièrement dessus11,9, confirmant l’interprétation de cette structure comme espace de réunion. Enfin, dans plusieurs cas, c’est la nature de l’ensemble d’un site qui pose question. Göbekli Tepe, site fondé au PPNA mais encore occupé au début du PPNB, est caractérisé par des structures circulaires et des grands piliers de pierre et est interprété soit comme un grand sanctuaire, soit comme un village.
Architecture
Giacobbe Giusti, Néolithique précéramique B
Alors que les maisons d’habitation du PPNA étaient de plan circulaire ou elliptique, celles du PPNB sont quadrangulaires. Les matériaux de construction, variables selon les régions et les phases considérées, étaient le plus souvent la brique crue et parfois aussi, comme à Mureybet (Syrie), le pisé1. Dans de très nombreux sites, les sols et les murs étaient recouverts d’un enduit constitué de chaux préparé à partir de calcaire. Sa surface, soigneusement polie, était fréquemment peinte dans différentes couleurs, par exemple en blanc à Yiftahel (Israël) ou en noir à Abu Hureyra (Syrie)1.
Des peintures murales sont conservées dans plusieurs sites. Une fresque représentant des grues a été découverte dans le site de Bouqras1. Les motifs géométriques sont fréquents, comme à Tell Halula (Syrie)12. Le site de Çatal Höyük, fondé à l’extrême fin du PPNB, se caractérise quant à lui par l’abondance des décors architecturaux (en particulier les bucranes) et des peintures murales qui figurent, entre autres, des captures d’animaux sauvages (aurochs, cervidés).
Domestication des plantes et des animaux
Le mode de vie des populations du PPNB variait évidemment d’une région à l’autre en fonction des ressources disponibles et des conditions environnementales9. Les plantes et animaux sauvages ont constitué une composante majeure de l’alimentation pour la majeure partie des sites, y compris durant les phases les plus récentes. À ce jour, sur la côte du Levant et à Chypre, il existe très peu de preuves de pêche en mer, bien que la navigation maritime était parfaitement maîtrisée13.
Le PPNB se caractérise surtout par l’accentuation du processus de domestication des espèces animales et végétales initié dès le PPNA8.
- Au moins 11 plantes distinctes ont été domestiquées durant cette période, dont l’orge, les lentilles, les fèves, les pois chiches, l’engrain, le blé amidonnier, le lin, les pois et le seigle9.
- Au moins quatre espèces animales ont été domestiquées : les bovins, les chèvres, les porcs et les moutons9. L’exploitation des produits secondaires de ces animaux, notamment le lait, débute peut-être dès le PPNB moyen entre 8000 et 7500 av. J.-C.14 À ces espèces, liées à l’alimentation, il faut ajouter le chien, déjà domestiqué depuis longtemps mais qui était jusqu’alors particulièrement rare, et le chat dont le plus ancien exemple connu a été exhumé dans le site de Shillourokambos à Chypre.
Ce processus de domestication des plantes et des animaux ne s’est visiblement pas déroulé dans un lieu unique et n’est pas synchrone : il intervient à différent moment dans des régions aussi variées que Chypre, le Proche-Orient ou le Zagros iranien8. De ce fait, des sites vivaient encore très largement de ressources animales et végétales sauvages à une phase avancée du PPNB alors que dans d’autres régions les plantes cultivées et la viande des animaux domestiques constituaient la base de l’alimentation. Ces différences importantes sont en partie liées à l’environnement. Ainsi, la chasse demeurait importante dans le site de Bouqras au PPNB récent car il était situé dans un environnement assez désertique1. De manière plus globale, les sites anatoliens étaient moins dépendants de l’agriculture que les sites de Mésopotamie et du Proche-Orient3.
Productions matérielles
Céramique
Les vases en terre-cuite étaient inconnus durant la majeure partie du PPNB. Les premières poteries sont attestés dans plusieurs sites datés de la seconde moitié du VIIIe millénaire av. J.-C.15. Elles sont dénommées « vaisselles blanches » en raison de leur couleur. Leur technique de réalisation s’est probablement inspirée de celle des murs et des sols préparés à la chaux16. Ces pots étaient en effet également réalisés en chaux et cendre grise. Ils étaient façonnés autour de paniers. Ils sont attestés dans tous les villages de la zone principale de développement du PPNB1. Les contenants en terre-cuite sont apparus durant la même période et étaient déjà abondants dans certains sites comme Tell Aswad dans le nord de la Syrie. La forme des plus anciens exemplaires est simple. Ils sont monochrome, de couleur claire, leur surface est lustrée mais dans certains sites, à Bouqras par exemple, ils présentent des décors géométriques peints1.
Outillage en roche taillée
L’outillage est réalisé dans différentes roches dont les gisements sont parfois très éloignés des sites. C’est notamment le cas de l’obsidienne dont les principaux gisements se situent dans le centre et l’est de l’Anatolie. L’obsidienne de Cappadoce est attestée par exemple à Mureybet en Syrie, à plusieurs centaines de kilomètres des sources1. Différents silex sont également exploités et, parfois, étaient distribués sur de grandes distances10. Les plus anciennes mines de silex de la région sont attestées près du site d’Ain Ghazal en Jordanie17.
Plusieurs techniques et méthodes ont été employées pour obtenir les éclats et les lames utilisés comme outils. Autour de 8000 av. J.-C., une méthode particulière de préparation des nucléus apparaît : le débitage naviforme. Les lames étaient détachées des nucléus par percussion directe tendre. Cette méthode s’est répandue rapidement dans toutes les régions, sauf une partie de l’Anatolie et a disparu durant ou juste après le PPNB récent18. La technique de la pression est également attestée dès le PPNB ancien dans plusieurs régions. Toutefois, elle est abandonnée en Anatolie centrale au début du VIIIe millénaire av. J.-C.19,1,20. Elle connaît au contraire un développement très important dans le sud de l’Anatolie où elle est perfectionnée jusqu’à permettre la réalisation de lames pouvant atteindre ou dépasser 30 cm de long19. Les tailleurs du PPNB ont également appris à maîtriser la chauffe contrôlée des nucléus, permettant d’améliorer l’aptitude à la taille des blocs de roche17.
Les lames issues de nucléus naviformes étaient très souvent retouchées sous la forme de pointes de différentes dimensions. Ces pointes, attestées dans de très nombreux sites comme Byblos21, étaient utilisées pour différentes tâches, certaines sans doute comme armes (pointes de flèche)1. Les plus grandes ont servi de couteaux. D’autres lames ont été employées comme faucille, comme l’attestent les exemplaires découverts à Hagoshrim22. Les lames par pression ont également été employées pour différentes tâches, y compris comme faucilles.
Autres productions matérielles
Les sites du PPNB livrent souvent une grande variété d’objets, généralement de très grande qualité technique.
Dans le Levant, l’os et le bois de cervidé ont été employés pour la réalisations par des techniques variées de poinçons, de couteaux plats, d’outils tranchants, d’aiguilles et de perles tubulaires. Plus rarement, ils ont servi à façonner des grands crochets ou des manches en bois de cervidés23. Des polissoirs en os apparaissent à la fin du PPNB, leur fonction précise est encore inconnue24.
Des haches polies en roche verte sont signalées dans certains sites comme Mureybet et Abu Hureyra1. Une roche équivalente était également utilisée pour la réalisation d’éléments de parure, notamment des perles en pierre25.
De rares objets en cuivre natif apparaissent dans plusieurs sites. Le métal, préalablement chauffé, permettait de façonner de petits objets26, notamment des éléments de parure mais peut-être aussi des outils utilisés dans d’autres activités, par exemple dans la taille de la roche. Il s’agit de la plus ancienne utilisation connue du métal, mais sans maîtrise de la fonte de ce dernier. On ne peut donc pas parler de métallurgie.
Les vanneries sont essentiellement documentées par des traces indirectes, notamment pour la fin de la période par l’empreinte laissée sur les vases en terre-cuite avant leur cuisson. Des différences régionales sont perceptibles : les « vanneries cordées » et les « nappes superposées » se concentrent essentiellement dans le sud du Levant et en Damascène23 alors que les vanneries en « nattes » sont concentrées dans le nord23.
Avant même son utilisation pour façonner des récipients, la terre-cuite était utilisée pour la réalisation de figurines, essentiellement d’animaux, de femmes et de personnages de sexe indéterminé1. À côté de ces figurines de petites dimensions, on trouve également de véritables statues, notamment dans le site d’Ain Ghazal. Elles sont réalisée en plâtre sur une armature végétale. Des petits tampons, le plus souvent en terre-cuite, apparaissent à l’extrême fin ou juste après le PPNB27.
Pratiques funéraires et rituelles
Les pratiques funéraires du PPNB étaient très variées bien que plusieurs grandes tendances soient perceptibles. En premier lieu, l’enterrement des inhumés sous le sol des maisons était très largement pratiqué. À Tell Aswad, durant la fin du PPNB ancien, 12 personnes ont été inhumées dans deux maisons, soit sous le sol, soit devant (parallèlement) ou dans le mur. Le crâne a été prélevé dans un cas25. Les têtes des défunts ont en effet souvent fait l’objet d’un traitement particulier et étaient parfois séparées du corps9. Plusieurs cas de regroupements de crânes sont documentés, par exemple à Dja’dé1. Des crânes surmodelés ont été découverts dans plusieurs sites, essentiellement dans le sud du Levant et dans la région de Damas23, mais aussi en Turquie. Le visage du défunt était reconstitué sur son crâne grâce à un masque d’argile parfois d’une précision et d’une qualité exceptionnelles. Les yeux étaient remplacés par des coquillages. Ainsi, à Tell Aswad, à la fin du PPNB moyen ou au début du PPNB récent, deux aires funéraires successives étaient chacune fondée par un dépôt de crânes surmodelés enfouis dans des fosses28.
Les populations de la phase PPNB étaient sédentaires pour l’essentiel. Elles vivaient de la chasse, de la cueillette, puis pour certaines de l’agriculture et de l’élevage. Les différentes productions matérielles, dont plusieurs témoignent d’un investissement très important, indiquent le développement d’artisanats et d’échanges entre les différentes communautés. Ces échanges ont pu être assez intenses, comme en témoigne la fréquentation très régulière de Chypre par des groupes venus du continent29. Les outils en roche taillée, en particulier en obsidienne, sont un des éléments les plus révélateurs sur l’intensité et les modalités de ces échanges. Ainsi 4000 éléments en obsidienne venue d’Anatolie ont été découverts dans le site d’Akanthou-Arkosykos-Tatlısu-Çiftlikdüzü à Chypre30. D’autre part, en Syrie, l’analyse très fine des éléments en roche taillée du site de Sabi Abyad suggère la présence de tailleurs itinérants spécialisés dans la production de lames par pression en obsidienne31. En outre, des ateliers spécialisés ont été découverts près des gisements d’obsidienne de Cappadoce19. Leur étude a permis de montrer que des objets en roche taillée soigneusement sélectionnés ont été distribués sur 900 km de distance32. Les éléments en roche taillée ne sont pas les seuls à circuler. À Aşıklı Höyük, les céréales domestiques n’étaient pas produites localement mais étaient importées selon Henk Woldring32.
Il est probable que tous les membres d’un village n’avaient pas la capacité d’acquérir l’ensemble de ces productions spécialisées, notamment celles qui témoignent d’un investissement technique exceptionnel. Toutefois, il existe peu d’indices d’une hiérarchisation importante de la population au cours du PPNB, bien que les signes d’inégalités ne sont pas rares. Ainsi, à Çayönü en Turquie une série de maisons se distinguent par ses dimensions et par la richesse des objets qui y ont été découverts33. D’autre part, les crânes surmodelés qui témoignent d’un soin très particulier apporté aux défunts sont rares et cette pratique n’était donc réservée qu’à quelques individus34.
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