Giacobbe Giusti, Catherine Sforza
La dama dei gelsomini, conosciuto anche come Ritratto di Caterina Sforza
Portrait de Catherine Sforza
ou La dame aux jasmins
œuvre de Lorenzo di Credi
Giacobbe Giusti, Catherine Sforza
Portrait de Catherine Sforza, par Botticelli
Comtesse |
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Naissance | |
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Décès | |
Activité | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Lucrezia Landriani (en)
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Fratrie |
Jean Galéas Sforza
Blanche-Marie Sforza Anna Sforza (en) |
Conjoints |
Girolamo Riario (de à )
Giacomo Feo (en) (de à ) Jean le Popolano (depuis ) |
Enfants |
Catherine Sforza (Caterina en italien), née vers 1463 à Milan et morte le 28 mai 1509 à Florence, était la fille naturelle de Galéas Marie Sforza, duc de Milan en Italieet de la comtesse Lucrèce Landriani.
Biographie
Catherine Sforza épousa, en 14731, Jérôme Riario (1443-1488), seigneur d’Imola et de Forlì, frère de l’archevêque de Florence et légat du pape pour l’Italie Pierre Riario et neveu du pape Sixte IV. Elle devint ainsi princesse de Forlì (1480–1500) et eut un enfant de ce premier mariage, un fils appelé Ottavio.
Des émeutes survinrent dans Forlì en 1488 et son mari fut assassiné par les révoltés. Elle réussit à retourner la foule en sa faveur2, recouvra le gouvernement de Forlì et épousa, en 1489, Giacomo Feo (1468-1495, assassiné), secrétaire de son précédent mari.
Elle épousa en troisièmes noces, en 1497, Jean dit le Popolano (1467-1498) de la famille Médicis, alors ambassadeur de Florence à Forlì. Elle eut de cette union, en 1498, un enfant appelé Jean et qui se rendra célèbre comme condottiere sous le nom de Jean des Bandes Noires(Giovanni Dalle Bande Nere en italien), décédé en 1526, et qui sera le père de Cosme Ier premier grand-duc de Toscane.
En 1499, elle dut soutenir un siège contre César Borgia qui la fit emprisonner et devint seigneur de Forlì à sa suite. Louis XII lui fit rendre la liberté.
Ce fut une femme dotée d’un tempérament volontaire et indépendant qui représenta l’idéal féminin de la Renaissance italienne. Aujourd’hui encore, son nom symbolise l’énergie et l’engagement des femmes face à l’adversité et aux roueries.
Elle a également été experte en remèdes de médecine et cosmétologie qu’elle-même préparait et expérimentait. Son expérience lui permit d’écrire un ouvrage de recettes et de procédés de fabrication : Liber de experimentiis Catherinae Sfortiae.
Son portrait présumé, peint par Lorenzo di Credi, est conservé au musée de Forlì, en Italie. Il est connu également sous le nom de La dama dei gelsomini (La dame aux jasmins).
Filmographie
- Caterina Sforza, la leonessa di Romagna, réalisation Giorgio Walter Chili (1959) avec Virna Lisi.
- Los Borgia, réalisation de Antonio Hernández – Film TV (2006) avec Paz Vega.
- Caterina Sforza, La leonessa delle Romagne – Docu-Film interactif sur Caterina Sforza, réalisation Matteo Tondini.
Culture populaire
Elle fait partie des personnages du jeu Assassin’s Creed II et Assassin’s Creed Brotherhood, où elle a une relation avec le héros du jeu, Ezio Auditore.
Elle fait partie du manga Trinity Blood de Sunao Yoshida.
Elle apparait également dans le manga Cesare de Fuyumi Soryo.
Elle apparaît dans la série The Borgias, de 1981 : elle est interprétée par Diane Fletcher.
Catherine Sforza incarnée par Gina McKee dans la série The Borgias. Elle y est dépeinte comme une femme de caractère, prenant les armes aux côtés de sa famille.
Elle est présente à la fin de la deuxième saison de la série Borgia, où elle tente d’assassiner Alexandre VI. Puis où elle se montre comme une femme préférant le pouvoir à l’amour maternel.
Notes et références
- Le mariage ne sera consommé que quatre ans plus tard en 1477 quand Catherine aura atteint l’âge de quatorze ans.
- « En 1488, la ville de Forli, révoltée, assassine son seigneur, le premier mari de Caterina, et emprisonne celle-ci avec ses enfants. Pour obtenir la reddition de la citadelle, le chef des rebelles envoie Caterina haranguer ses soldats. A peine a-t-elle franchi le pont-levis, qu’elle le fait relever. Le chef menace : Prends garde ! Nous tuerons tes enfants ! – Aucune importance, j’en aurai d’autres !raille Caterina, debout sur le rempart. Cet héroïsme retourne la foule en sa faveur. » Source : Yfolire.net [archive], consulté le 23 juin 2007.
Bibliographie
- G. Rachet, Catherine Sforza, la Dame de Forli, Denoël, Paris 1987.
- F. Verrier, Machiavel, Caterina Sforza ou l’origine d’un monde, Rome, Vecchiarelli, 2010, 380 p.
Articles connexes
- Elle est la mère de Ottaviano Riario
-
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- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque apostolique vaticane
- WorldCat
- (en) Euweb.cz : Catherine, fille de Galéas Marie, dans la généalogie des Sforza [archive]
- (fr) Portrait sur le site de la commune d’ [archive] Imola