Giacobbe Giusti,Platonic Academy (Florence)
Headquarters of the group, Villa di Careggi
User:Sailko
Giacobbe Giusti,Platonic Academy (Florence)
Statues at the Uffizi, on the facade of the Gallery building. Famous florentines: Lorenzo de’ Medici. Picture by used Frieda
Giacobbe Giusti,Platonic Academy (Florence)
Plato. Luni marble, copy of the portrait made by Silanion ca. 370 BC for the Academia in Athens. From the sacred area in Largo Argentina.
Plato Silanion Musei Capitolini
Photographer |
Marie-Lan Nguye
Giacobbe Giusti, SANDRO BOTTICELLI: L’Adoration des mages (1475)
Cette Adoration de la Vierge médicéenneregroupe tout le gotha de la cour des Médicis, réunie en dévotion pour marquer son ralliement rituel autant que l’affirmation de l’importance de cette cour de Florence sur les arts et les terres alentour. « Dieu est avec nous ! » disent par cette peinture les commanditaires de Botticelli : au centre Cosme, Pierre et Jean de Médicis. Pic de la Mirandole fait partie des spectateurs de la dévotion. Quant au peintre, son regard est ailleurs, il nous fait face tout à droite.
History
The Neoplatonic Florentine Academy was founded after Gemistus Pletho reintroduced Plato’s thoughts to Western Europe during the 1438–39 Council of Florence. It was sponsored by Cosimo de’ Medici, led by Marsilio Ficino and supported by Medici until death of Lorenzo Medici. It was never a formal group but the members considered themselves a modern form of Plato‘s Academy. Important members were Poliziano, Cristoforo Landino, Pico della Mirandola, and Gentile de’ Becchi. The academy would proceed to translate into Latin all of Plato’s works, the Enneads of Plotinus, and various other Neoplatonicworks.[2]
Pico della Mirandola became the first Christian scholar to master the Jewish mystical theology of Kabbalah. He attempted to develop a form of syncretism whereby different systems of thought could be harmonized based on shared elements of truth. Pico asserted that even though Platonism and Christianity had different views, they held some truths in common. An important aspect of Pico’s philosophical thought was his defense of the dignity and liberty of the human being, set forth in On the Dignity of Man (1486). Both Ficino and Pico resurrected the humanistic views of ancient Greece. However, the humanism of the Renaissance was more individualistic than the humanism of ancient times.
The biographer John Addington Symondsspeculates that Michelangelo Buonarroti spent time among the members of the Platonic Academy during Buonarroti’s early years in Florence, fully absorbing its doctrines and later authoring poems and other works demonstrating agreement with their doctrines.[3]
Platonic Academy was in fact dissolved soon after death of Lorenzo Medici in 1492. Poliziano and Mirandola died under very mysterious circumstances in 1494. In 2007, the bodies of Poliziano and Pico della Mirandola were exhumed from the Church of San Marco in Florence. Scientists under the supervision of Giorgio Gruppioni, a professor of anthropology from Bologna, will use current[when?] testing techniques to study the men’s lives and establish the causes of their deaths. A TV documentary is being made of this research,[4] and it was recently announced that these forensic tests showed that both Poliziano and Pico likely died of arsenic poisoning, probably at the order of Lorenzo’s successor, Piero de’ Medici.[5]
- John Argyropoulos
- Niccolò Arrighetti
- Leopoldo de’ Medici
- Platonism in the Renaissance
- Platonic Academy
References
- ^ Peter Burke, The Renaissance, Longmans, 1964, p. 152.
- ^ Hunt, Lynn; Martin, Thomas R.; Rosenwein, Barbara H.; Hsia, R. Po-chia; Smith, Bonnie G. (2007), The Making of the West, II (Second ed.), Boston: Bedford/St. Martin’s, ISBN978-0-312-43946-0
- ^ The Life of Michelangelo, Symonds, J. A., Capricorn Books, 1962, pp. 405-408.
- ^ Medici writers exhumed in Italy. BBC News, 28 February 2007. Accessed June 2013.
- ^ Malcolm Moore (7 February 2008). « Medici philosopher’s mysterious death is solved »The Daily Telegraph. London. Accessed June 2013
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Le néoplatonisme médicéen est un mouvement philosophique et artistique local à la Toscane, qui regroupe penseurs d’une part, et artistes florentins d’autre part. Tous bénéficièrent, durant les Quattrocento et Cinquecento, de l’appui de la famille régnante des Médicis.
Les philosophes comme Marsile Ficin et Jean Pic de la Mirandoletravaillent les concepts du beau et du sublime à partir des écrits grecs, et redécouvrent les ouvrages et la pensée de Platon, d’Aristote, de Plotin et plus généralement du legs gréco-romain, faisant évoluer les visions du monde issues de la chrétienté médiévale.
Les artistes illustrent, par leurs représentations, les travaux de l’école philosophique de la Nouvelle Académie des Arts de Florence.
Le néoplatonisme et l’art
Le néoplatonisme a eu un retentissement non seulement sur la formation de la théologie chrétienneet l’évolution de la pensée médiévale, mais aussi, à la Renaissance, sur la formulation de l’esthétique et la pratique de l’art.
En 1434, Cosme de Médicis, négociant à la tête de la plus puissante famille de Florence à la Renaissance, accède au pouvoir. Il inaugure le mécénat et imprime un renouveau à l’art. Un de ses protégés, Marsile Ficin, entreprend sur son conseil de traduire et commenter les œuvres complètes de Platon et de Plotin, qui exerceront un impact considérable sur l’art de la Renaissance. Une Académie néoplatonicienne est fondée à Florence sur l’exemple de l’Académie de Platon, rassemblant de nombreux érudits de tous genres. Cette aura culturelle se poursuivra au-delà de cette période.
D’après Erwin Panofsky et André Chastel, la conception de l’art serait issue de l’influence néoplatonicienne et les artistes reproduiraient ces thèses. Une conception hiérarchique de l’Univers où le sensible symbolise l’intelligible, particulièrement disposée à insuffler un esprit créateur aux peintres.
Marsile Ficin, contre Thomas d’Aquin qui les séparait1, reprend l’idée platonicienne2 selon laquelle le Beau est identique à l’Idée suprême, au-delà de l’essence, Idée qui est aussi le Bien dans d’autres dialogues3. Il fond dans la pensée platonicienne le dogme chrétien : la beauté des choses provient de la splendeur divine. De plus Ficin reconnaît une valeur d’enseignement non seulement aux écrits chrétiens, mais aussi aux mythes grecs rapportés par Pythagore ou Platon.
Selon Panofsky, cette philosophie qui abolit toute limite entre le sacréet le profane a tout particulièrement séduit les poètes et les artistes. Il décrit ainsi les références néoplatoniciennes présentes dans le Printemps et la Naissance de l’amour de Botticelli4.
L’Académie néoplatonicienne de Florence
L’Académie néoplatonicienne de Florence (en italien Accademia neoplatonica) est fondée en 1459 par Cosme de Médicis (Cosme l’Ancien, 1389-1464), et dirigée par Marsile Ficin (1433-1499). Cette Académie regroupe Marsile Ficin, , Jean Pic de la Mirandole (mai 1486), le Dr Fortuna, Ange Politien (1454-1494), Laurent le Magnifique(Laurent de Médicis, 1449-1492). En 1462, installé par Cosme de Médicis à Careggi, Marsile Ficin commence à traduire Platon avec l’aide d’une assemblée de savants, à laquelle il donne le nom d’Académie, en hommage à celle que Platon avait fondée en 387 av. J.-C. Il commente Le Banquet de Platon (De amore, 1469), écrit une Théologie platonicienne (1482), traduit en latin Platon (1484) et Plotin (1486), ainsi qu’Hermès Trismégiste. L’Académie disparut en 1521.
Le renouveau du platonisme qu’elle a engendré eut une influence sur la philosophe Tullia d’Aragon, auteur du dialogue De l’Infinité d’amour.
Les artistes médicéens
- peintres
- sculpteurs
- maîtres d’ateliers, et leurs disciples
- atelier de Andrea del Verrocchio
- apprentis: Le Pérugin ; Léonard de Vinci;
- artistes pluridisciplinaires
- hors catégorie
- Léonard de Vinci : compte tenu de l’universalité de son œuvre et de ses démêlés avec les Médicis qui l’emmèneront à la Cour de François Ier, ne saurait s’inclure uniquement dans ce mouvement artistique.
Postérité
L’historien et essayiste Frédéric Ozanam rend hommage à Marsile Ficin et aux autres personnalités contemporaines de l’Italie, dans son Essai sur la philosophie de Dante, en ces termes :
« Le soleil italien ne cessa pas de luire sur des générations de philosophes, moralistes, jurisconsultes, publicistes, et de poètes qui se firent honneur de philosopher. C’est Marsile Ficin, confondant en son enthousiasme néo-platonique la science, l’art, et la vertu ; c’est Campanella, rêvant une cité idéale ; Machiavel, qu’il suffit de nommer5. »
Notes et références
- Chez les scolastiques, les quatre transcendantaux ou idées les plus générales sont l’être (ens), le bon (bonum), l’un (unum), le vrai (verum). Thomas y ajoute le quelque chose (aliquid). On voit que le « beau » est absent de la liste des transcendantaux. L’idée du beau semble avoir été « oubliée » par les philosophes médiévaux, et donc redécouverte par les néoplatoniciens médicéens. Néanmoins, Umberto Eco (Le problème esthétique chez Thomas d’Aquin) et Jacques Maritain(L’intuition créatrice dans l’art et la poésie, p. 151, note 6) considèrent que le beau n’est pas absent de la pensée scolastique, mais qu’il n’est simplement pas nommé comme tel. Pour Maritain par exemple, le beau exprime l’éclat, le rayonnement des transcendantaux qui « brillent » tous ensemble, dans une acception à la fois métaphysique et esthétiquedu terme.
- Platon, Le Banquet, 210 – 211.
- Notamment dans Platon, République. La philosophe Hannah Arendt problématise le rapport entre le Beau et le Bien dans l’œuvre platonicienne dans la Crise de la culture, chapitre III : « Qu’est-ce que l’autorité », section 2.
- Erwin Panofsky, « Rinaschimento dell’Antichità : le xve siècle », La Renaissance et ses avant-courriers dans l’art d’Occident, Champs, Flammarion.
- Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « Néo-platonique » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
Bibliographie
- (en) Michael J. B. Allen, The Platonism of Marsilio Ficino, Berkeley, University of California Press, 1984.
- Daniel Beresniak, Les premiers Médicis et l’Académie Platonicienne de Florence, Detrad, 1994.
- André Chastel, Marsile Ficin et l’art (1954), Droz, 2000.
- André Chastel, Art et Humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique, PUF, 1959.
- Caroline Combrone, « Les platoniciens de l’art à la Renaissance », Revue Philosophique de Louvain, vol. 97, no 2, , p. 268 à 288 (lire en ligne [archive], consulté le12 avril 2016).
- (en) James Hankins, Plato in the Italian Renaissance, Leyde, Brill, 1990, 2 t.
- (de) Karl Sieveking, Geschichte der Platonischen Akademie zu Florenz, Göttingen, 1812.books.google.fr [archive]
- Louis Valcke, Pic de la Mirandole : Un itinéraire philosophique, Belles Lettres, « Le Miroir des Humanistes », 2005.
- Frances Yates, Les Académies en France au xvie siècle, trad., PUF, 1996, chap. I : « Académies italiennes et académies françaises ».
- Civilisation gréco-romaine
- Corporations d’arts et métiers médiévales (Florence, Italie)
- Humanisme
- Maison de Médicis
- Néoplatonisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9oplatonisme_m%C3%A9dic%C3%A9en